"Quand je suis ministre de l’Intérieur, je suis pleinement ministre de l’Intérieur", a déclaré le ministre d'Etat en marge d’un déplacement en Seine-Saint-Denis, avant d'ajouter : "Je suis un passionné, j’étais un passionné de ma ville, je suis un passionné du ministère de l’Intérieur".
Gérard Collomb a également justifié sa décision de communiquer si tôt sur sa candidature : "J’ai donné mon calendrier parce qu’il vaut mieux être dans la transparence que dans le flou".
Pour rappel, le ministre de l'Intérieur a indiqué dans une interview à l'Express qu'il quitterait ses fonctions après les Européennes.
dehors !
Signaler Répondrehttps://www.leprogres.fr/rhone-69/2018/10/01/cohn-bendit-trouve-inimaginable-que-collomb-revienne-a-lyon
Je découvre que le ministre de l'Intérieur travaille à plein temps.
Signaler RépondreUne fake new !!!
Lors de son audition devant le Sénat, les auditeurs ont pu constater sa méconnaissance du dossier Benalla.
Que ce soit le "MINISTER OF POLICE" (vous n'êtes pas obligé de rire aux éclats !) - minable !
Signaler Répondreou bien la Ville de Lyon ou bien encore la Métropole,
c'est de toute façon le pôvre contribuable qui banque
pendant que lui, il encaisse et toutes les indemnités de cumulard qu'il engrange c'est son argent de poche ... Il est nourri, transporté, voire bien plus, par le peuple
et il faudrait qu'on en rajoute encore ?
bien d'autres, bien plus énergiques pour un résultat autrement plus favorable pour nous tous, feraient le job en toute réelle transparence et démocratiquement
Comme Macron qui préparait sa campagne présidentielle tout en étant ministre. On a vu le résultat.
Signaler RépondreEt ses déplacements lyonnais pour sa campagne... c'est le ministère qui paie ?
Signaler RépondreMais le problème est majeur : à LYON, il nous a trop beaucoup trop bernés, voire même trahis
Signaler Répondreet donc, ON N'EN VEUT PLUS
on lui retourne les paroles qui s'adaptent parfaitement au personnage totalitaire qu'il démontre être
Signaler Répondre« En grec, il y a un mot qui s’appelle “hubris” c’est la malédiction des dieux quand, à un moment donné, vous devenez trop sûr de vous, vous pensez que vous allez tout emporter »
Désinvolture
Signaler RépondreD’abord dans la forme, pour le moins désinvolte. Qu’un ministre, qui plus est ministre d’Etat et ministre de l’intérieur, proclame publiquement sa volonté de quitter le gouvernement et précise lui-même le calendrier de ce départ n’est pas seulement sans précédent. C’est aussi tenir pour négligeable l’article 8 de la Constitution, selon lequel « le président de la République, sur proposition du premier ministre, nomme les membres du gouvernement et met fin à leurs fonctions ».
En procédant comme il le fait, de sa propre initiative, selon son agenda personnel, voire son bon plaisir, Gérard Collomb met donc le chef de l’Etat et celui du gouvernement devant le fait accompli. Laurent Wauquiez, le président des Républicains, a qualifié la situation de « surréaliste ». Il dit juste.
Le moment choisi pour cette annonce est tout aussi stupéfiant. C’est peu de dire que la rentrée politique d’Emmanuel Macron était laborieuse. Le trouble créé par l’affaire Benalla depuis le mois de juillet, la démission tout aussi iconoclaste, il y a trois semaines, du ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, le pataquès sur le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, la situation économique assombrie : tout a contribué à mettre un terme à une première année de quinquennat conquérante.
La sortie annoncée du locataire de la Place Beauvau ne peut qu’accentuer le dérèglement de la machine gouvernementale et ajouter au « tourbillon », plus exactement aux turbulences, sur lequel philosophait récemment le premier ministre.
Quoi qu’il en dise, en effet, on voit mal comment le désormais ministre de l’intérieur sursitaire pourrait gérer avec la force requise les très lourds dossiers qui sont les siens : lancinantes questions de la sécurité, persistante menace terroriste, organisation de l’islam de France, rapports (tendus) avec les collectivités locales, préparation annoncée d’un changement de scrutin législatif impliquant un redécoupage électoral de très grande ampleur... Gérard Collomb ne s’est pas seulement condamné à l’impuissance, ou à l’inaction, il a fragilisé l’autorité du président de la République.
Quel qu’ait été l’attachement d’Emmanuel Macron à celui qui fut l’un des premiers à croire en son destin, le chef de l’Etat n’a, en réalité, guère d’autre choix que de le renvoyer, aussi rapidement que possible, dans ses foyers lyonnais. Et de nommer Place Beauvau un ministre de l’intérieur de plein exercice.
Un vrai vendeur de savonnettes que l'on voudrait bien croire
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