Après une courte victoire face à l'Australie, les hommes de Didier Deschamps espèrent venir à bout du Pérou à 17h. Un nouveau succès permettrait d'envisager très sérieusement la qualification, voire la première place du groupe.
La rencontre aura une saveur bien plus forte pour les Péruviens, absents de la compétition depuis 1982. Imaginez alors la ferveur sud-américaine pour le ballon rond alliée à l'absence d'une équipe à la Coupe du Monde depuis plusieurs décennies. Les supporters de moins de 35 ans des Incas n'ont jamais vu leur nation évoluer au Mondial.
C'est le cas d'une grande partie des 200 Péruviens qui vivent actuellement à Lyon. Comme Erika, professeure de langues, qui a vibré samedi malgré la défaite du Pérou contre le Danemark. Et qui compte bien remettre ça ce jeudi, aux côtés de son compagnon français. "Il sera pour le Pérou lui aussi, il n'a pas le choix", se marre la native de Lima. "Moi je ne suis pas du tout tiraillée, c'est le Pérou à 100% ! Parce qu'on n'est pas habitué à le voir au Mondial. On ne peut pas être à 80% pour le Pérou et à 20% pour la France. Vous, vous la disputez tout le temps cette coupe !", poursuit la jeune femme qui mise, "réaliste", sur un score nul de 1-1.
Albert envisage lui-aussi un match nul mais sans but. "Comme ça, personne ne sera incommodé après le match". Le Péruvien, médecin dans son pays, passe son diplôme en France. Samedi, il avait vécu "une sensation nouvelle, une émotion touchante avec beaucoup de joie" quand l'hymne de la Blanquirroja a résonné. "Je suis en France depuis deux ans, j'ai adopté vos habitudes, mais ce soir, je serai supporter de mon pays", glisse Albert, qui, diplomate, sera "aussi content" si la France l'emporte.
Victoire, nul ou défaite, les Péruviens de Lyon retrouveront vite le sourire. Ce dimanche, lors des fêtes consulaires, leur association franco-péruvienne Sonnco Llacta partagera avec le public lyonnais leur culture et leurs danses traditionnelles dès 15h. Pour ne pas faire mentir le proverbe local : "que celui qui veut vivre heureux ne se taise pas".
Et ben j'espère que tu vas pas baisser ton slip et vibrer pour ton pays maintenant qu'on les a éliminé...
Signaler RépondreJ'étais à Cusco, en novembre dernier lors de la qualification du Pérou. Ayant quelques traits de ressemblance avec Ricardo Gareca, j'ai eu droit à des séries de selfies pour le restant de mon séjour. J'ai adoré le fair-play des péruviens. Ce soir, je vibrerai aussi pour le Pérou.
Signaler RépondreJe vibrerai surtout pour de belles actions, de belles compositions collectives, des deux équipes.