Ce mercredi matin, la presse était conviée pour découvrir la reconversion du musée Guimet, boulevard des Belges dans le 6e arrondissement de Lyon.
A part quelques œuvres disséminées dans le hall central de l’ancien musée, le lieu est désert, presque abandonné. Les rideaux des vitrines qui accueillaient anciennement la collection d’histoire naturelle sont tirés, les papiers peints au plafond sont dans un état désastreux, il y a même des trous dans les murs et de nombreuses infiltrations d’eau.
Dans ce lieu chargé d’histoire, un projet ambitieux va voir le jour : les Ateliers de la danse. Un outil complémentaire à la Maison de la danse du 8e arrondissement. "Un lieu emblématique de création pour donner une place encore plus importante à la danse" selon le maire de Lyon, Georges Képénékian dont la voix qui porte résonnait durant la présentation.
Principal point fort dans ce prochain site culturel de la ville, la grande salle de 1700 m2 dédiée à la création. Dans ce vaste espace, des performances pourront également être organisées grâce à un gradin de 500 places. Le lieu pourra aussi être transformé en salle de bal pouvant accueillir 1000 personnes. La verrière sera restaurée, tout comme la toiture, et un éclairage artificiel capable de reproduire la lumière naturelle sera mis en place. Au premier étage, toujours, deux studios de répétition seront à disposition des troupes. Sur ce même étage, on trouvera également dans l’aile Guimet, un foyer pour le public et des espaces de travail.
Au deuxième étage du bâtiment, d’autres studios seront réservés pour les amateurs et les professionnels. De plus, un bar, le long des hautes fenêtres, sera installé. Le tout avec la vue sur l’extérieur. Lors de représentations publiques, un espace restauration sera aussi disponible.
Au troisième étage, l’ensemble de l’aile Guimet sera refaite à neuf. Un plateau de travail regroupant l’ensemble de l’administration et les studios de montage sons et numérique sera notamment créé. Un étage encore au-dessus, il y aura un foyer pour les artistes, sorte de lieu de vie. L’ancienne salle des machines accueillera d’autres studios de création.
Enfin une partie archéologique, au rez-de-chaussée et dans les sous-sols, sera installée. "De vastes salles d’études permettront aux équipes du Service Archéologique de la Ville de Lyon de réaliser les inventaires et les études" précise la mairie. Un vitrage permettra aux passants de voir de l’extérieur le travail en cours.
Pour Dominique Hervieu, la directrice de la Maison de la danse, ce projet permet "de changer d’ambition". Pour elle, "les danseurs amateurs et ceux du haut niveau ne se rencontraient pas à Lyon. Ce sera le cas ici. Ce sera une vraie plateforme collaborative dans laquelle on imagine que les Lyonnais viendront, par exemple, travailler en amont du défilé de la Biennale".
L’ouverture définitive est pour le moment prévue pour 2021. Avant cela, une restauration complexe est prévue. Au total, les travaux devraient coûter 26 millions d’euros, dont 15 millions payés par la Ville, 4,5 millions par l’Etat et 1 million par la Région.
La danse c'est très bien. Mais le contribuable a autre chose à faire que de payer de jeunes personnes, sans doute très sympathiques par ailleurs, à se contorsionner. Tout ça c'est pour faire plaisir à quelques bobos, bien placés au bon endroit pour faire pression sur des hommes politiques faibles et manquant totalement de courage.
Signaler Répondre2007 - 2021 : 14 ans pour laisser ce bijou se dégrader comme jamais et présenter un bricolage extrêmement onéreux comme l'idée du siècle...
Signaler RépondreCa devait être trop compliqué de laisser ce musée continuer à enchanter des milliers de Lyonnais comme il l'avait toujours fait!