L’affaire avait éclaté en mars 2012, il y a aujourd’hui plus de six ans. Lyon découvrait que Gilbert Bénichou venait d’être mis en examen pour abus de confiance aggravé et faux. Il était soupçonné d’avoir détourné pas moins de 1,5 million d’euros au détriment des clients de son étude.
Gilbert Bénichou n’était pas le premier huissier venu. Il était à l’époque des faits une personnalité lyonnaise bien connue. On pouvait le croiser dans les réceptions auxquelles il était régulièrement convié en tant que président de la Chambre départementale. En 2012, l’affaire avait fait grand bruit.
Bien informé, Le Progrès écrivait alors : "D’après nos informations les sommes détournées sur des fonds clients dont l’un est un institutionnel d’envergure pourraient dépasser les 1,5 million d’euros si les faits étaient avérés. Cette mise en examen est intervenue après l’ouverture d’une enquête préliminaire ouverte sur plainte il y a seulement quelques semaines. Une enquête extrêmement rapide dans ce type de dossiers qui semblerait indiquer que les faits reprochés sont relativement simples dans leur montage".
Dans un premier temps, contre l’avis du parquet qui avait réclamé sa mise en détention, Gilbert Bénichou avait simplement été l’objet d’un contrôle judiciaire. Fin mai 2012, la Chambre d’instruction en avait décidé autrement. Il avait donc été incarcéré à Corbas. Six ans plus tard, on peut s’étonner que l’affaire n’ait toujours pas été jugée. Selon certaines informations, tel pourrait être le cas avant la fin de cette année.
L’affaire Bénichou était loin d’être la première chez les huissiers lyonnais.
Sans remonter à Bernard Marche qui fut condamné à une lourde peine de prison au début des années 2000, on peut évoquer le cas de sa consoeur Caroline Occhipinti. Condamnée à de la prison avec sursis pour avoir mélangé ses comptes personnels avec ceux de son étude, la dame a depuis quitté la profession et s’est faite oublier.
Le terme "oublier" est d’ailleurs particulièrement adapté. Visiblement adepte du droit immédiat à l’oubli sur la toile, elle a réussi l’exploit de faire quasiment disparaître de la toile toute trace de ses déboires et condamnations pénales. Quand on entre son nom sur un moteur de recherche, on trouve à peu près tout : l’adresse de son ancienne étude, la date à laquelle elle a prêté serment, les coordonnées de sa société civile professionnelle et, si ça veut rigoler, le jour de son baptême et de sa communion.
Nulle trace en revanche de sa mise en examen, des détournements dont elle s’est rendue coupable et de sa condamnation par le Tribunal correctionnel d’abord puis par la Cour d’appel ; nulle trace non plus des articles qu’ont rédigés à l’époque les journaux lyonnais, notamment Le Progrès.
Un tel talent en matière de nettoyage quasi industriel mériterait certainement d’être mieux exploité.
Une équipe de Gros bras ,auraient fait partir illico ,ses locataires belliqueux. La loi du plus fort et Toujours la meilleure.
Signaler RépondreNotre huissier ; à force de laisser traîner , les locataires ce sont fait annuler la note par " banque de France (l'huissier a dit qu'il allait récupérer autrement ?) 1 an de plus est passé et j'ai perdu 8000 euros de plus .Les locataires sont partit sans laisser d'adresse et sans état des lieux vu qu'ils ne sortaient pas quand l'huissier était dev
Signaler RépondreOù est passé mon commentaire S. V. P merci
Signaler RépondreBénichou ,l'argent lui a vrûlé les doigts ......
Signaler Répondre6 ans après les détournements on parle enfin de procès !! N'oublions pas que les huissiers au même titre que les Notaires et les syndics de liquidation ont tous prêtés serment devant le procureur et représentant l'état dans leurs actes doivent être jugés par une cour d'assises . CQFD.
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