Président du club des sites hôtes, le maire de Lyon Georges Képénékian avait une réunion ce vendredi avec Claude Atcher, directeur général du comité d’organisation de la compétition.
L’occasion pour les deux hommes de faire le point sur ce qui avance, ce qui pose problème, ce qui ne verra pas le jour.
Georges Képénékian, qui adore le rugby pour l’avoir pratiqué plus jeune, espère une "fête totale" dans l’agglomération lyonnaise et même la région. Le Groupama Stadium de Décines doit accueillir un certain nombre de rencontres, et notamment des affiches prestigieuses, grossièrement baptisées "premium" par les organisateurs.
Les matchs à voir... dans les bars ou chez soi
Le rugby, ses valeurs, sa troisième mi-temps, ses supporters tellement sympas venus de l’autre bout de la planète pour partager un moment de convivialité… On pouvait croire qu’une fan-zone verrait naturellement le jour en plein coeur de Lyon. Pas question pour le maire de bloquer la place Bellecour pour la Coupe du Monde qui durera 7 semaines, contre 4 pour l’Euro de football 2016.
"Est-ce qu’on fera quelque chose quelques jours lors des gros matchs ? On doit attendre fin 2020 et le tirage au sort des poules pour connaître les équipes qui joueront à Décines", précise Georges Képénékian.
Concrètement, des animations sont à prévoir, notamment si la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou l’Afrique du Sud jouent au Groupama Stadium. Il y aura peut-être même un écran géant, celui-là même qui n’a pas été déployé immédiatement durant le Mondial de football de cet été.
Des retombées économiques, et des promesses de matchs de gala d'ici 2023
Concernant le stade privé de Jean-Michel Aulas, les négociations sont toujours en cours avec les organisateurs qui espèrent un "accord rapide". Evidemment que le président de l’OL ne fera pas capoter la participation de son antre pour un tel évènement, mais l’homme d’affaires est réputé impitoyable.
En contrepartie, Lyon et le Groupama Stadium devraient accueillir avant la Coupe du Monde trois matchs de rugby : probablement un du XV de France et deux demi-finales de Top 14. Et pourquoi pas une rencontre comptant pour le tournoi des 6 Nations ? "Ca dépendra de l’indisponibilité du Stade de France pendant ses travaux", a commenté Claude Atcher en conférence de presse.
Lyon entend bien profiter économiquement de cet évènement. "Pour les professionnels du tourisme, c’est l’assurance d’avoir une deuxième saison en septembre/octobre, a poursuivi Claude Atcher. En moyenne, on devrait attirer 500 000 voyageurs étrangers en France durant toute la compétition. Ils restent environ 14 jours et dépensent 2700 euros pendant leur séjour".
Sans oublier les camps de base des équipes nationales. Trois devraient être implantés en Auvergne-Rhône-Alpes. Et sachant que les formations seront invitées à rester en France toute la compétition, même en cas d’élimination, il ne sera pas impossible de voir les joueurs bien souvent en ville.
De toute façon, Collomb va reprendre sa place, donc la décision finale risque de ne pas être la même.
Signaler RépondreTrès bonnes nouvelles !!!
Signaler RépondreDans 5 ans... Képénékian fera comme Gege voudra ????
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