L'idée trottait depuis longtemps dans la tête des organisateurs, Antoine Roblot, David Eveillard et Philip Reichsrath. Le concept de cette exposition est "de recréer la rue à l'intérieur du bâtiment" :"Je me suis inspiré du Los Angeles Art Show pour créer cet évènement. Il n'y a pas vraiment de sens pour apprécier l'expo, mais nous avons fait en sorte de la scénographier et ça par contre ça vient de nous. C'est une expérience unique en France", insiste Antoine Roblot, ancien rappeur et passionné de Street Art. Pour lui, il manquait quelque chose dans la capitale des Gaules en matière de Street Art : "Alors oui on a les Nuits Sonores ou encore le Lyon Street Food Festival, mais il y a encore tellement de place à prendre dans l'univers du street art. Alors nous y sommes allés".
"Nous avons mis trois mois pour réaliser l'évènement et nous le faisons durer jusqu'au 29 juillet. Pour l'instant, c'est une réussite : en deux week-ends, nous avons eu près de 6 000 visiteurs et nous avons eu quelques réservations d'entreprises et d'associations qui veulent faire des soirées ici. Ça nous permet de financer le Zoo Art Show", souligne l'ancien rappeur. "Mais c'est avant tout une aventure familiale. Ma femme fait les ouvertures les week-ends, j'ai des amis de longues dates qui travaillent avec moi sur ce projet et nous avons surtout mis en avant la scène rhônalpine dans cette exposition", souligne l'organisateur.
Une exposition universelle
Le batiment du 61 rue de Créqui a été réaménagé et a subi des travaux pour pouvoir accueillir l'exposition : "Marc Pigeroulet, le propriétaire des lieux, nous a permis d'avoir ce cadre spécial mais qui se marie parfaitement avec l'esprit du Zoo Art Show. Sans les travaux, je pense que l'exposition n'aurait pas été la même", explique David Eveillard, l'un des organisateurs.
Deux étages sont donc occupés par les œuvres : sculptures, peintures ou encore photos. Le bâtiment a des airs d'usine désaffectée ce qui permet d'avoir des œuvres de grandes tailles, pour le plus grand plaisir du public. "Nous voulions que l'évènement puisse accueillir le plus large public possible, des enfants aux personnes âgées et pour les gens de n'importe quelle confession", insiste Antoine Roblot. Le troisième étage est, quant à lui, réservé aux évènements privés. La semaine l'exposition n'est pas ouverte au public, seules les entreprises et les associations peuvent y accéder pour organiser des soirées.
Les week-ends, l'exposition est gratuite pour tous : "l'important était de proposer un évènement qui permettait un accès pour tous. On veut que les gens viennent sans appréhension à l'entrée, comme ça peut arriver dans les galeries classiques", insiste Antoine Roblot.
La majorité des œuvres est signée par des artistes français et internationaux, et est disponible à la vente. Attention toutefois aux dimensions de certaines…
Elle est terrible cette souris..
Signaler RépondreCe genre d'expo est trop rare à Lyon
Signaler RépondreAllez y
Merci aux organisateurs et mécènes qui sont derrière