Et le moins qu'on puisse dire c'est que le sujet reste toujours aussi chaotique.
En effet, Elisabeth Borne a préféré ne pas prendre de risque et a choisi de ne s'engager sur aucune des différentes issues qui ont pu être proposées depuis des années pour ce projet. Selon elle, le débat ne se poserait pas autour de l'A45 "si le projet était simple et consensuel [et] si l'Etat avait des moyens illimités". La ministre n'a tout de même pas manqué de rappeler vouloir améliorer le quotidien des usagers qui font le trajet entre Saint-Etienne et Lyon. Cette dernière expliquant que toutes les solutions sont étudiées.
Elisabeth Borne a cependant insisté sur sa volonté de participer en priorité au désenclavement de certaines zones géographiques plutôt qu'aux grands projets d'autoroutes ou de lignes à grande vitesse.
Un positionnement qui ne manque pas de rappeler les déclarations qui avaient été faites la semaine dernière par le préfet du Rhône, Stéphane Bouillon. Ce dernier avait déclaré vouloir mettre la priorité sur les transports en commun ainsi que sur le réaménagement de l'A47.
Pour rappel, le projet de l'A45 vise justement à dédoubler cette fameuse A47 afin de désaturer cet axe. Le coût de ce chantier étant évalué à 1,2 milliard d'euros.
Elle est coincée entre la nécessité de faire quelque chose et l'opposition frontale du ministre de l'intérieur qui en fait une affaire personnelle.
Signaler RépondreComment voulez-vous qu'une personne nommée "Borne" avance ?
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