Droit de réponse : Suite à l’article paru dans LyonMag ce jour, jeudi 26 juillet 2018 à 14h48 sur votre édition web, ainsi qu’au tweet, nous vous formulons un droit de réponse.
Arthur Empereur, dont le poste au Journal officiel est Conseiller communication digitale et affaires réservées de Gérard Collomb, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, et dont le matricule RIO est le 1453962, apparait dans un article et tweet précité en photo auprès du ministre d’Etat portant un gilet pare-balle et un brassard portant la mention « police ».
Comme nous vous l’avons précisé ce jour, à 13h25, ces brassards peuvent ainsi être utilisés par les collaborateurs du ministre, ainsi que leur carte professionnelle formatée sur le modèle des cartes professionnelles de tous les agents du Ministère de l’Intérieur (dont les cartes police), pour faciliter leur circulation dans des zones faisant l'objet d'une protection accrue (types zones d’attentat ou zones particulièrement protégées). Ils permettent de passer des barrages de police lors des déplacements du ministre.
Plus spécifiquement, les brassards sont utilisés strictement, lors des déplacements du ministre, pour permettre l’identification des équipes du ministère, en particulier relevant de l’organisation et de la communication, par les autorités organisatrices, les autorités préfectorales, et les forces de sécurité présentes.
Nous vous avons également apporté la précision suivante : pour pouvoir faire face à des situations d’urgences dans lesquelles ils pourraient être exposés aux côtés du Ministre, les conseillers sont également tous équipés d’un gilet pare-balles individuel.
C’est particulièrement le cas lors de déplacements considérés comme à risque tant par le groupe de protection du Ministre de l’Intérieur (GSMI) que par les forces de l’ordre en exercice sur la zone de déplacement.
En l’espèce, la photographie de monsieur Empereur a été prise à Viry-Chatillon, le 8 octobre 2017, dans un contexte de violence extrême qui touchait alors la cité.
Pour rappel, Gérard COLLOMB s’était rendu, en immersion, à Viry-Châtillon dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 octobre, en patrouille avec des policiers de la Brigade anti criminalité, accompagné de plusieurs collaborateurs. Ce déplacement intervenait, à l’occasion de l’anniversaire du drame survenu un an plus tôt lors d’émeutes visant des policiers en service : la voiture dans laquelle ils patrouillaient avait été brulée, cible de cocktails molotov.
Trois jours plus tôt, le 5 octobre 2017, deux frères perdaient la vie dans le quartier de la Peupleraie de la Grande Borne, entre Grigny et Viry-Châtillon après avoir été ciblés par des tirs.
Cette situation imposait que les équipes du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur dont le rôle est d’assurer la sécurité des français, soient dotés de protections suffisantes pour parer à toute éventualité.
Dans le même contexte de visite nocturne dans un environnement à risque et pour les mêmes raisons de sécurité nécessitant une identification immédiate, le ministre porte lui aussi un blouson siglé "police", sans que cela soit bien évidemment assimilable à une volonté de porter un uniforme réservé aux fonctionnaires de police pour en usurper les prérogatives.
Le port du gilet pare-balle et du brassard "police" par Arthur Empereur s'est exclusivement inscrit dans le cadre d'un déplacement collectif autour du ministre et à l'intérieur d'un dispositif de protection assuré par les forces de sécurité intérieure, sans déplacement ou initiative individuelle de sa part, de sorte qu'à aucun moment le port de ces équipement, exclusivement destiné à contribuer à assurer sa sécurité dans l'exercice de ses fonctions, n'a pu entraîner de confusion dans l'esprit du public.
L’ensemble de ses collaborateurs avaient eux-aussi été équipés, par les services de Police et le Groupe de sécurité du Ministère de l’Intérieur, pour permettre leur identification, compte tenu du contexte de tension dans lequel cette visite intervenait, et des zones qui ont été visitées ce soir-là.
Note de la rédaction : Il est intéressant de rapporter les propos de l'une de nos sources policières qui signale que, contrairement à ce que pensent les services du ministère de l’Intérieur, porter un brassard "Police" dans un quartier où des policiers ont été violemment pris pour cible un an auparavant ne contribue pas "à assurer sa sécurité dans l’exercice de ses fonctions", bien au contraire. "Cela fait de lui une cible, sans défense car pas armée", nous indiquait-elle.
ah ah ah....et c'est bien vrai, le courageux de la julie69 se cache derrière un brassard, quel courage en effet, ah ah ah....
Signaler RépondreCe n'est pas courageux, c'est juste pour ne pas se faire taper dessus par la police si jamais ça partait en vrille !
Signaler RépondreIl est en effet dangereux d'apparaitre avec un brassard "police" au milieu d'une émeute en banlieue. Cela montre au passage le courage de ce jeune homme. Bravo Arthur !!!
Signaler RépondreCahuzac? Il a été expulsé de la vie politique !
Signaler RépondreEt sinon il est devenu quoi Cahuzac apres ses mensonges ?
Signaler RépondreIl a menti devant l'assemblée et les francais alors qu'il etait sous serment ! Il est donc parjure et doit être viré de toutes ses fonctions et doit être interdit d'en occuper d'autres comme le voyou Cahuzac !!
Signaler RépondreL’IGPN a formulé la création d’un brassard spécifique ne prêtant pas à confusion, proposition acceptée par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.
Signaler RépondreCeci prouve que le port d'un brassard "police" par des non-policiers n'est pas conforme et imprudent.
Conclusion : la police réfléchit, pas le ministre.
sans parler du contenu, putain s'appeller Monsieur Empereur c'est quand même la super classe !
Signaler RépondreMr collomb sent sa fin de carrière très proche et ne cesse de mentir aux Français en assurant qu'il ne connaissait pas Benalla !! Il a menti sous serment et il doit en assumer les conséquences et subir le même sort que Cahuzac ! Mais c'est un copain de Macron qui est megalo mais qui ne prendra pas l'initiative de le virer !! On ne peut que constater que leur nouveau monde est encore plus pourri que l'ancien !!
Signaler RépondreLe ministre de l'Intérieur et ses collaborateurs doivent suivre impérativement une formation sur les risques encourus liés au port du brassard de police.
Signaler RépondreAllez, révolutionnons-nous sinon rien ne changera.
Signaler RépondrePourtant cet article est tout à fait justifié :
Signaler RépondreRenseignez vous sur le délit prévu par le code pénal à l’article 433-15
Renseignez vous aussi sur l'obligatoire d'afficher son numéro sur le brassard.
Vous n'aimez pas le respect des lois ?
On se doute du côté où vous êtes.
A force de chercher des poux dans la tête de macron, la presse n’est plus crédible....
Signaler Répondremais rappelez vous le temps de Sarko, Chirac et cie...
Le ministère de l'intérieur est beaucoup plus prompt à répondre à un article justifié d'Internet qu'à résoudre nos problèmes de sécurité quotidiens
Signaler RépondreDroit de réponse rédigé par Empereur...
Signaler RépondreQuelle bande de charlots !
Honte aux Français qui ont voté pour cette équipe...
Les gars de la com à Collomb ils sont tellement forts, qu'ils réagissent à 13h25 pour un article publié à 14h48
Signaler Répondrehé les gars, j'ai l'impression que vos ordis sont sous surveillance de la Police !
Parano ?
ouaifffff.
Excellente note de la rédaction à la fin !
Signaler Répondrebon...entre les mensonges des uns, le discours présidentielle ou tous les éléments de langage ont été "pensées"durant des semaines, ce gouvernement, soit disant irréprochable et exemplaire(!!!) nous fatiguent!!
Signaler RépondreAu lieu de faire une communication de crise(petite crise tout de même..)ils nous servent un Vaudeville...c'est bien...pourvue que ça dure...tout l’été;)