La scène s’est déroulée il y a deux semaines lors de la séance décentralisée du Conseil départemental qui se tenait à Fleurie. Dernier dossier inscrit à l’ordre du jour, le rapport sur les gens du voyage a suscité des réactions multiples. Michel Thien n’y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer "un État laxiste vis-à-vis de ces personnes".
Et de se désespérer : "Quand ils cassent, quand ils brûlent, il ne faut rien dire pour ne pas les stigmatiser. Il faudrait que l’État rétablisse une certaine sévérité".
Tout le monde a effectivement en mémoire les émeutes de, que ce soit à Moirans en Isère ou plus récemment dans le Pas-de-Calais. À chaque fois, des dizaines de gens du voyage bloquent les routes, incendient des voitures, s’en prennent aux forces de l’ordre pour réclamer que des proches emprisonnés obtiennent une permission le temps d’assister aux obsèques d’un membre de leur famille.
Sans avoir vécu un tel degré de violence, loin de là, le département du Rhône subit régulièrement les conséquences des exactions de certains membres de cette communauté. Plusieurs maires ont évoqué les dégradations qu’ils ont dû subir dans leur commune.
À Belleville, le maire et conseiller départemental Bernard Fialaire a vécu pareille mésaventure en juillet dernier. Quelque 250 caravanes ont envahi les terrains de football situés à proximité de la piscine municipale et du gymnase Philippe Gardent à Belleville. Dans le même temps, ces gens du voyage ont investi illégalement le complexe sportif où évolue habituellement le club de football de l’UFBSJA.
Résultat, la note est particulièrement lourde pour la commune qui a dépensé 16 000 euros pour nettoyer les lieux et réparer les dégradations.
En ce domaine, Bernard Fialaire n’a malheureusement pas le monopole des dégradations auxquelles il faut souvent ajouter les branchements clandestins d’eau et d’électricité. Tel est également le cas pour son collègue maire d’Anse Daniel Pomeret. Sa commune dispose pourtant d’une aire de grand passage. Las ! Trop souvent, après le séjour de certains groupes, il faut remettre en état les lieux.
Outre les dégradations, la commune est aussi obligée de nettoyer les abords qui, trop souvent, sont utilisés comme véritables décharges à ciel ouvert. Daniel Pomeret tient toutefois à relativiser. Il regrette que certaines personnes indélicates et qui n’ont rien à voir avec les gens du voyage profitent de la présence de ces groupes pour déposer leurs propres objets.
Pour en revenir au rapport voté vendredi 28 septembre, il s’agissait de "renouveler le soutien du Département à l’ARTAG (Association Régionale des Tsiganes et de leurs Amis Gadgé) dans sa mission de médiation-coordination de l’accueil des grands passages des gens du voyage par l’attribution d’une subvention de 13 000 euros au titre de l’année 2018 et le lancement de la rédaction du prochain schéma départemental et métropolitain des gens du voyage pour les années 2018-2024 en collaboration avec la Métropole et l’État pour un coût de 5 000 euros à charge du Département".
Sur ce sujet, le président du Département Christophe Guilloteau regrette que la Métropole laisse le Département se débrouiller tout seul. Il existe en effet quatre aires de grand passage sur son territoire : -Saint Laurent de Mure (capacité d’accueil de 100 caravanes) ; -Anse (120 caravanes) ; -Montagny (80 caravanes) ; -Lentilly (80 caravanes). Il n’y a en revanche pas d’aires sur le territoire de la Métropole de Lyon.
En charge de ce dossier, Daniel Valéro réclame que les communautés de communes, qui ont déjà financé ces aires ne soient pas en plus seules à devoir payer lorsqu’il y a des dégradations. Il propose que ces coûts soient mutualisés au niveau de l’ensemble des communes du Rhône et de la Métropole. Pas sûr qu’il obtienne facilement gain de cause.
Par ailleurs, on constate depuis quelques années que les groupes de grands passages sont de plus en plus importants. Dès lors, les aires actuelles (une centaine de caravanes) ne sont plus adaptées. Il faudrait prévoir des aires susceptibles d’accueillir des groupes de quelque 200 caravanes. Reste à trouver les communes candidates et le financement, ce qui est loin d’être évident.
Ils peuvent se payer l'hotel aussi
Signaler RépondreIls peuvent se payer des emplacements de camping sinon.
Signaler RépondreJe pense que certains élus lorsque arrivent certaines échéances electorales se mettent à dénoncer un laxisme dont ils sont souvent complices au nom de la paix social puis les élections passées deviennent amnésiques.
Signaler RépondreJ'espére que tout ce beau monde prendra une belle "déculottée" car les citoyens en ont assez de toute cette mascarade qui dure depuis des années au nom de je sais quel prétendu humanisme !!!!
Societe en deliquescence ,politicards avides de pouvoir plus proches de leurs interets que du bien commun, surtout lachete a tous les niveaux
Signaler RépondreQue les roms ( nomades venus de l,inde) en profitent ils ont bien raison
Faute de quoi ils bloqueront un autoroute ou pire et comme ils sont parait il
Insolvables ...
C'est leur décision de ne pas respecter les lois françaises qui foutent la merde.
Signaler RépondreQui a écrit cette article de raclure de bidet?
Signaler RépondreBravo la stigmatisation! Il suffit de voir dans les commentaires tout les chiens de la casse qui suivent la caravane de la haine pour se rendre compte que la seule vraie honte, ce sont les hommes qui écrivent ce genre d'article.
Je n'ai jamais compris pour quelle raison il fallait mettre des terrains à leur disposition. Quand je vais quelque part, je vais à l'hotel ou au pire au camping. Je ne vais pas squatter le stade de foot ou le champ de l'agriculteur du coin. Marre de ces profiteurs .
Signaler RépondreEt sinon ils peuvent vivre comme les autres dans des immeubles et/ou maison le problème serait réglé.
Signaler RépondreUne honte, cela devrait être INTERDIS de créer spécialement des aires pour eux !
on a la possibilité d interdire la ville a certains delinquants
Signaler Répondrepourquoi, après dégradation et violence, on n interdit pas le territoire a ces nomades?... avec saisi du véhicule en cas de récidive?
Il faudrait faire des aires pour 200 caravanes au lieu de 100... Pourquoi pas des aires pour 1000 caravanes ou même 10000 !
Signaler RépondreIls ont qu'à serrer plus leurs caravanes ou en acheter des plus petites.
Le chantage exercé par les Gens du Voyage est insupportable : ils démolissent les équipements mis à leur disposition, puis s'étonnent qu'il n'y ait pas d'aire disponible, puis squattent en polluant littéralement le terrain en attendant que l'on remette encore à disposition un autre terrain. Le seul message pour ces gens là est : les autres en ont assez de payer pour vous, respectez la loi et payez pour ce que vous utilisez.
Signaler Répondrel'Etat est complètement dépassé!!
Signaler Répondreincapable de maintenir la sécurité et la loi sur son territoire, face a des bandes armées!!
c est vrai pour les "gens du voyages", les "migrants" et la mafia
on sait tous cela, et concrètement, il se passe quoi? rien, a part des élus et des administration qui baissent leur pantalon, au détriment de la majorité respectueuse... et bien payante...
C'est pas étonnant , a tout laisser faire et pleurer après ça va pas faire avancer les choses , tant de laxisme c'est révoltant et qui c'est qui paye encore les contribuables , personne fait rien ça continuera de mal en pis .
Signaler RépondreEnfin un article objectif sur les "gens du voyage"... Et je pense que tout n'est pas dit!
Signaler RépondreAh bon , on nous ment alors . Que faire de toutes ces chances ?
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