Le scénario, qui remonte à l'été 2015, semble des plus sordides. Un homme raconte à cette époque avoir été enlevé. Puis, une fois arrivé dans une forêt, sa tête aurait été enveloppé dans du ruban, avant que l'homme soit dénudé et tabassé. Il raconte également que, deux mois plus tard, ces mêmes détracteurs l'auraient tabassé dans une voiture sur le parking d'un fast-food, avant de le séquestrer dans le coffre de la voiture et le menacer de lui couper un doigt. La raison de ces prétendus actes barbares ? Selon le casier des individus jugés jeudi et de l'enquête réalisée, l'oncle de la victime devrait de l'argent aux ravisseurs, probablement dû à un trafic de stupéfiants.
Mais problème : la victime, qui n'est pas présente lors du procès car elle purge une peine, est notamment connue pour dénonciation calomnieuse, extorsion et séquestration. C'est d'ailleurs sur ces faits que les avocats des accusés s'appuient pour défendre la thèse de la dénonciation calomnieuse : "La victime n’a eu aucun jour d’ITT ! On ne trouve pas son ADN dans le coffre !" relate le Progrès. Un autre avocat affirme que la victime "raconte des fariboles".
Les accusés, eux, ont nié les faits d'enlèvement et séquestration. Ils reconnaissent simplement la virée sur le parking du fast-food. Lors du verdict, les trois hommes ont été relaxés pour les faits d’enlèvement et séquestration. Deux d'entre eux sont toutefois condamnés à 18 mois de prison, dont six avec sursis, avec mise à l’épreuve pendant deux ans ainsi que 1 000 € d’amende pour les violences et menaces.
Et sinon on tire quand avec l armée sur ces bandes ?
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