Dimanche soir, le souverain pontife a donné une conférence de presse dans l'avion qui le ramenait au Vatican.
Les médias s'attardent aujourd'hui sur ses propos sur l'homosexualité ("Quand cela se manifeste dès l'enfance, il y a alors beaucoup de choses à faire par la psychiatrie pour voir comment les choses se présentent") et sur son refus de confirmer ou non s'il était au courant depuis 2013 des agissements du cardinal Theodore McCarrick, rattrapé par des affaires pédophiles.
Mais le pape François a aussi évoqué la pétition qui a été lancé par le père Vignon pour obtenir la démission du cardinal Philippe Barbarin. Elle recueillait ce lundi midi plus de 91 000 signatures. Le prêtre de Valence reproche à l'archevêque de Lyon d'avoir été, potentiellement, au courant des agissements de Bernard Preynat, accusé de viols et d'agressions sexuelles sur des scouts, et de ne pas avoir prévenu la justice.
"S'il y a des suspicions ou des preuves ou des demi-preuves, je ne vois rien de méchant à mener une enquête, a donc réagi à ce propos le pape François. À condition qu'elle se fasse sur le principe juridique fondamental "nemo malus nisi probetur": personne n'est mauvais jusqu'à ce qu'on le prouve".
Le chef de l'Eglise a soutenu Mgr Barbarin à sa façon en poursuivant : "Tant de fois, il y a la tentation, non pas seulement de mener l'enquête mais de publier une enquête et dire que tel ou tel est coupable. Certains médias commencent ainsi à créer une atmosphère de culpabilité". Le pape prenait ensuite comme exemples des prêtres espagnols injustement accusés d'agressions sexuelles il y a trois ans.
au gnouf !
Signaler RépondreEt qu'est ce qui vous gêne dans ce souhait d'avoir une enquête parlementaire?
Signaler RépondreQu'on en découvre encore bien plus que ce que l'on sait?
Que les responsables soient encore bien plus haut dans la hiérarchie catholique?
Ceux qui n'ont rien à se reprocher ne craignent pas un enquête!
Tiens, Mickaël est de retour...alleluia...;-))
Signaler RépondreLa demande d'enquête parlementaire a été réclamée par le journal catholique Témoignage Chrétien. Elle est logique compte tenu du nombre de victimes de prêtres pédophiles et de la politique générale épiscopale de déplacement et de recyclage des dits prêtres depuis 1965.
Il faut sur ce dossier une gestion extérieure à l'Eglise, manifestement incapable d'affronter ses responsabilités criminelles ni de traiter les dossiers.
Dans la même lignée, il faudra sans doute une autre enquête parlementaire sur violences, tortures et abus commis en couvents prisons et colonies pénitentiaires, que cela concerne des enfants ou des adultes (bagnes religieux en Guyane, Nouvelle Calédonie, Madagascar, Réunion par exemple). Là aussi de la pédophilie et aussi de la maltraitance, des tortures physiques et mentales.
Mais là, il s'agit d'une coresponsabilité criminelle Eglise/Etat.
Puisqu'il s'agissait clairement à l'époque de stigmatiser, terroriser les populations les plus pauvres et les plus fragiles. Ce type de politique a été entériné partout en Europe. Et le Vatican via ses épiscopats en a grandement obtenu des bénéfices substantiels. Autant que l'Etat.
Le calcul de ces bénéfices entre les années 1840 et les années 70, doit se monter en milliards d'euros rien que pour la France.
Quant aux bénéfices des déplacements de clercs pédophiles, ils se comptent en plusieurs centaines de milliers de victimes catholiques détruites par viols, abus sexuels, maltraitances un peu partout dans le monde.
Logiquement, le Vatican sur ce dossier devrait être mis sous tutelle internationale. Et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi devrait être contrainte à donner libre accès à l'ensemble des archives sur ces dossiers.
Hors de cela, l'institution romaine ne règlera jamais ce dossier non plus que les épiscopats. C'est une certitude. Et c'est insupportable, un vrai déni de justice.
Je ne vois pas ce que la PMA vient faire sur ce sujet qui concerne les affaires pédophiles cléricales et l'implication de Barbarin.
Vous parliez d'amalgame mais c'est vous qui en faites un énorme.
Pierre VIGNON et La Parole libérée atteints de pétitionnite aigüe, (ma parole on dirait que ça devient une drogue!)?
Signaler RépondreLes lyncheurs de Mgr BARBARIN s'attaquent carrément à l'Eglise Catholique tout entière... (c'est à dire à tous les prêtres et évêques! Ils ne craignent "LAMALGAME", vous avez dit bizarre?..)
Ils sont aux côtés de l'ancienne Ministre PS Laurence ROSSIGNOL; l'ami intime de HOLLANDE, Jean-Pierre MIGNARD,membre du CCNE (instrumentalisé par HOLLANDE et devenui inutile), Roselyne BACHELOT ancienne Ministre de la Santé (connue surtout pour avoir dépensé des millions en vaccins inutiles contre la grippe aviaire et ses incursions dans les vestiaires des rugbymen de l'Equipe de France pendant leur douche..."CHABAL!"), la grande amie de feu-Pierre Bergé, qui comme par hasard a fait une émission sur LCI "Les catholiques font-ils la loi?" ..., de Jean-Pierre SUEUR, Sénateur PS, etc...
Et tous cela juste après le document signé à l'unanimité, par tous les évêques sur la PMA (dont je vous conseille vivement la lecture) et les déclaration de Mgr AUPETIT!
https://rennes.catholique.fr/actualite/articles/323761-eveques-de-france-publient-dignite-de-procreation-a-propos-de-pma/
https://www.pelerin.com/A-la-une/Les-eveques-de-France-signent-une-declaration-contre-la-PMA
http://www.genethique.org/fr/la-dignite-de-la-procreation-les-eveques-de-france-sengagent-contre-lextension-de-la-pma-70309.html#.W7SFfmgzaUk
Tous cela est cousu de fil blanc! Les masques tombent.
Mais ces manoeuvres ne nous empêcheront pas de nous battre contre la PMA sans Père!
Tout va bien l'église va refaire '"son guide des bonnes pratiques".....
Signaler RépondreOn peut avoir confiance après tout elle n'a mis qu' à peine 2000 ans pour admettre que la terre tournait autour du soleil !!!
Guide de bonnes pratiques:
Signaler Répondrehttps://www.20minutes.fr/monde/2346643-20181002-pedophilie-archeveche-chilien-deconseille-pretres-embrasser-bouche-enfants
Dans le cas de l'affaire Preynat, les "enfants" ont grandus depuis !
Signaler RépondreSurtout à force de ne rien faire.
Suivre les victimes, oui bien entendu.
Mais si on ne fait rien de l'agresseur il va continuer à faire des victimes.
Ça n'a pas d'intérêt.
Taisez-vous.
Signaler RépondreToi, tu sent le Vieux débris pervers à cent mètres..
Signaler RépondreL'un n'empêche pourtant pas l'autre
Signaler RépondreOn ferait mieux de simplement suivre ces enfants qui on étés victimes de ces monstres plutôt que de baragouiner dans tout les sens. Pauvres de vous
Signaler RépondreC'est gentil, Zig. Merci. Vous aussi félicitations. Mine de rien après un tel parcours, de hautes luttes, le projet familial réussi et un couple stable, c'est réjouissant, car la vie a gagné contre la mort et la souffrance.
Signaler RépondreQuant aux phobies, je ne crie pas victoire car vous savez comme moi que les phobies ou des angoisses liées à l'inceste et la pédophilie subie en général, ça peut ressurgir à chaque étape de vie (surtout quand on s'y attend le moins), même quand on pense avoir tout traité et récuré au plan thérapeutique.
L'essentiel il me semble, c'est de se sentir suffisamment solide pour y faire face, tout en restant conscient(e) de nos blessures.
Le truc intéressant, c'est que quand même, globalement, nos conjoints, et encore plus nos enfants, n'auront pas à porter nos grosses valises. Nous avons fait en sorte de traiter le poids durant les débuts de vie à deux et pour nos enfants, avant leur naissance, et nous avons affronté les problématiques difficiles liées à l'inceste subi, avec courage. Et de cela, nous pouvons être heureux, vous comme moi.
Le reste (phobies sociales et autres), ça se traite au fil du temps et à petits pas, chacun à son rythme et en fonction de son vécu, des rencontres aussi.
Plein de bonheur à vous et aux vôtres, Zig.
Et prenez soin de vous!
Je ne voudrais pas casser le fil du post.
Signaler RépondreSuite aux propos de Muse qui sont je cite:
"J'ai 47 ans, enfant de 5 ans, 20 ans de vie conjugale heureuse, apaisée (et ça continue), vie professionnelle épanouissante même si précaire, enfant en pleine forme, épanouie, bien dans sa peau."
C'est une belle conquête pour vous les parents, et votre enfant.
Ça mérite des félicitations, sincèrement.
...
dit le Zig qui a gardé quelques phobies (sociale,..) que mon enfant a tendance à reproduire (par schéma identitaire ?)
L'athéisme scientifique n'est pas forcément malheureux.
Signaler RépondrePrenez les physiciens qui s'occupent de systèmes quantiques par exemple, se ne sont pas des athées malheureux, loin de là.
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de fantasmes autour de l'athéisme alors qu'il y en a autant que d'athées.
Comme la croyance n'est pas unique mais varie d'un individu croyant à l'autre.
Et puis tout dépend de ce que l'on fait de la croyance comme de l'athéisme.
L'essentiel étant que l'un ou l'autre ou les deux rendent leurs adeptes heureux, non?
De rien, Zig
Signaler RépondreDe mon côté sortie du milieu famiial à 17 ans après viol paternel (et maltraitance physique et psychologique) et abus sexuels entre l'âge de 5 et 7 ans par la grand-tante paternelle. Kit de viol, thérapie analytique, autorité parentale déportée sur ma soeur aînée par collectif médical sous peine de dénoncer père au pénal, obligation paternelle d'assurer jusqu'au bac mes études et mon entretien.
Pendant deux ans aucun contact avec les parents. Puis ma soeur et moi craquons et allons passer Noël. Et là pétage de plombs paternel et tentative de meurtre par arme blanche sur moi et ma soeur. Du coup séparation définitive.
Etudes supérieures payées en travaillant en parallèle et avec une petite aide financière de mère et parrain, début de vie maritale avec un libertin libertaire qui m'a en partie redonné confiance au plan amoureux et sexuel. Début de vie pro et rencontre de mon conjoint actuel, lui aussi ancienne victime de pédophilie.
Vie à deux et vie pro, puis à 32 ans, accident de préservatif, début de grossesse pathologique (résultante des viols et abus -tokophobie primaire) avec avortement libérateur. Je comprends qu'il faut un complément thérapeutique sévère si je veux pouvoir un jour avoir une grossesse heureuse. Je rejoins un groupe d'anciennes victimes en région lié à l'AIVI et je découvre ce qu'est la tokophobie primaire, que ça se soigne comme l'inceste avec l'EMDR. Je fais environ deux ans de séances avec thérapie jungienne complémentaire. A l'issue, je démarre une grossesse heureuse et une naissance heureuse.
Ma soeur qui a à peu près subi les mêmes choses n'a jamais pu aller au bout d'une thérapie. Mon conjoint n'a jamais pu non plus faire de thérapie. Les deux ont accumulé différents problèmes, vu le non traitement thérapeutique mais arrivent quand même à s'en sortir professionnellement.
Ma soeur n'a ni conjoint ni enfant.
Je n'en ai qu'un seul avec mon conjoint, mais c'est une victoire après toute cette souffrance que nous avons subie lorsque nous étions enfants et ados.
Géniteur et agresseur, grand tante abusive décédés depuis longtemps.
Géniteur assassiné par un groupe sectaire catho. Sa mort a été un calvaire supplémentaire étant donné qu'il avait nommé la secte légataire universel. Les "cadeaux" post mortem des géniteurs pédophiles et violents...
Mère décédée d'un mélange alzheimer/parkinson il y a quelques années au moment de la naissance de mon enfant (ce qui n'était pas un hasard): n'a jamais reconnu les viols et abus subis par ma soeur et moi. Déni total même si elle aussi a subi des violences conjugales.
Nous a parentifiées ma soeur et moi toute notre vie, aimant à rester au centre de l'attention et aimant se victimiser. Elle n'est partie du domicile conjugal qu'après que notre géniteur ait tenté de l'étrangler.
J'ai 47 ans, enfant de 5 ans, 20 ans de vie conjugale heureuse, apaisée (et ça continue), vie professionnelle épanouissante même si précaire, enfant en pleine forme, épanouie, bien dans sa peau.
J'essaie depuis des années d'informer sur le sujet pédophilie mais aussi sur les dérives au sein du catholicisme romain sur différents médias cathos.
Avec l'assassinat paternel, j'ai dû mener l'enquête et ai découvert beaucoup de documentation sur le sujet, doc pointue mais très intéressante pour mieux comprendre les dérives pédophiles et leurs origines en milieu clérical.
Je ne sais toujours pas qui exactement a tué le géniteur mais je sais pourquoi et comment. Et je sais aussi avec quelles complicités religieuses et politiques.
La dérive du géniteur entre violences, pédophilie et fondamentalisme religieux reste un poids à gérer. Mais heureusement, suffisamment léger pour ne pas entamer la joie de vivre.
Côté modèle familial, j'ai explosé le cadre originel, même si j'ai gardé quelques petites choses positives. Etant partie tôt, ayant compris rapidement que le modèle était toxique, je n'ai eu aucun mal à entrer en critique avec et à construire un autre modèle complètement différent. D'autres ont beaucoup plus de mal à s'émanciper de leur culture familiale, c'est vrai. Surtout quand le foyer originel toxique est ultra religieux. La sacralisation des parents y est maximale.
Quand j'en parle à des victimes de pédophilie cléricale, ça créée des tensions chez certain(e)s, de gros malaises. Parce que le blocage est réel, qu'ils le savent mais n'arrivent pas à l'admettre.
Or tant qu'ils n'ont pas conscientisé cela, ils ne peuvent pas vraiment sortir de la problématique abusive de départ. Ni réellement se relever de ces horreurs.
C'est sans doute la partie thérapeutique la plus ardue à mener pour les victimes. Et chacun(e) fait à son rythme, suivant ses blessures et capacités d'ouverture thérapeutique aussi, son parcours pro et personnel. Beaucoup de celles et ceux qui n'ont pas fait leur individuation, n'ont pas été au bout d'une thérapie, mais rapidement abandonné, quand justement cet aspect de dépendance psycho affective familiale et toxique était abordé. Beaucoup comptent sur le conjoint pour les réparer, ce que le conjoint ne peut pas faire. Et qui rejouerait la toxicité originelle.
Voilà mon parcours, Zig, les constats que je peux faire.
Je considère que je m'en suis plutôt bien sortie, même si je suis passée par des moments très durs.
Parler de suite sans tabou des crimes sexuels subis est un gros atout pour le traitement et la reconstruction post abus et viols. Mais tout le monde n'en a pas envie ni ne s'en sent la force. Il en résulte des souffrances durables et parfois qui mènent au suicide. C'est ce qui m'attriste le plus.
Pour Macron, c'est la porte en face.
Signaler RépondreIci c'est pour Barbarin.
Mais on s'en fous que tu t'en foutes, quand à chercher à t’impressionner on s'en cogne royalement.
Signaler RépondreMaintenant si tu veux nous juger..... fait toi plaisir
"C'est une grande misère de n'avoir pas assez d'esprit pour mieux parler, ni assez de jugement pour se taire."
Non, mais Houellebecq est plutôt partisan de l'athéisme scientifique. Et le monde qu'il dépeint est celui d'un néant certes rationnel, pas nécessairement plus heureux.
Signaler RépondreMerci pour toutes ces pistes, j'en connaissais certaines déjà,
Signaler RépondreSuzan Forward
Alice Miller
Des séances de psychanalyse
AIVI et quelques de ses membres
Et autres...
J'ai été canardé comme étant le vilain canard dans une tentative de thérapie familiale avec ma fratrie et "m'amère du Nord", j'ai préféré le divan.
Mon géniteur incestueux est DCD avant que ses certains de ses enfants ne libèrent leur paroles.
J'ai 58 ans, je vis en couple (que) depuis 18 ans, et je suis Papa depuis 15 ans.
Parcours banal d'une victime de la pédophilie et inceste quoi.
Et je sais que malgré tout les outils de protections mis en place, tout le monde n'est pas à l'abri, même de nos jours dans un pays dit progressiste ou moderne (France par exemple).
Pétitions pour la démission???? De Barbarin? On s’en fout . Si les chichis sans couilles maintenant en font une ,pour demander la démission de Macron,LÀ,ils nous impressionneront.en attendant,qu’ils deviennent des HOMMES,après on verra.
Signaler RépondreÇa serait quand même pas mal d'inviter les gens à lire, et à se construire eux-mêmes. La religion est une question sans réponse, une fantastique supercherie tout autant qu'un moyen pour certains de traverser des vies épouvantables. Le constat s'arrête là.
Signaler RépondreDe rien, Alfred. Les bons outils de réflexion sont là pour être partagés. J'en ai donné d'autres à Zig. Après, à chacun de voir si ça peut l'aider ou aider des proches, des connaissances qui se posent des questions.
Signaler RépondrePour les représentations, il faut aller sur le site personnel du conférencier.
Et vous pouvez aussi le contacter pour qu'il vienne sur votre commune refaire cette conférence.
Il existe des conférences gesticulées sur pas mal de sujets de société.
Se sont des outils riches mêlant savoir froid (théorique et intellectuel) et savoir chaud (expérience personnelle, vécu, connaissances), qui passent parfois mieux qu'un support écrit classique.
Les conférences sont parfois doublées d'ateliers qui prolongent la réflexion sur les sujets abordés.
Beaucoup sont visibles sur Youtube car filmées.
Ce qui permet un accès rapide et à son rythme aussi (les conférences peuvent être longues), même si l'on habite dans un petit village loin des MJC qui font circuler ces conférences.
Bonjour Zig
Signaler RépondreJe n'ai pas connu en dehors de mes agresseurs décédés depuis un moment, de victimes qui ont reproduit ce qu'ils ont subi sur leur progéniture. La reproduction concerne davantage celles et ceux qui n'ont pas pu parler des agressions et qui n'ont pas pu mettre en question la sacralisation familiale et en particulier parentale.
Ca s'opère moins aujourd'hui parce que les cellules familiales, même les plus réactionnaires, sont plus ouvertes au monde qui les entoure. Et comme l'information est aussi moins taboue sur ces sujets, qu'il y a un numéro vert, des associations, la parole même si elle ne va pas jusqu'à la plainte au pénal, s'exprime.
Un livre qui m'a beaucoup aidée:
Parents toxiques, comment échapper à leur emprise de Susan Forward. Vous avez dedans tout un chapitre sur la mythologie des parents-dieux et les dérives que cela entraîne (au plan des croyances, des valeurs, des dérives notamment pédophiles que cela peut entraîner).
Vous avez ensuite le livre de Jean Monbourquette sur Carl Jung: apprivoiser son ombre.
Une excellente introduction à la psychanalyse jungienne qui explique aussi les dégâts de la sacralisation des autorités, la nécessaire individuation de chacun pour non plus répéter le système de croyances et valeurs familiales, mais découvrir ses propres croyances, valeurs, pas forcément toutes en lien avec le modèle familial.
En thérapie psy avec un psychiatre, j'ai travaillé en partie avec un outil jungien qui s'appelle "l'enfant intérieur" de John Bradshaw:
https://www.psychaanalyse.com/pdf/RETROUVER_L_ENFANT_EN_SOI.pdf
Et puis pour interroger ses valeurs, celles de sa famille, il existe la liste des valeurs universelles de Shalom Schwartz, que chacun peut consulter pour voir celles qui lui correspondent réellement et celles mises en avant dans sa famille.
http://valeurs.universelles.free.fr/theorie-schwartz-1.html
Cela permet d'opérer mine de rien un travail de réflexion sur ce qui compte vraiment pour soi et ce qui a été appris au sein de la famille.
Cela participe au travail d'individuation, d'interrogation du modèle familial.
La conférence de Jean-Philippe Smadja interroge les croyances religieuses en expliquant par l'histoire des religions et le travail de Raglan, de Bernard Barc (université Lyon 3), la dimension tout à fait mythologique et politique des croyances religieuses.
C'est sur ce volet des croyances, un moyen de s'interroger réellement.
Cela complète le travail analytique et les références précédentes.
Et si ça ne suffit pas, il faut en discuter avec un bon thérapeute, psychiatre ou psy qui peut travailler ces sujets. Aujourd'hui vous avez des victimologues attachés aux tribunaux et formés par rapport aux crimes sexuels, qui sont en mesure d'accompagner les victimes dans ce type de réflexion et de travail.
Et puis vous avez d'autres outils sur le site de l'AIVI (association internationale de victimes d'inceste).
https://aivi.org/index.php?page=shop.downloads&vmcchk=1&option=com_virtuemart&Itemid=94
Il existe aussi la documentation du CRIFIP.
http://formation-inceste-pedocriminalite.e-monsite.com/pages/le-crifip/
Franchement, par rapport à il y a 30 ans, les sources documentaires et d'aide, de réflexion sur ces sujets sont nombreux sur internet.
Concernant spécifiquement les problèmes de pédophilie dans l'Eglise catholique, vous avez le site de l'AVREF qui s'occupe de travailler au côté des victimes, vous avez la Parole Libérée, vous avez l'Envers du Décor...
S'il est évident que malgré ces outils et documentations, la reproduction d'un modèle même abusif est une démarche plus facile que se poser des questions et essayer de conquérir son autonomie psycho-affective, il y a quand même plus d'ouverture, d'espoir pour des victimes de pédophilie qu'il n'y en avait dans les années 20 ou 30 par exemple où toutes ces questions étaient plus que du tabou.
Et où les autorités religieuses comme politiques comme familiales comme médiatiques, verrouillaient toute interrogation ou discréditaient toute personne qui tentait d'aborder ces sujets.
Aujourd'hui un tel couvercle, hormis dans des groupes ultra religieux et vivant en quasi autarcie, ça devient très compliqué de ne pas, à un moment donné de son parcours, pouvoir interroger valeurs et croyances familiales et y poser ses propres valeurs et croyances personnelles.
Et je pense qu'on s'achemine vers un travail de ces questions au sein du parcours scolaire, au moins à partir du collège.
Enseignante, je discute de ces questions de plus en plus avec des collègues et aussi des jeunes en seconde, première et terminale.
Ca fait partie des questionnements qui les traversent, que leur famille soit très fermée ou plus ouverte.
Plus de 300 messages !
Signaler RépondreC'est un GROS sujet de société...
Il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre...
Signaler RépondreEt c'est parmi ces sourds que se trouvent beaucoup d'agresseurs à desacraliser ainsi que beaucoup de victimes non reconnues (d'elles même et des autres).
Ce "public" là est difficile à atteindre chez les agresseurs car il se cramponne coûte que coûte à son statut de dominant.
On en connaît certainement tous quelques uns dans nos environnements (des parents, des amis, des collègues abusifs,...) et avoir quelques outils pédagogiques pour les convaincre est précieux.
Quand aux victimes (j'en ai fais l'expérience avec les victimes de la pédophilie incestueuse), une fois adultes elles se raccrochent très souvent désespérément à tout ce qui reste de semblant de normal dans la conduite de leurs agresseurs pour se cacher la vérité et ne pas s'écrouler devant l'ampleur de celle-ci.
Et parfois même elles reproduisent ce qu'elles ont subit comme si c'était une bonne tradition éducative !
Et qu'il fallait continuer de la transmettre... Pour ne pas desacraliser ses ancêtres.
Et elles aussi difficiles à atteindre.
A moins d'avoir de solides outils pour casser la chape de béton sur laquelle tient debout la victime, voir l'agresseur, et sous laquelle est enfouit l'origine du mal.
Cette chape peut s'appeler
Famille
Tradition
Religion
Pouvoir
Société
...
Merci pour ce lien très instructif et parfaitement en phase avec nos réalités.
Signaler RépondreA suivre pour être informé des prochaines dates de représentation
Les chercheurs en socio sont souvent ceux qui font le plus conscientiser les populations sur les grands problèmes de l'humanité et sur la nécessité de changement.
Signaler RépondreEt c'est d'ailleurs bien ce qui embête une certaine classe sociale dominante, religions comprises.
Pourquoi croyez-vous qu'un certain Giscard fit brûler un beau jour de juillet l'université de Vincennes qui éduquait notamment en philo et sociologie, les ouvriers de chez Renault???
Je doute que Houellebecq s'adonne aux cours de Bernard Barc et ait une culture religieuse juive.
Signaler Répondre''
Signaler RépondreOn dirait du Marc Jolivet, en plus laborieux. Ça ne dépareillerait pas dans un bouquin de Houellebecq.
'Il y a des outils d'éducation populaires qui sont déjà existants sur le sujet. Et pas que sur celui-là et des acteurs déjà mobilisés sur ce terrain.'
Signaler Répondre'Sur le thème religieux, une très bonne conférence gesticulée'
Doit-on en rire ou en pleurer ? On dirait les trucs que les chercheurs en socio pondent au kilo avant de les faire suivre à la poubelle. Si la conférence est gesticulée, c'est déjà ça...
A coeur vaillant, rien d'impossible.
Signaler RépondreIl y a des outils d'éducation populaire qui sont déjà existants sur le sujet. Et pas que sur celui-là et des acteurs déjà mobilisés sur ce terrain.
Faut juste médiatiser ce travail généralement complètement non médiatisé et faire des relais à l'école, dans les familles, entreprises, administrations, sur les réseaux sociaux...
Sur le thème religieux, une très bonne conférence gesticulée a été faite par Jean-Philippe Smadja: la décroyance.
Très pédagogique, très accessible, avec des références comme Bernard Barc: du très haut niveau mais vulgarisé de façon fine et décontractée.
A partager sans modération ;-)
C'est un sacré plan d'attaque.
Signaler RépondreEt il y a du boulot !
Désolée de vous l'apprendre, mais le cercle familial est le premier pilier de la pédophilie: dans la famille ça s'appelle l'inceste. Et ça fait des ravages. 1 femme française sur 6 vit des abus sexuels dans sa famille avant l'âge adulte et 1 français sur 12 côté des garçons (statistiques d'octobre 2017).
Signaler RépondreDonc même l'éducation scolaire à la maison ne protège pas forcément de la pédophilie.
Le monde industriel utilise toujours de la main d'oeuvre enfantine, quasi esclave et souvent avec des abus sexuels pour soumettre ces enfants pour fabriquer nos outils technologiques comme nos outils quotidiens.
L'armée par le passé a utilisé dans les écoles militaires les abus sexuels sur les enfants, autant que les écoles religieuses l'ont fait.
Les orphelinats publics ou religieux étaient souvent des lieux où les notables, bourgeois et nobles venaient violer, abuser les enfants en payant les directeurs et directrices d'orphelinat.
Ce n'est pas une légende, mais une réalité. Il suffit d'aller regarder les archives qui concernent ces établissements.
Pour sortir de la pédophilie, il faut s'interroger sur le modèle de société comme le modèle familial dont on dispose au départ.
A partir du moment où l'on sacralise les parents, la religion, différentes institutions, on accorde à ces adultes un pouvoir démesuré dont certains (épris de pouvoir totalitaire) vont abuser sur les enfants.
Si l'humain désacralisait ses congénères, sortait du dogmatisme, considérait véritablement chaque individu comme son égal et non comme supérieur ou inférieur, il y aurait beaucoup moins de crimes, de guerres, moins d'abus, donc aussi moins de pédophilie.
C'est une révolution complète éducative qui doit être faite dans la famille, dans la société, à l'école, dans les communautés religieuses, dans l'entreprise, dans les administrations.
Sacraliser l'argent, la naissance, la propriété, la nation, la famille et donc établir un système hiérarchique basé sur ces critères, amène des dérives criminelles terribles, des abus et des violences.
Donc il faut éduquer les gens à désacraliser tout ça et à considérer chacun(e) comme ayant de la valeur et étant à respecter et respectable.
Peu importe son âge, son milieu social, son état de santé, sa couleur de peau, son genre.
C'est un immense travail qui demande la participation active de chacun(e). Comme pour n'importe quel domaine traitant du bien commun à toute l'humanité et pas du seul intérêt privé.
Ces les ministres en question connaissent des professeurs pédophiles et qu'ils les cachent, bien sur qu'ils doivent être condamnés.
Signaler RépondreComme Barbatruc doit l'être pour avoir dissimuler le père Preynat
Avec tous les profs pédophiles, on devrait condamner les ministres de l'éducation....
Signaler RépondreUn pedophiles est un prédateur. Et comme tous les prédateurs,ils se rapprochent de ses victimes en fréquentant les lieux où elles se trouvent. Eglise, école, garderie,colonies,foyers d’enfantS, jardins d’enf ect.... on ne le dira jamais assez, En enfer ils se cachent partout, donc, la surveillance de sa progéniture et TRÈS importante.
Signaler RépondreAffaire aussi à St Etienne, avec le placement momentané d'une victime dans le logement voisin de son agresseur sexuel. Formidable l'évêque...
Signaler Répondrehttps://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/saint-etienne-l-eveque-heberge-au-meme-endroit-un-pretre-pedophile-et-sa-victime-7794786309
Et un orphelinat aux US, qui se comportait exactement avec la même barbarie que ce que décrivait en Suisse, Louisette Buchard Molteni:
https://www.nouvelobs.com/monde/20180829.OBS1535/etats-unis-les-recits-glacants-des-survivants-d-un-orphelinat-de-l-horreur.html
Utilisation des mêmes procédés qu'au Canada (affaire des Orphelins de Duplessis) pour empêcher les poursuites pénales contre la congrégation, humilier les victimes.
L’éducation nationale et l’eglise se partage les pedophiles. Qui gagnera ? Perso,je suis pour l’ecole A la MAISON et le refus des religions.
Signaler RépondreEt ça continue, encore et encore...
Signaler Répondrehttps://www.20minutes.fr/faits_divers/2337203-20180916-pretre-cantal-mis-examen-agression-sexuelle-mineur
Barbarin a la culture ? MDR
Signaler RépondreJe pense qu’ils y en a autant dans l’éducation nationale. Il y a eu jack langue qui a du faire rentrer des nuées de poteaux à lui.
Signaler RépondreOu faites ce que je dis, mais pas ce que je fais:
Signaler Répondrehttps://www.20minutes.fr/monde/2337035-20180915-palerme-mafieux-vit-chretien-martele-pape-francois
C'est juste à peut près normal, il faut voir ce qu'il se cache derrière "suspension".
Signaler RépondreEt il y a les "sans papiers", enfin je veut dire "pédophiles sans casiers".
Il faut être vigilent tout le temps...
C'est sans doute pour cette raison qu'il y en a autant...
Signaler RépondreÇa va être difficile pour babatruc, l'Education Nationale, elle, dénonce les pédophiles:
Signaler Répondrehttp://www.leparisien.fr/societe/l-education-nationale-suspend-26-personnes-apres-le-controle-des-casiers-judiciaires-19-01-2018-7509981.php
Barbarin? Il pourrait être promu ,à l’éducation nazionale comme JACK LANG. A gauche tout est possible ,les socialos sont même rebaptisés marcheurs ,c’est pour dire ..mdr
Signaler Répondre“Certains médias commencent ainsi à créer une atmosphère de culpabilité” selon le pape François
Signaler RépondreMerci papy de nous éclairer, nous qui pensions que c'était la multitude d'affaires de prêtres pédophiles qui créait une atmosphère de culpabilité.
Toujours de la part de St François:
Signaler Répondre"Là où est l’erreur, que je mette la vérité."
Le cas Julio Grassi en détail avec le fameux rapport et compléments d'enquête We Report :
Signaler Répondrehttps://blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog/060318/humour-le-pape-decouvre-son-palais-desclaves
Vous avez un train de retard.
Signaler RépondreEn fait, comme certains misent de l'argent pour faire partir le pape d'ici au printemps prochain, ils ont monté une grosse embrouille rapidement démontée et dégonflée.
La seule grosse affaire réelle qui concerne le pape actuel, c'est l'affaire Julio Grassi, condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour pédophilie et que le pape a tenté de disculper par la commande d'un rapport pour discréditer ses victimes.