Une marche blanche était organisée au départ de l'école maternelle Antoine Godard où étaient scolarisées Allyah et Lina avant qu'elles ne soient assassinées. Et 300 personnes s'étaient retrouvées pour dire adieu aux victimes, inhumées à Angoulême d'où est originaire leur père.
En tête de cortège, les camarades des enfants de 3 et 5 ans, avec des roses et des dessins déposés ensuite devant les logements de la gendarmerie.
Pour rappel, les causes exactes de la mort des enfants sont toujours inconnues. Les résultats des analyses réalisées après les autopsies ne sont toujours pas connus. Quant à la mère, principale suspecte, elle nie les faits mais a été mise en examen et écrouée à Corbas. Elle aurait profité de l'absence du père gendarme tout le week-end pour tuer ses filles.