Et comme son prédecesseur, David Kimelfeld donne avant cela une longue interview au Progrès pour évoquer les dossiers chauds des mois à venir.
Sauf que celui qui est également maire du 4e arrondissement de Lyon maîtrise l'art de botter en touche quand Gérard Collomb préférait répondre en y mettant les rondeurs.
Le travail critiqué de Caroline Collomb comme patronne de la République en Marche dans le Rhône ? "Ce n'est pas mon sujet". Ses rapports avec Gérard Collomb qui oeuvre dans l'ombre pour reprendre son siège ? "Nos rapports n'ont pas changé". Ses réserves vis-à-vis de la politique du président de la République ? "Pour l'instant, je suis dans un soutien à Emmanuel Macron". Un retour possible au PS ? "J'ai quitté le PS mais j'ai gardé mes valeurs". Son rôle en 2020 ? "Ca n'intéresse pas les habitants" mais il espère qu'il sera "central". Son absence de notoriété ? "Ce n'est pas ce qui m'obsède".
David Kimelfeld a aussi estimé que le système de la taxe poubelle (retoquée par la justice ces dernières années) était "à revoir" et que le réseau de transports en commun n'était "jamais assez performant".
Enfin, sur le dossier le plus sensible, celui des mineurs isolés et des expulsions, le président de la Métropole estime ne pas avoir "à rougir de notre implication, même si on ne résout pas tous les problèmes". "L'Etat dit prendre conscience de ce phénomène et opérer une meilleure répartition de ces mineurs (étrangers ndlr) à l'échelle nationale", poursuit David Kimelfeld, qui dit en avoir parlé avec le Premier ministre Edouard Philippe.
@henon
Signaler RépondreLe vote direct des citoyens pour les représentants de la Métropole et son président va certainement recentré le débat et l'intérêt pour cette nouvelle collectivité locale..
Car il est vrai qu'entre les communes, intercommunalites,région et l'État personne ne s'y retrouve
entièrement partagée...
Signaler RépondreBelle interview de David Kimelfeld qui répond sans langue de bois aux vrais problèmes qui intéressent les habitants. 2020 n'est pas le sujet pour l'instant.
Signaler Répondretrès bonne analyse...
Signaler RépondreMonsieur Kimelfeld n'a pas le choix de son attitude; sa position est délicate. On sait maintenant qu'après l'affaire Benalla et la très piètre prestation de Gérard Collomb devant la commission d'enquête de l'assemblée nationale, les jours de ce dernier place Beauvau sont comptés. Mais Emmanuel Macron ne peut se débarrasser n'importe quand de celui qui a été un de ses premiers soutiens (au plan moral et financier). Il y a déjà Madame Nyssen en position délicate, Nicolas Hulot qui vient de claquer fortement la porte en déclarant sa démission au micro de France Inter, avant d'en informer le Président de la République. Donc, le timing est primordial pour David Kimelfeld; il est lié à celui de Collomb. Il doit se méfier des courtisans de ce dernier, prêts à vendre leur âme pour un poste de vice-président, de Caroline Collomb qui sort ses griffes pour exister et du système politico-financier lyonnais mis en place grâce à Richard Brumm au profit toujours de Gérard Collomb, totalement ignare en économie à son arrivée. Il faut aussi avoir à l'esprit que la très grande majorité des Grands Lyonnais ne font pas le distinguo entre Métropole de Lyon, Ville de Lyon, région ARA. Il va falloir à celui ou celle qui brigue la présidence de la Métropole un sacrée dose de sagesse, de ruse, de courage; peut-être de machiavélisme. Alors, pas de réaction à l'emporte pièce, sans intérêt; mais de la patience pendant deux ans presque pour connaitre le dénouement de scénario lyonno lyonnais.Une seule chose est acquise: Gérard Collomb a terminé sa carrière locale.
Signaler RépondreCourage fuyons ! Monsieur ne serarien d'autre qu'à préparer le retour du vieux
Signaler RépondreC est le pantin d Collomb. Il doit tout à Collomb et c est Beauvau qui dirige la Métropole
Signaler RépondreLa politique faite par des lâches qui sont là juste pour la place, n'ont aucune idée pour faire mieux, et nuisent au reste de la population.
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