Onze personnes sur les 17 initialement soupçonnées de faire partie d'une vaste corruption de policiers à Vénissieux sont concernées par les réquisitions selon l'AFP.
Parmi elles, six fonctionnaires mais aussi Miloud Hammoud, chef d'entreprise vénissian à la réputation sulfureuse.
Lorsque l'affaire, motivée par un renseignement anonyme, éclate en 2012, soit un an après celle de Michel Neyret, les policiers en question étaient soupçonnés d'avoir aidé à plusieurs reprises leur ami Miloud Hammoud. Contrôle routier sans conséquence, interpellations évitées, renseignements donnés sur des mandats d'arrêt ou des gardes à vue...
Le Vénissian et deux de ses frères auraient bénéficié à plusieurs reprises des largesses des fonctionnaires. Les enquêteurs soupçonnaient ensuite le dirigeant d'une société de matériel high-tech à Chaponnay de faire des cadeaux aux policiers en piochant dans sa marchandise.
"Il faudrait faire une loi qui interdit d’être copain avec un policier. Parfois on leur vendait une télévision, peut-être à prix coûtant et toujours avec facture, on rendait service", nous avait expliqué en 2012 Smail, le 4e frère pas concerné par l'affaire.
Des faits de corruption qui n'ont été retenus que pour un seul policier. Les autres ont fourni des factures des téléphones acquis chez Miloud Hammoud. Ils seraient donc poursuivis pour avoir aidé les Hammoud sans obtenir de contrepartie.
Pour l'aîné de la fratrie, l'abus de confiance a été retenu, puisqu'il revendait des téléphones voués à être détruits. Les enquêteurs ont également creusé la piste des abus de biens sociaux. L'ancien président de l'AS Minguettes aurait fait financer par ses sociétés diverses dépenses personnelles, et notamment des travaux dans sa maison ou l'achat d'un abonnemment au Club des Cents au stade de Gerland lorsque l'OL y évoluait.
Achbed miloud...
Signaler RépondreEt pour l instant les vrais corrompus passent à travers
Signaler Répondre