Ses pires craintes avaient été confirmées par Gérard Collomb qui, annonçant la création d'une association politique "Prendre un temps d'avance", officialisait presque son retour programmé à Lyon en 2020.
Pourtant, le ministre de l'Intérieur l'avait juré : David Kimelfeld était son dauphin et devait diriger, au choix, Ville ou Métropole.
Selon les Potins d'Angèle, le maire du 4e arrondissement cherche donc une solution pour conserver ce qui lui avait été promis.
L'ancien socialiste devenu macroniste après avoir été un peu poussé par Gérard Collomb se serait rapproché de ses précédents camarades dont il fut le premier secrétaire fédéral. Une réunion entre David Kimelfeld et le leader PS à la Région Jean-François Debat se serait déroulée il y a une dizaine de jours à l'Hôtel de la Métropole. Et il aurait été question d'accords électoraux en vue des élections métropolitaines prévues dans deux ans. Et pas forcément pour que les socialistes se rangent derrière Gérard Collomb...
Mais les murs de la Métropole ont des oreilles restées fidèles à leur ancien président. Et la tenue de cette réunion secrète est remontée jusqu'à la place Beauvau. D'où l'officialisation de "Prendre un temps d'avance", qui forcerait les élus indécis à prêter dès aujourd'hui allégeance à Gérard Collomb plutôt qu'à David Kimelfeld. Sous peine de disparaître politiquement en 2020.
Selon nos confrères, les plus fayots ont déjà dégainé leur téléphone pour rassurer l'ancien maire de Lyon.
Je vous remercie d'avoir rafraîchi la mémoire des lyonnais.
Signaler RépondreCes politiques soumis au dictat de monsieur Collomb ne méritent que mépris.
Espérons que ces faux socialistes mais vrais arrivistes en particulier la famille Collomb et monsieur Kimelfeld auront la joie de goûter à la défaite aux prochaines élections.
Mais pourquoi l'actuel président de la métropole ne tient pas ce coucou à distance officiellement ? Ce baron n'a plus droit de cité depuis qu'il a enfin eu ce qui le désespérer de ne pas encore avoir eu jusque là : un minster of police !
Signaler Répondre"le maire du 4e arrondissement cherche donc une solution pour conserver ce qui lui avait été promis"
Signaler RépondreSi ça a été promis par Sa Collomberie, il n'a aucune raison de se faire du souci le Kim, non ?
Petit souvenir du 17/01/2017, l'appel des traites, avec KIMELFELD comme chef de file :
Signaler Répondre'«Nous sommes conscients que ce choix peut surprendre. Nous le faisons toutefois en responsabilité, convaincus que les valeurs que nous portons sont aujourd’hui mieux défendues par un candidat extérieur à la primaire: Emmanuel Macron», affirment-ils.
Ce manifeste intitulé «les socialistes avec Macron» est signé par de nombreuses figures de la métropole lyonnaise, menées par le sénateur-maire de la ville Gérard Collomb, soutien de la première heure du fondateur du mouvement En marche!.
«Chacun sait bien qu’il n’existe aucune chance pour un candidat sorti de la primaire, non seulement de l’emporter, mais même d’être présent au second tour», assurent, lapidaires, les signataires, parmi lesquels David Kimelfeld, maire du 4ème arrondissement de Lyon, premier vice-président de la Métropole et premier secrétaire fédéral.
«Nous comprenons que des militants socialistes, des Français de gauche, puissent faire un autre choix. Nous leur disons que nous devrons nous retrouver dès après la primaire autour d’Emmanuel Macron et leur donnons rendez-vous dès le 4 février au Palais des Sports de Gerland», écrivent-ils.
«Notre conviction, c’est que nous vivons une recomposition politique majeure comme on n’en n’avait plus connue depuis le congrès d’Épinay».
«La première raison qui nous conduit à soutenir Emmanuel Macron, c’est la cohérence de son programme, le seul qui s’adresse à tous les Français et non à une frange particulière de l’électorat, le seul qui soit pensé pour gouverner et non pour emporter le scrutin d’un camp», relèvent les signataires.
Emmanuel Macron avait lui-même appelé la semaine dernière les socialistes à le rejoindre, «sans même attendre le résultat de la primaire» du PS et des alliés.
LES 46 SOCIALISTES DU RHÔNE QUI REJOIGNENT MACRON
- Abdel Achache, adjoint au maire du 3ème arrondissement de Lyon
- Florence Asti-Laperrière, conseillère municipale d'Ecully, secrétaire fédérale
- Pascal Belon, secrétaire de section
- Samia Belaziz, conseillère municipale de Villeurbanne, conseillère déléguée de la Métropole de Lyon
- Geoffroy Bertholle, adjoint au Maire du 4ème arrondissement de Lyon
- Romain Blachier, adjoint au Maire de 7ème arrondissement de Lyon, conseiller métropolitain, membre du bureau fédéral
- Emmanuel Buisson-Fenet, membre du bureau fédéral
- Anne Brugnera, adjointe au Maire de Lyon, président du groupe socialiste et apparentés à la Métropole de Lyon
- Loïc Chabrier, adjoint au Maire de Villeurbanne, conseiller métropolitain, secrétaire fédéral
- Caroline Collomb, secrétaire de section (Lyon 5e)
- Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon
- Guy Corazzol, adjoint au maire de Lyon, secrétaire fédéral
- Christian de Salins, adjoint au maire du 5ème arrondissement de Lyon
- Christophe Dercamps, adjoint au maire du 4ème arrondissement, conseiller métropolitain
- Izzet Doganel, adjoint au maire de Bron, secrétaire fédéral
- Jean-Baptiste Ducatez, conseiller municipal de Genas
- Alain Focachon, secrétaire de section (Pierre-Bénite)
- Pierre Fronton, adjoint au maire du 3ème arrondissement de Lyon
- Béatrice Galliout, 1ère Adjointe du 5ème arrondissement de Lyon, Conseillère métropolitaine
- Mina Hajri, adjointe au maire du 9ème arrondissement de Lyon
- Saïd Intidam, adjoint au maire du 5ème arrondissement de Lyon
- Brigitte Jeannot, adjointe au maire de Givors, conseillère métropolitaine, secrétaire fédérale
– Hubert Julien-Laferrière, maire du 9ème arrondissement de Lyon
- Prosper Kabalo, premier adjoint au maire de Villeurbanne
- Georges Képénékian, premier adjoint au maire de Lyon, conseiller délégué de la Métropole de Lyon
- David Kimelfeld, maire du 4ème arrondissement de Lyon, premier vice-président de la Métropole de Lyon, premier secrétaire fédéral
- Ali Kismoune, conseiller municipal délégué de Lyon
- Michel Le Faou, adjoint au maire de Lyon, vice-président de la Métropole de Lyon
- Bruno Lebuhotel, conseiller métropolitain
- Franck Levy, conseiller municipal délégué de Lyon - Karim Matarfi, adjoint au maire du 8ème arrondissement de Lyon
- Catherine Neraudeau-Mardon,
- Gérard Nicolas, militant du 1er arrondissement
- Sarah Peillon, conseillère métropolitaine, secrétaire fédérale
- Narjes Rubat, secrétaire fédérale
- Maud Roy, adjointe au maire du 3ème arrondissement de Lyon
- Ronald Sannino, conseiller métropolitain
- Valérie Schell, adjointe au maire du 4ème arrondissement de Lyon
- Joël Serafini, militant dans le 2ème arrondissement de Lyon
- Maud Sgorbini, première adjointe au maire du 9ème arrondissement de Lyon
- Alain Sitbon, militant à Rillieux-la-Pape
- Jérôme Sturla, conseiller municipal de Décines, conseiller métropolitain, secrétaire fédéral
- Jean-Louis Touraine, député du Rhône, conseiller municipal de Lyon
- Aline Voisembert, secrétaire fédérale
- Virginie Varenne, adjointe au maire du 4ème arrondissement de Lyon, conseillère métropolitaine
- Grégory Virga, militant du 4ème arrondissement de Lyon.'
Organiser une telle réunion dans les murs de la Métropole, il faut être carrément idot. Cela ne m'étonne pas de JF Debat mais je pensais D Kimelfeld un petit peu plus fin.
Signaler RépondreDavid KIMELFELD est avec Gérard COLLOMB la personne qui tué la fédération du Rhône. Pendant la campagne présidentielle il était alors le 1er fédéral et bien qu'il est annoncé sa mise en retrait pendant cette période il avait toute l'attention de beaucoup de militants PS pour participer au flingage de la campagne de HAMON. Ce n'est qu'après les législatives que Kimelfeld démissionna du PS. Kimelfeld et Collomb des hommes de pouvoir pour eux et leurs amis mais en aucun cas des hommes de convictions.
Signaler RépondreEn 2020 les lyonnais doivent éjecter l'un et l'autre.
Jusqu'où les électeurs métropolitains vont ils continuer à se faire berner par de la combine à COLON ?
Signaler RépondreCes gens là, traitres jusqu'à l'os, se servent avant de servir
Signaler RépondreRien à foutre de ceux pour qui ils sont censés servir
Puisqu'ils sont élus, ils se croient tout permis, y compris de se renier eux mêmes, mais bien sûr, sans se démettre comme le moindre des citoyens honnêtes devrait le faire
c est beau les hommes de convictions!
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