C'est Edouard Philippe qui le dit ce vendredi. Et le Premier ministre fait allusion à la mesure la plus polémique qu'il porte : la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires. Et surtout à la défiance de Gérard Collomb.
Le ministre de l'Intérieur avait étonné en refusant de défendre la mesure alors qu'il intervenait à Rungis dans le cadre des réunions publiques organisées dans le pays par les membres du gouvernement. "Je prends un joker sur la question !", avait rétorqué Gérard Collomb au participant qui souhaitait avoir son avis sur le cheval de bataille d'Edouard Philippe.
L'ancien maire de Lyon a même récidivé vendredi matin sur le plateau de BFM TV. Face à Jean-Jacques Bourdin qui lui demandait si la mesure ne lui plaisait pas, Gérard Collomb a simplement lancé tout souriant : "Je ne vous contredis jamais".
D'où la mise au point du Premier ministre dans la foulée. Qui dit "pouvoir compter sur l'engagement du ministre de l'Intérieur pour faire en sorte que cette décision du gouvernement soit mise en œuvre dans d'excellentes conditions".
Un problème d'ego entre les deux hommes ?
Gérard Collomb a probablement eu Edouard Philippe au téléphone à ce sujet. A-t-il changé d'avis pour autant ? "Il n'est pas fan de cette mesure, clairement. On peut même dire qu'il soutient la démarche de son amie Michèle Vullien", nous rapporte un proche du ministre, faisant allusion à la sénatrice du Rhône, ancienne maire de Dardilly, qui avait réclamé en avril des concertations dans les départements pour rendre la mesure moins "parisienne".
Ce couac entre Gérard Collomb et Edouard Philippe n'est pas le premier. Et probablement pas le dernier. Très récemment, le chef du gouvernement avait puni le premier flic de France pour son insouciance lors du 1er mai. Tranquille à Lyon alors qu'importants débordements survenaient à la manifestation de Paris, Gérard Collomb n'était arrivé que très tard à Paris, agissant seul sans se concerter avec Edouard Philippe.
"Edouard Philippe est super sympa, conciliant, populaire. Et ça, ça agace Gérard (Collomb). C'est de l'ego, c'est une bête histoire de celui qui sera le vrai chouchou d'Emmanuel Macron", nous renseigne la même source.
Dans le reste de l'entourage du ministre de l'Intérieur, on évoque même une forte appétence pour la récente rumeur qui envoyait Edouard Philippe briguer la mairie de Paris en 2020. Le siège de Premier ministre se libérerait alors. Et Gérard Collomb pourrait être "tenté". "Il laisse Lyon à sa femme et à David Kimelfeld. Maintenant il se sent vraiment homme d'Etat", conclut un élu de la Métropole de Lyon.
Vivement 2020, et 'hop', ou plutôt 'out', les colonisateurs !!
Signaler RépondreLyon leurs appartient ? qu'ils osent se donner les clefs de la ville entre eux ? et ben non !
À chacun sa cuisine ...
Signaler RépondreEncore faut il savoir faire des oeufs mollets
Regardez la tête de monsieur Collomb lorsque le député LREM dévoile les réunions dans la cuisine du ministère des finances.
Signaler Répondrehttps://www.huffingtonpost.fr/2018/05/17/un-depute-embarrasse-collomb-en-lui-rappelant-quils-preparaient-la-candidature-de-macron-depuis-son-ministere_a_23437377/?utm_hp_ref=fr-homepage
Pourquoi ne lutte il pas contre les accidents de chasse ? Ça rapporte pas assez?
Signaler RépondrePapy Gégé va bientôt se retrouver Président du CCDDARP... c'est à dire du :
Signaler Répondre"comité consultatif pour le développement des dos d'ânes et des ronds points "...!
Gérard Collomb premier ministre. Ce serait une excellente nouvelle pour la République !
Signaler RépondreQue Colomb reste à Paris à Lyon nous n en voulons plus il est vieux il lui faut prendre sa retraite
Signaler RépondreUn subalterne ça obéit à son supérieur hiérarchique.
Signaler RépondreSa Collomberie peut-il comprendre ça ?
Ils pillent le patrimoine de la France pour les oligarques et pour occuper le peuple ils agitent des petits drapeaux , lamentablement ça marche
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