Alors que deux jeunes femmes rentraient de soirée, elles avaient été fauchées par une voiture, elle-même percutée par un véhicule fou conduit par un homme de 25 ans qui avait grillé des feux rouges et roulait à vive allure à l'angle du Cours Vitton et de la rue Garibaldi dans le 6e arrondissement de Lyon. Ce soir-là, Anne-Laure Moreno est tuée et son amie Julie grièvement blessée. Depuis la famille de la victime, Julie, et des citoyens se battent pour que justice soit rendue.
Le 17 novembre 2017, une première ordonnance du juge d'instruction prévoit de poursuivre uniquement le chauffeur qui a grillé de feu rouge et provoqué l'accident. Face à cette décision, les victimes et leurs familles décident de faire appel auprès de la chambre d'instruction en décembre. Ce n'est que le 17 janvier que la justice rend son délibéré et dit vouloir poursuivre les quatre occupants du véhicule. "Cela veut dire qu'elle reconnait que le juge d'instruction a fait un mauvais travail, et lui demande de revoir sa copie et de poursuivre la totalité des occupants de la voiture", explique Éric Moreno, le père d'Anne-Laure.
L'homme de 25 ans, à l'origine de l'accident, n'avait pas de permis de conduire. C'est sa compagne qui lui avait prêté le véhicule en connaissance de cause. La propriétaire n'est à ce moment-là pas poursuivie. Ce que déplorent les victimes. "On ne comprend pas pourquoi. […] Elle a une part de responsabilité non négligeable puisqu'elle prête le véhicule à son copain, alors qu'elle sait que le véhicule n'est pas assuré, et qu'il n'a jamais passé le permis de conduire", poursuit Eric Moreno.
Le 15 mars 2018, un PV d'instruction est émis après l'appel des familles auprès de la chambre d'instruction. Le juge d'instruction poursuit alors un peu plus fortement le conducteur, et ajoute un passager comme autre auteur des faits, les deux autres occupants de la voiture ne sont quant à eux pas poursuivis mais seront des témoins assistés. "En résumé le juge d'Instruction fait un bras d'honneur à sa hiérarchie, la chambre d'instruction. Dans une entreprise si vous faîtes ça à votre patron, vous êtes viré !", lâche désespérément Éric Moreno.
Le 22 mars, les familles saisissent le Conseil supérieur de la magistrature et demandent des sanctions à l'encontre du juge. Seul le chauffeur et le passager sont poursuivis pour un certain nombre de circonstances aggravantes, mais les deux autres, non. Pour Eric Moreno, cela veut dire "que la Chambre d'instruction se déjuge tout simplement. C'est un vrai désordre judiciaire cette affaire. Tout le monde s'accorde à dire que ce dossier est mal géré depuis le début". Un deuxième appel est demandé le 18 mai.
Le 26 juin, la chambre d'instruction reporte le délibéré au 13 juillet. Le dossier n'a pas été étudié, déplore Éric Moreno. La semaine dernière, la chambre d'instruction confirme le PV du juge d'instruction. Une date douloureuse pour les familles et les victimes. "La date du procès a été fixée au 22 octobre, date d'anniversaire de l'accident. On voit ici toute la délicatesse de la justice et son humanité. Cela dit, si on avait reçu les victimes ou les familles, peut-être que cette date n'aurait pas été choisie", finit par ajouter avec beaucoup d'amertume le père de la victime décédée.
Eric Moreno ne compte pas en rester là. Il souhaite également renouveler une demande d'entretien avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet. "J'expliquerai que dans le respect de l'indépendance de la justice, je lui ferai remarquer qu'aucun fonctionnaire de justice n'a reçu les victimes ou familles dans cette affaire". Il appelle également à la mobilisation des citoyens le 22 octobre devant le palais de justice et veut réitérer ses appels dès septembre.
Eric Moreno se dit également prêt à rencontrer le juge d'instruction sur un plateau télé. "Ça ne peut avoir du sens qu'en présence de témoins ou de journalistes".
aucun rapport avec des capacités intellectuelles .. ce qui voudrait "peut être dire " que les gonzes qui ont réussis ce concours sont au delà de ....? j
Signaler RépondreTous les jeunes diplomés doivent se marrer ...
Le problême est que ce juge n'a pas fait correctement , humainement, intégrement son travail, le reste on s'en fout
+1000 je suis estomaqué de découvrir cette trop triste affaire
Signaler RépondreTout à fait !
Signaler RépondreIl est où le bon vieux temps où les juges étaient les copains des gouvernants, pour enterrez proprement les affaires ?
RIen ne vaut le totalitarisme par ceux qui l'ont toujours appliqué : les riches.
Un juge doit être apolitique pou rendre une vraie justice et il faut interdire ce syndicat de la magistrature dont les adhérents d'extrême gauche rendent une justice de classe !!!
Signaler Répondrepar moment on se demande vraiment si les juges sont des être humains ....
Signaler RépondreQuel rapport entre fait de dénoncer les agissements de juges aveuglés par leur idéologie et passer le concours de la magistrature ?
Signaler Répondrepasse le concours , deviens juge ...grande bouche
Signaler RépondreOn parie que les bobos lyonnais seront TRES nombreux à voter pour la femme de Gégé, dès qu'elle se présentera ?
Signaler RépondreQuid de la promesse publique de Collomb de faire changer la loi ? Disparue, comme toutes ses promesses...
Signaler RépondreOu alors depuis le début le manque de budget de la justice fait qu'ils travaillent tous à l'arrache.
Signaler RépondreEt comme dans cette branche ils ont le statut de "dieu", ils ne vont jamais admettre qu'ils sont tous largués pour rendre une justice normale.
Cher Monsieur,
Signaler RépondreBelloubet est une incompétente.
L'administration pénitentiaire ne pourra qu'approuver...
Bon courage dans vos démarches, face à ces criminels et face à ces juges pourris !
Cher Monsieur,
Signaler RépondreVous êtes certainement victime d'un juge syndiqué au syndicat de la magistrature où sa vraie et seule compétence est certainement de vous épingler sur son mur des cons.
Tant que nous ne sommes pas frappés par de tels malheurs on s'offusque quelques minutes et puis on passe à un autre os à ronger au rythme imposé par les médias très proches des idéologies véhiculés par ces juges du syndicat de la magistrature.
Courage !