Une erreur de stratégie commerciale, orientée vers le luxe, alliée à une apathie politique de Gérard Collomb avait plongé le quartier dans l'oubli et l'abandon des Lyonnais.
Dès ce jeudi et jusqu'à dimanche pourtant, Grolée sera en fête, les rues deviendront piétonnes, les boutiques fermeront plus tard, des animations seront proposées. Pourquoi ? Parce que depuis peu, les badauds ont retrouvé le chemin du quartier, c'est indéniable. Et sur les 25 boutiques longtemps restées vides, 24 ont trouvé preneurs, dont 12 en seulement un an.
Plus de 21 millions d'euros ont été investis par le bailleur Firce Capital, notamment pour réaliser des travaux pour agrandir les cellules commerciales proposées. Les façades ont été réhabilitées. Et surtout, le Hard Rock Café s'est installé en bout de quartier, rue Carnot. Une locomotive qui a permis de convaincre les représentants des marques qui, auparavant, "s'enfuyaient en courant en voyant le quartier vide", se remémore Maylis Dabat, directrice de l'Asset management chez Firce Capital.
La Redoute Intérieurs, Miliboo, Uniqlo, Hema, et bientôt Decathlon City, le premier à Lyon, qui ouvrira ses portes à la mi-novembre pour proposer des articles de pratiques urbaines (running, vélo, rollers, fitness...). La marque de mode italienne Subdued ouvrira aussi ses portes dans les semaines à venir.
Reste la vie nocturne, car une fois les boutiques fermées, il ne faut compter que sur les clients du Hard Rock Café et les spectateurs de la Comédie Odéon pour arpenter les travées Haussmanniennes de Grolée. "C'est très difficile à mettre en place une vie nocturne, reconnaît Maylis Dabat. Les habitants ne veulent pas de restaurants dans leur immeuble par exemple".
La dernière boutique à trouver preneur est pour le moment réservée aux enseignes qui souhaitent s'installer de manière éphémère. La mission impossible de Firce Capital aura ensuite été remplie. Et le bailleur pourra s'attaquer à son nouveau chantier colossal : la rue de la Ré.
"Destination shopping"
En charge depuis cet été de l'asset management d'une grande partie des immeubles et des commerces de l'artère emblématique de la Presqu'île, Firce Capital entend renouveler l'offre. "Beaucoup de commerçants souhaitent vendre depuis des années mais ne trouvent pas preneurs. Nous serons là pour les aider", annonce Maylis Dabat.
La stratégie consistera pour quelques cas à regrouper des cellules commerciales afin de proposer des enseignes plus grandes, d'au moins 700m2, pour attirer plus facilement de grands noms internationaux, de l'inédit à Lyon voire en France.
Qu'on ne s'y trompe pas, le terme "destination shopping" est revenu à de nombreuses reprises ce mercredi matin lors de la conférence de presse de Firce Capital. On investit rarement des millions d'euros pour rien.
Haha bien vu ;o)
Signaler RépondreEt en plus, grâce à vos publi-reportages à 1490 euros TTC, non seulement ils feront plein de fric (le but d'u publi-reportage) mais en plus ils seront "OFFICIAL USERS" :o)
Si ça c'est pas la classe :o)
Rien ne vaut le commerce !
Signaler RépondreUn petit publi-reportage ? :D
quartier magnifique... mais qui a été déserté a une époque à cause des magouilles et arnaques du baron!!!
Signaler Répondreaujourd'hui, le quartier est devenu attractif, peut être qu en acceptant qu on n avait pas besoin d un nouveau quartier pour le shopping de luxe!!
par contre, concernant la vie nocturne, je crois bien que le "journaliste" ne connait absolument pas le monde de la nuit lyonnaise.... et "l ambassade", c est quoi? un club de tricot? c'est un club très réputé pour sa house
Les commerces de la rue de la Ré' tournent très bien, pourquoi n'en serait-il pas de même pour ceux des rues Carnot et Grôlée, juste à côté? du défaitisme systématique?
Signaler RépondreAprès, si vous préférez allez faire du shopping à Ecully... c'est vous qui voyez... entre l'agrément de la presqu'île et les centre commerciaux déprimants, chacun voit midi à sa porte.
Encore. Beaucoup. de. Temps. avant. de voir. Les clients. Triste. Aucune. âmes. Ect. Ect. !!!
Signaler Répondreun constat: que ce soit dans cette rue ou dans l'enceinte de l’hôtel -dieu il n'y a pas de boutiques de qualité, originales, ce sont des chaines qui s'installent ou bien les mêmes enseignes que l'on retrouve dans plusieurs quartiers de Lyon.Donc pas envie de faire du shopping à lyon. Ou sont les créateurs lyonnais ?
Signaler RépondreCe quartier est devenu un point de rencontre entre bobos respectant la bienséance actuelle. Un petit Marais en moins chic
Signaler RépondreSacré Gégé ... il a du flair ... Combien as-tu touché pour une si belle idée ? Parce que si tu l'as fait gratos, t'es vraiment trop ...
Signaler Répondreun quartier délaissé etvictime de magouilles politico-financière, comme les carburants et la vente scandaleuse des autoroutes, mais rien à craindre..le peuple dort et subit et Lyon..!
Signaler RépondreC'est un vrai échec de Collomb !!!
Signaler RépondreDu point de vue architecturale, sans doute les plus belles rues de Lyon. Des immeubles de tout premier ordre qui font penser aux chics quartiers parisiens. Et très bien placés, entre la rue piétonne et le Rhône. Tout pour plaire.
Signaler RépondreC'est donc incompréhensible d'avoir laissé ces rues se vider, assez étonnant aussi d'avoir du refaire complètement l'intérieur de nombre de ces immeubles, ne gardant que les façades, pour les réhabiliter... des travaux "mégalos", était-ce vraiment nécessaire?
Si aujourd'hui ce quartier redémarre, tant mieux. Ca vaut bien une fête ;-)