"Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés". Avec Gérard Collomb, on n’est finalement jamais surpris. Quand il se choisit une ou un dauphin, on peut être certain qu’il ne tardera pas à la ou le ranger au rayon des accessoires inutiles.
On se souvient du sort réservé à Hubert Julien-Laferrière, Najat Vallaud-Belkacem ou Nathalie Perrin-Gilbert. Dernière victime en date de la malédiction des chapeaux à plumes : David Kimelfeld.
La chute de l’enfant chéri n’est plus un secret. Reste à vérifier si le désamour est passager ou si la rupture est définitive entre l’actuel ministre de l’Intérieur et celui qu’il a installé dans le fauteuil de président de la Métropole. Tout avait pourtant bien commencé entre les deux nouveaux meilleurs amis.
Aux yeux de Gérard Collomb, David Kimelfeld a l’immense mérite d’être chef d’entreprise. Séduit par son dynamisme, il lui confie en 2008 la vice-présidence à l’économie au Grand Lyon et le pousse à la mairie du 4e arrondissement après avoir débarqué un Dominique Bolliet coupable d’avoir perdu les élections cantonales au bénéfice des écologistes. C’est le genre de faute que Gérard Collomb ne pardonne pas.
David Kimelfeld apparaît de plus en plus comme le possible successeur. La confiance entre les deux hommes est telle que Collomb le propulse à la tête de la fédération PS. En 2016, il officialise son statut de dauphin ; il explique publiquement que Kim a vocation à s’asseoir dans le fauteuil de maire de Lyon quand Collomb lui-même restera président de la Métropole. Quand il choisit de soutenir Emmanuel Macron pour la présidentielle, le dauphin n’a d’autre choix que de trahir ses potes socialistes et de se ranger derrière le chef.
La promotion ministérielle va tout bousculer. Gérard Collomb divise pour mieux régner. David Kimelfeld hérite de la présidence de la Métropole mais c’est Georges Képénékian qui devient maire de Lyon. Le premier ne tarde pas à comprendre qu’en 2020, rien ne dit que Gérard Collomb lui laissera la Ville. D’autant qu’il voit bien les ambitions poindre, à commencer par Caroline Collomb qui lui a refilé dans les pattes comme chef de cabinet Jérôme Payen, son fidèle bras droit à La République En Marche.
Du coup, David Kimelfeld se dit qu’il se verrait bien se succéder à lui-même à la Métropole. Il constitue un petit groupe autour de lui pour préparer discrètement la suite. Collomb n’apprécie pas. Quand il apprend que son dauphin a repris langue avec ses ex-amis socialistes, il voit rose et lance sa bombe avec son association "Prendre un temps d’avance".
Plusieurs de ses fidèles sont enthousiastes, à commencer par les deux frères ennemis que sont le vice-président aux finances Richard Brumm et le responsable des fleuves Roland Bernard. En fait, David Kimelfeld est en train de jouer à qui perd gagne. Si Gérard Collomb tente effectivement de revenir en 2020, sa carrière a toutes les chances de s’arrêter là.
En revanche, s’il préfère rester ministre (ce qui est loin d’être exclu) David Kimelfeld peut espérer que sa stratégie de se rapprocher des socialistes se révélera gagnante. Et sauf à jouer perdant, les macronistes n’auront d’autre choix de que de le suivre.
"Si Gérard Collomb tente effectivement de revenir en 2020, sa carrière a toutes les chances de s’arrêter là." c'est une des rares affirmations que je partage avec cet article.
Signaler RépondreLa violente et maladroite réaction de Gérard COLLOMB en créant deux association est la preuve de sa faiblesse. Faites un sondage autour de vous: Gérard COLLOMB président de la métropole en 2020 ? Quelle que soit votre sensibilité vous verrez la réponse.
Signaler Répondrec'est quand que les lyonnais v'ont il se réveiller nous avons une politique de pourri qui ne pense qu'a eux et leur petit pouvoir surtout Mr Collomb qui veux gardé un œil sur les Lyonnais et mettre son épouse au pouvoir pour mieux gérer arrêtons de voté les socialistes et pour une fois dans notre ville votons le FN qui mettra un terme a toute ses magouilles de politiciens véreux
Signaler RépondreIls sont beaux tous ces socialistes !
Signaler RépondrePauvre France.
Mais le plus pourri des deux est celui qui se veut chef d'orchestre. Son altesse S...nilssime
Signaler RépondreTout cela montre combien David Kimelfeld se fiche des Lyonnais. La seule chose qui l’intéresse c'est le pouvoir pour le pouvoir.
Signaler RépondrePour cela il fera comme son 'maître' : promettra des places, trouvera des emplois 'fictifs', menacera ...
David KIMELFELD est un faux gentil ! Le projet politique au sens noble est détourné au profit d'un projet de pouvoir personnel.
En 2020 les métropolitains devront choisir une autre voie.
Tous pourri
Signaler RépondreIl y a une personne qui est oubliée dans l'analyse de cet article.
Signaler RépondreL'épouse...
Et oui pour qui croyez-vous que tous les deux agissent ?
Il veut propulser madame à la mairie et lui espère retrouver son poste a la tête de l'agglo.
J'espère simplement que les électeurs et les abstentionnistes, vont enfin comprendre que notre démocratie est vraiment en danger si ce couple et leurs riches amis, arrive à leurs fins.
La France une démocratie ?
Foutaise, la preuve !!
Etrippements entre maçons comme depuis 150 ans à Lyon.
Signaler RépondreUn panier de crabes qui confirme bien leur stratégie : tout faire pour, individuellement, se servir du peuple avant de le servir
Signaler Répondre