Caroline Collomb était présente aux côtés de Georges Képénékian et David Kimelfeld - LyonMag
Caroline Collomb était venue spécialement pour l'événement, lors duquel, les seuls "Joyeux anniversaire" qui ont retenti étaient ceux des cheminots qui s'étaient réunis sur les berges du Rhône. Quelques étudiants et autres antifascistes avaient réussi à faire craquer des fumigènes dans le périmètre de sécurité établi par des CRS autour de la péniche. Après les départs de Georges Képénékian et de David Kimelfeld, venus pour la photo de groupe, le rassemblement s'est dissipé.
L'agitation qui avait lieu en dehors de la péniche, les élus, ont préféré l'ignorer. Seul quelques invités curieux, s'amusaient à observer les manifestants au travers des rideaux qui fermaient la salle où se tenaient les discours.
Premier bilan des députés souvent vus comme inexpérimentés au début de leur mandat
Il y a un peu plus d'un an, la plupart d'entre eux avaient leur carte du PS, du MoDem ou faisaient tout simplement partie de la société civile. Maintenant, ils ont un an d'expérience parlementaire à l'Assemblée et ont porté les projets de loi de La République En Marche. Sur des sujets comme les Etats généraux de la bioéthique à Parcoursup, la plupart de ces députés se sont formés sur le tas.
Face à une foule d'invités qui se marchaient dessus, les députés sont revenus sur leurs premières impressions : "ce qui m'a le plus marqué cette année, c'est la lourdeur des procédures parlementaires, le temps qu'il faut et tous les délais nécessaires qui enfreignent l'avancée des décisions. C'est pourquoi un des objectifs du mandat sera de simplifier cela", a tenu à souligner le député de la 1ère circonscription, Thomas Rudigoz. Pour Anne Brugnera, députée de la 4e circonscription : "cette première année, a été celle la découverte du fonctionnement de l'assemblée nationale. Je pensais que mon expérience d'élue locale allait m'aider mais en fait le fonctionnement est très différent".
Un sentiment partagé par la majorité des députés du Rhône. De plus, la vie à l'Assemblée apporte également une certaine exposition. Chose à laquelle une bonne partie des députés En Marche n'étaient pas habitués : "j'ai conduit un important travail durant la période des grèves étudiante. Grâce à celui-ci, j'ai découvert la médiatisation et l'univers des médias, plus particulièrement nationaux", a expliqué Anne Brugnera, membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation.
La grande diversité de profils au sein des 360 députés LREM et MoDem se trouve être un marqueur fort de cette première année de mandat pour les députés du Rhône : "la grande richesse de LREM se retrouve dans la diversité de sa majorité. La diversité du territoire est représentée comme jamais elle ne l'avait été avant à l'Assemblée", s'est vanté l'ancien maire du 9e arrondissement, Hubert Julien-Laferrière. Anne Brugnera s'en est également satisfait : "notre groupe LREM a comme particularité de mêler tout un ensemble de profils très différents et cela aussi a été une grande découverte car les parcours de chacun de nos députés nous ont permis de trouver un consensus et un équilibre intéressant".
Cette diversité et ce manque d'expérience avaient pu en faire douter plus d'un sur la pérennité du projet d'Emmanuel Macron. Cependant, Yves Blein, député de la 14e circonscription défend le fait que "l'équipe des députés LREM a appris très vite contrairement aux appréhensions de certains qui poussaient à dire le contraire il y a un an".
"C'était une première année à la fois de la découverte et de l'apprentissage"
Bruno Bonnell, député particulièrement connu pour ses projets en tant qu'entrepreneur dans les nouvelles technologies a constaté que : "c'était une première année à la fois de découverte et d'apprentissage. Ce qui est incroyable c'est le fait qu'autant de nouveaux élus soient capables de s'assembler pour voter autant de loi. Cette année a été exceptionnelle".
Cette unité au sein du groupe a tout de même été nuancée lors de la soirée anniversaire par certains députés. Des tensions et des désaccords animent tout de même le groupe. Tensions adoucies par la douce musique de fond qui accompagnait les discours des parlementaires. D'ailleurs, ces désaccords n'ont pour autant pas empêché que « des votes majeurs [aient] marqués cette année", a rappelé Anne Brugnera : "c'est le cas de la loi finance. Grâce à elle, notre pays a retrouvé sa place au sein de l'Europe. Comme dirait monsieur le président, 'France is back'".
En effet, malgré un temps de parole limité à trois minutes chacun, les députés n'ont pas oublié de souligner les mérites du président et de la France depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir : "la France a redoré son blason grâce à des réformes et des travaux de fonds. Seulement, si à la fin du mandat on veut être fier de notre travail, il va falloir garder les manches relevées et rester vigilant à ce que les anciens clivages ne reviennent pas", a tenu à souligner Blandine Brocard, députée de la 5e circonscription.
Cette idée a été également soutenue par Bruno Bonnell : "ce mandat est un marathon dont il faut apprendre les codes et pour l'instant nous en sommes qu'au huitième kilomètre. A la fois il faut aussi qu'on commence déjà à préparer la suite de ces cinq ans". Comme quoi, la crainte d'une retombée du mouvement En Marche ! se fait tout de même ressentir du côté des députés du Rhône
Justice sociale, Parcoursup, agriculture, un ensemble de défis encore à relever
A commencer par les inégalités sociales ! Les anciens socialistes en ont fait leur thématique principale : "face aux grands défis du 21e siècle, le réchauffement climatique, la santé, la pauvreté, et bien d'autres, on se doit de tout faire pour réduire les inégalités", a martelé Hubert Julien-Laferriere (membre du PS de 1980 à 2017). Ce dernier a été soutenu par Jean-Louis Touraine, l'"ancien de la bande" de députés LREM qui "appelle au rassemblement pour que les gens soient plus optimistes d'abord mais surtout pour faire en sorte qu'il y ai davantage de justice sociale".
Les deux élus ont été rejoints sur cette problématique par Cyrille Isaac-Sibille, seul député MoDem du Rhône : "la différence d’espérance de vie en France est de treize ans et celle-ci est due à tout un ensemble de critères sociaux et sanitaires. S'il y a donc deux injustices contre lesquelles nous devrions nous battre lors de ce mandat, ce seraient les inégalités face au soin et la scolarité".
En parlant de scolarité, la mise en place de Parcoursup n'a été que très peu évoquée sur scène lors des discours solennels lors desquels, des photos des députés en actions défilaient sur un écran. Une fois sortie de scène, au moment d'arroser ce premier anniversaire de mandat, Anne Brugnera a bien accepté d'approfondir le sujet de l'orientation post bac. Cette dernière a expliqué ne pas être perméable à une possible évolution du système Parcoursup : "cependant, on est même pas encore à une année scolaire de fonctionnement, il faut qu'on laisse le temps au dispositif d'aller à la fin de cette année. Ce n'est que lors de la rentrée universitaire en octobre que nous pourrons dresser un premier bilan et apporter des modifications".
Pour répondre à l'ensemble des mouvements d'étudiants, d'agriculteurs et de cheminots, Bruno Bonnell a concédé que : "le pays veut qu'on aille plus loin. Cependant, il faut qu'il comprenne qu'à ce stade, nous avons en place les fondations [de notre politique]. Au bout des quatre années qu'il nous reste, on pourra se prélasser au quatrième étage de notre édifice politique. Or, pour cela, il faut bousculer et mettre les choses sur la table. La seule chose que l'on ne doit pas bousculer, c'est la table".
On l'aura compris, les députés LREM du Rhône sont plutôt fiers d'eux. Devant une foule de militants et élus, ils ont promis de passer la seconde pour ne pas rester à quai en 2022. Pour cela, il faudra que la patronne du parti dans le département, Caroline Collomb, rappelle à certains parlementaires un peu fantomatiques que l'électeur a besoin de savoir ce qu'il fait de ses journées. A l'image de Danièle Cazarian, députée de la 13e circo, absente lundi soir.
vous brader la france au privee bravo pour le vote des aeroports de paris au prive conssesion 70 ans
Signaler Répondrejai honte pour vous et vous rendrer des comptes surement pour haute trahison
Ce ne sont pas des marcheurs mais de bons lécheurs !!
Signaler RépondreOui surtout à 20.000€ par mois !
Signaler RépondreElle faisait ce qu'elle fait toujours cette police là. Elle a obéit à ses chefs, et à rien d'autre.
Signaler Répondremais que faisait la police municipale en privatisant une partie du quai pour un rassemblement politique ?
Signaler Répondre'année de découverte et d’apprentissage".
Signaler RépondreIl n'y a pas beaucoup de jobs où tu as un an pour apprendre le taf....
Ces députés LREM ne doutent de rien, sont fiers de leur travail. L'auto-satisfaction ne fait pas de mal.
Signaler RépondreLa réalité du travail fourni n'est malheureusement pas aussi belle qu'ils veulent nous le faire croire.
J’espère que ceux qui ont voté pour ces apprentis se sentent un peu coupable
Signaler RépondreCes pseudos députés néophytes sont des ersatzs !
Signaler RépondreNe cherchez pas le deputé de la 6eme!!!!
Signaler RépondreIl est sur LCI en ce moment meme pour parler d un sujet qu il maitrise : la SNCf et les syndicats
Y a pas a dire, on a vraiment des stars!!
Euh il n'y avait pas le choix... eux ou les châtelains du KKK.
Signaler Répondre"première année de découverte et d'apprentissage" LOL LOL
Signaler RépondreDécouverte d'un monde que presque TOUS ignoraient, découverte des réalités du peuple au quotidien, de la vaisselle de l'Elysée qui ne plaisait plus au prince des lieux (500 000€ je crois !!!!!), des députés aux abonnés absents quand on leur adresse un mail...Un melting pot de socialo, de communistes déçus, de LR, du nouveau centre, de l'ancien....Bref une pantalonade, de la tartufferie.
Quant à l'apprentissage, il ne leur aura fallu pas longtemps pour savoir manier la langue de bois et la calculatrice (APL, retraites, taxes diverses....). Tout ce la est en fait la politique, la nouvelle politique avec, en tête un prince qui se la joue, en public avec sa gérontologue...
Il fallait faire les bons choix l'an dernier, on vous aura prévenu..
C'est pour fêter les 5e d'apl en moins ?
Signaler RépondreC'est sûr que pour un député, 5e, c'est rien.
Pour une personne au RSA, au SMIC, c'est autre chose....
'La Raie Publique En Moonwalk".
par nos impots
Signaler RépondreC'est pas de la provocation votre truc...Sur la péniche que vous ne payez rien et le rien c'est avec nos impôts..
Signaler RépondreHonte à vous !
Et je parle même pas du refus de ces zozos de parlementaires En Marche de recevoir les administrés, j'ai du personnellement aller à Villefranche...
Incroyable....
c est vrai qu ils sont très sympa ces marcheurs!!!
Signaler Répondretoujours la pour écouter le peuple
... en même temps, au coeur de la discussion de la loi, est ce qu ils ont écouté les manifestants???? NON
maintenant que le texte est voté, c est facile...
par contre ils n ont toujours pas compris que les français on vu qu'ils se faisaient avoir!!
il ne fallait dépenser l argent de la vaseline dans de la vaisselle et des avantages ... on la sentit passer.... et le pire, c est que ça va continuer
"L'agitation qui avait lieu en dehors de la péniche, les élus, ont préféré l'ignorer." Il a échappé à Lyon Mag que les députés ont reçu en privé une délégation des manifestants juste avant le début de la soirée.
Signaler Répondretoi t'es pas de la REM mais on sait ton niveau de français
Signaler Répondrepseudo à revoir: Néophyte avec "y"
Pour des députés fatigués par le travail parlementaire, nos élus avaient bonne mine. Il est vrai que nous n'avons pas hérité des plus assidus.
Signaler RépondreLa république en marche, c'est une véritable pantalonade. Il n'y a aucune différence entre ce prétendu nouveau monde ou nouvelle façon de faire de la politique et l'ancien monde qui est couramment dénoncé. Il n'y a qu'a regarder la photo.
La langue française est bien en voie de disparition,c’est certain.
Signaler RépondreUn ou 2 savent à peine lire ou écrire correctement ! La REM devrait s'appeler la RDN ! Republique des nuls !!
Signaler RépondreTout cela paye par qui ?
Signaler Répondre