Le tout jeune futur président du nouveau parti "Mouvement Radical - Social et Libéral" s’entretient avec les journalistes. Un militant s’en approche, chapeau de soleil et grand sourire pour rappeler que les choses sérieuses commencent. Faisant mine de prendre le journaliste présent pour un futur encarté du nouveau parti, le militant apostrophe l’homme du jour : "Jonathan tu vas être élu, pas la peine de faire des cartes [recruter des adhérents "fictifs" qui votent pour celui qui les as recrutés, ndlr] dans la rue".
Jonathan Bocquet sourit : "C’est vrai que si je suis élu avec le vote d’Edouard Herriot ça va faire bizarre". Derrière le trait d’humour, la référence à Edouard Herriot n’est pas anodine. Maire de Lyon de 1905 à 1957, il est aussi et surtout une figure historique d’un parti radical et radical socialiste qui fut une force centrale de la IIIème et IVème République.
Mais depuis 1972, le parti d’Edouard Herriot né en 1902 avait fini par se diviser entre les radicaux de gauche (aujourd’hui Sylvia Pinel) et les radicaux valoisiens ("de droite", Laurent Hénart). Ces 47 années de scission auront pris fin dans l’ensemble de la France en décembre 2018, et dans la Métropole et le Nouveau Rhône ce 7 juillet 2018. Les militants de la Métropole entérinent ce jour l’arrivée d’un nouveau président - Jonathan Bocquet pour la Métropole - et une nouvelle, Nadine Baudet, pour le Nouveau Rhône.
Après l’élection des Président(e)s, les bureaux sont aussi soumis au vote. Le bureau de la Métropole comptera ainsi deux nouveaux Vice-Présidents : Patrice Schoendorff et Jean-François Auzal, une secrétaire générale, Katia Buisson et une trésorière, Marjorie Mullin.
Dans son discours de profession de foi, Jonathan Bocquet (seul candidat au poste de Président de la fédération du nouveau parti après que Xavier Simond, le dynamique mais râleur adjoint au sport du Maire du 6e arrondissement Pascal Blache, eut décidé de ne pas concourir) rappelait les grandes lignes de son programme : "le parti radical a longtemps été un laboratoire d’idées, où la gauche et la droite ont puisé abondamment les rares innovations politiques de ces dernières années (…) Nous pourrons exister en avançant des idées fortes autour de nos principes fondateurs (l’éducation et de la laïcité, des libertés individuelles et de la justice sociale)".
Vaste programme pour une possible renaissance lyonnaise.
C'est vrai les gones, nous avons gagné et pulvérisé les Valoisiens et alors ? Nous avons su utiliser les règles du jeu.
Signaler RépondreIls sont gonflés... Se prendre pour les successeurs et héritiers d'Herriot !!! C'est l'histoire détournée au profit de petits ambitieux sans envergure.
Signaler RépondreQuant à l'ex-president Schoendorff de la fédération du parti radical Valoisien lyonnais, il n'a cessé depuis son élection en 2016 de liquider le parti valoisien en faisant fuir toutes les bonnes volontés et les compétences de la société civile. Aujourd'hui, tout seul, il retrouve sa vieille gauche ringarde pour un "plat de lentille ".Il parlait publiquement en son temps de trahison à propos d'Henart, son président national ;et lui,alors ?
Auzal a bien manoeuvré.
Le nombre d'adhérents n'a jamais fait la qualités d'une enseigne.
Signaler RépondreSinon il faudrait décerner 3 étoiles à mc Donald
Avec les épousailles locales de cette nouvelle formation qui devient MRSL (Mouvement Radical Social Libéral) quel va être la position du nouveau Président aupres de ses amis du Poing Commun ? Avec notamment Eliott Aubin qui est beaucoup plus à gauche que Libéral.
Signaler RépondreLes deux groupes à la Metropole ainsi qu' au Conseil Régional Auvergne Rhone-Alpes, vont ils rester avec l'appellation Parti Radical de Gauche ou changer de nom en MRSL - Mouvement Radical Social Libéral ?
Les radicaux .....MDR combien de militants à jour de cotisation? Un parti de veilles fesses maconniques????
Signaler RépondrePitresque !
Signaler RépondreLa seule chose qui m'intéresse, dans cet article, c'est de comprendre comment des personnes sensés peuvent encore croire dans ce machin ???
Signaler RépondreStupides ? Arrivistes ? En manque d'affection ?
La stratégie de ce machin, semble reposer sur :
"on pique des voix aux adversaires de nos amis, pour qu'ils conservent le pouvoir et nous renvoient l'appareil."
Maintenant vous savez et ne vous faites pas piéger.
Oui, que de gesticulations et de reniements pour en arriver là. Tout ça pour ça..
Signaler RépondreTrahison et complot sont les 2 mamelles de cet épiphénomène.
Ce Mouvement ne fait pas rêver et même, sent le moisi.
Restez avec le nom de PRG et au moins vous serez en accord avec vous même.
Les beaux discours récents de certains montrent que l'éthique et le sens moral ne font pas partie intégrante de leur univers.
Il est vrai que les promesses n'engagent que ceux qui les entendent.
Gouverner pour s’empifrer ,vous avez tout compris. Sinon, pour la France et les français ? Ils s’en fouttent royalement. Nous sommes tous en fait ,des putes de l’etat. Bon, c’est pas tout ,il faut que j’aille bosser pour TOUS ce qui ne font rien .
Signaler RépondreC'est la fête aux prévisions de comptoir
Signaler RépondreLe PR . parti radical ....ventre mou sur la même lignée que LREM.
Signaler RépondrePas d'idée mais veut une part du gâteau.
Le PR de l’extrême pourra s’allier avec les islamistes sa fera le P R I LE PARTI RADICAL ISLAMISTE qui rentrera bientôt en politique.
Signaler RépondreLa vieille gauche est de retour !Bocquet, Auzal, Buisson du Parti Radical de gauche (PRG) et Schoendorff et Mullin, ex PRG, "gauche moderne ".
Signaler RépondreLes authentiques du Parti Radical Valoisien ont été écartés par un jeu de dupes bien ragoûtant qui déshonore leurs auteurs.
Au final, Auzal et Schoendorff, même famille, même ADN. !
En fait, le PRG s'est relouké en Mouvement Radical social libéral.
Honte, tristesse