À l’époque, l’intéressé lui-même avait balayé d’un revers de main l’hypothèse des municipales 2020 que d’aucuns considéraient comme farfelue. Qu’on se rassure, ses dénégations ne nous avaient nullement convaincus alors que nombre de confidences (sous le sceau du secret bien évidemment) évoquaient de discrètes rencontres avec le premier vice-président de la Région.
Depuis, comme on dit à Lyon, de l’eau a coulé sous les ponts de la Saône. Étienne Blanc n’a plus la moindre pudeur de pucelle pour reconnaître l’intérêt électoral qu’il porte à la capitale des Gaules et à la Métropole.
Dans le dernier numéro de Lyon Capitale, il se jette à l’eau sans que l’on comprenne parfaitement (le sait-il lui-même ?) s’il se rêve maire de Lyon ou plutôt président de la Métropole. Il connaît le terrain ; il sait qu’une victoire à la Métropole se construira aussi dans la ville centre quand il explique : "Aux prochaines élections municipales et métropolitaines, il y a une vraie opportunité d’alternance. Mais elle ne se crée pas dans un bureau en se mettant d’accord entre élus des Républicains ou de l’UDI. Je rencontre des gens de la société civile pour bien comprendre les sujets de fond".
Il était récemment l’invité du Cercle de l’Union. Nul doute que les membres de ce club aussi sélect que fermé sont nombreux à rêver d’un candidat libéral pour succéder à un Gérard Collomb dont ils n’ont jamais eu à se plaindre. Au contraire !
Si elle est utile pour se faire élire entre Saône et Rhône, la bourgeoisie est loin d’être suffisante.
Pour s’imposer, il faut commencer par rassembler la droite et le centre qui n’ont cessé de se déchirer depuis les années Michel Noir. Plus facile à dire qu’à faire. Le chemin ne sera pas facile pour Etienne Blanc que ses adversaires commenceront par classer comme un tenant d’une droite dure. Qu’importe que la réalité soit bien différente. On entend déjà ceux qui ne manqueront pas de rappeler qu’il a été le premier vice-président de Charles Millon et qu’il est aujourd’hui celui du très clivant Laurent Wauquiez.
Etienne Blanc qui est toujours maire de Divonne devra également faire oublier le précédent de Dominique Perben qui n’a jamais réussi à se débarrasser de son costume de parachuté. Enfin, il aura 65 ans pour les municipales de 2020 ce qui peut constituer un handicap au moment où la jeunesse d’un Emmanuel Macron a tendance à ringardiser ceux qui ont décroché leur premier mandat de maire voici bientôt trente ans et ont atteint l’âge de la retraite.
En attendant, Étienne Blanc est de plus en plus présent aux diverses manifestations lyonnaises. Les Denis Broliquier, Pascal Blache et Stéphane Guilland sont tout miel avec lui tout en espérant bien qu’il optera rapidement pour la Métropole, histoire de leur laisser le terrain libre sur la Ville.
Lui ou un autre après tout
Signaler RépondreEssayez de travailler avec la région en ce moment, tout le monde est aux abonnés absents. Un nullité ce Blanc je vous dis. Faut pas confondre Lyon et Divonne-les-Bains quand-même!!!
Signaler RépondreL'homme est bon, sérieux, efficace, bosseur ... ce sera un atout pour Lyon ...
Signaler RépondreAvec Caroline en face, l'Etienne risque de faire... chou blanc !
Signaler Répondreun bide signé d'avance ...
Signaler Répondrele meilleure c est monsieur buffet il vont ce prendre une grosse claque monsieur le parachute = blanc = perben bis
Signaler Répondrebon nombre de maire Lyonnais n'y sont pas né... et pourtant, ils sont plus légitime que ce monsieur... pour une réalité simple : ils habitent a Lyon
Signaler Répondrece monsieur n est pas de la métropole, il est de la campagne de l Ain...
nous ne recyclons pas vos poubelles! pour cela, vous avez les élections!
Cet homme a déjà 63 ans. A la fin de son mandat, il aura donc largement dépassé les 70 ans...
Signaler RépondreC'est donc ça le renouveau de la droite lyonnaise ?
Monsieur Etienne Blanc n'est pas originaire de l'Ain mais du Rhône. Il est né à GIVORS.
Signaler RépondreRetour au source pour lui et bon débarras pour l'Ain.
Pourquoi on ne fait pas avec les bons issus de lyon ? Blache, Broliquier ?
Signaler RépondreDivonne... c est pas dans l 'Ain?
Signaler Répondrec est quoi le rapport avec la métropole lyonnaise???
ce type est un parachuté, un carriériste comme on en voit tout le temps!!!! Son discours et les actes qui vont en découler sont exactement ce que les français ne veulent pas voir: de l entre soi, la politique entre copain... tout cela toujours au détriment des principaux intéressés : les citoyens!
Même mme Collomb est plus légitime que lui... c est pour dire!!
si la droite veut perdre les élections, c est le meilleur candidat!!!!
Le plus sûr moyen de perdre : un bon parachutage !
Signaler Répondreencore un parachuté.... DIVONNE n 'est pas LYON
Signaler Répondre"Je rencontre des gens de la société civile pour bien comprendre les sujets de fond".
Signaler RépondreC'est sûr que s'il fait une campagne à la Wauquiez, basée sur les migrants, la défense de la ruralité et le 80 km/h, je ne lui prédis pas plus de 8% des électeurs du centre-ville de Lyon...