Les deux militants du droit au logement pour tous, étaient jugés ce jeudi. Un pour l’enfarinage de David Kimelfeld, l’autre pour avoir déversé des boitiers d’alarme au sol.
Le procureur requiert un mois de prison avec sursis à leur encontre alors que, l’avocat du président de la Métropole réclamait un euro symbolique de dommages et intérêts. Quant à l’avocat des deux prévenus il demande la relaxe.
Tout le procès a tourné autour de la notion de violence pour déterminer si l’enfarinage est un acte violent. En plus de savoir si l’acte était intentionnel, ce que les deux prévenus ont évidemment reconnu.
La décision sera rendue le 5 octobre, mais la juge a déjà fait comprendre qu’elle privilégierait certainement un stage de citoyenneté.
En marge du procès, devant le tribunal de grande instance s’est tenu le procès de la métropole joué par des militants, amis,des prévenus.
Lors de ce faux procès, la métropole de Lyon était accusée de ne pas "trouver de solutions d’hébergements et d’accueil pour les mineurs isolés étrangers" et de réprimer "les formes de solidarité envers les mineurs isolés étrangers" , "de la part du collectif F.A.R.I.N.E (Formation, Anti-Répression des Immigré-e-s et des Néo-Enfarineurs)".
Si la notion de violence a retenu la vraie audience, le procès fictif voulait prouver que l’enfarinage est une farce, slogan repris avec la banderole "l’enfarinage est une farce, être à la rue est un drame".
De la farine bio j'espère !
Signaler RépondreOn pourrait dire que c'est "l'enfarineur" enfariné !!
Signaler RépondreArrétons le théatre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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