"H7" sera donc le nouveau nom de cette halle avec un grand "H". Le "7" faisant référence aux diverses activités qui se sont succédées au sein de cette ancienne usine de chaudronnerie datant du dix-neuvième siècle. Transformé en paintball dans les années 2000, l'édifice avait été racheté par la mairie de Lyon en 2014.
Labellisée "French Tech" en 2015 pour être devenu le deuxième pôle numérique de France, la Ville de Lyon avait alors désigné la Halle Girard pour devenir le lieu-dit "Totem" des nouvelles technologies de la région d'abord, mais aussi du pays.
Ainsi, à la suite des travaux qui devraient prendre fin en avril 2019, "H7" deviendra un incubateur géant pouvant abriter jusqu'à 350 start-ups. Et ce, sans empiéter sur l'histoire du lieu : "le nom change, mais nous souhaitons conserver cette halle dans son jus et sa dimension patrimoniale tout en le projetant dans l'avenir", commente Karine Dognin-Sauze, responsable de l'innovation et du développement numérique au sein de la Métropole. Pour rappel, sur les 11,6 millions d'euros investis dans la rénovation de l'édifice, 3,2 millions d'euros sont financés par la Région. Les 8,4 millions restant sont pris en charge par la Métropole de Lyon.
Des start-ups encouragées à se lancer à l'international
Les enjeux et missions qu'impliquent ce projet sont et seront cogérés par trois identités que sont le Groupe SOS, Arty Farty, Axeleo et Lyon French Tech. Ainsi, ces quatre entités, désignées à l'époque par l'ancien maire de Lyon, Gérard Collomb, aideront les start-ups à s'ouvrir sur l'Europe et le monde.
Cette dimension d'ouverture des start-ups de H7 à l'échelle européenne semble primordiale pour Karine Dognin-Sauze : "nous sommes en train de réfléchir sur ce qu'il faudrait mettre en place pour faire émerger les champions européens de demain pour donner le change aux européens et aux entreprises asiatiques. D'ores et déjà, des programmes d'accélération et de création de fonds sont en train de se faire [au sein de l'Union Européenne]. Et nous, notre idée est de mettre ceci à la portée locale de nos entrepreneurs pour éviter qu'ils aient à se rendre obligatoirement à Bruxelles et leur fournir le même accès aux marchés internationaux mais depuis Lyon".
"Cette halle ne sera pas un lieu de résidence"
Entre 2017 et 2018, 16% d'entreprises supplémentaires ont vu le jour au sein de la métropole lyonnaise. C'est pourquoi cette halle s'affiche comme un moyen d'encourager l'effervescence entrepreneuriale de la région : "H7 ne sera pas forcément un lieu de résidence. Vous aurez des entreprises qui vont venir ici, mais on reste surtout sur une logique de flux. Les entreprises viendront ici parce qu'elles souhaitent rencontrer et faire, sans résider pour autant ici. De plus, nous nous attendons à ce que cette halle crée un effet de 'halo' dans tout le quartier. Nous avons le campus numérique de la région qui est à proximité mais également beaucoup de potentiel de création de futures entreprises qui pourront également interagir avec ce lieu", tient à préciser Karine Dognin-Sauze.
H7 sera "aussi un lieu de foisonnement avec beaucoup de potentiel qui va catalyser les forces vives ici", explique la vice-présidente de la métropole. Divers événements communautaires grand public ou encore privés et "corporate" seront organisés sur les 5 000 m² que composent H7. Pour rappel, la Halle Girard était depuis 2014 devenu un haut-lieu des Nuits Sonores.
Et nos clowns de la Métropole ont ils prévu à Confluence une aire pour les spectacles de cirques et pour la vogue...??
Signaler RépondreBeaucoup de pognon, zéro idée.
Signaler RépondreAvec, il faut le noter, des pilotes dans l'avion qui n'y connaissent rien de rien.
Un "incubateur de start-up : encore un "machin-chose" qui va coûte au contribuable, et qui a d'ailleurs déjà coûté. "Incubateur de start-ups" : ça permet aux élux de se faire plaisir à peu de frais, ça fait "djeune", mais c'est aussi totalement creux.
Signaler RépondreQue de masturbation intellectuelle !
Signaler RépondreIls ne savent plus comment dépenser notre argent.
qu'est ce que l'équipe métropolitaine ne ferait pas pour vendre le quartier de la Confluence.... Après les pages dans le Progrès voici la halle Girard haut lieu de la culture "disruptive"! (Il n'y a qu'à voir la photo ceux de droite sont les mêmes que ceux de gauche mais avec la chemise en dehors du pantalon en moins)
Signaler RépondrePlutôt que sésame ouvre toi, il faut dire "rayonnement international" pour ouvrir la caverne aux trésors de la métropole