Festival Lumière : Jane la conquérante

L’actrice multi oscarisée a enchanté le public du palais des congrès par son charme, sa décontraction et son humour vendredi soir. Avant qu’elle ne soit distinguée par un éloge de Costa Gavras, Thierry Frémaux a offert à son invitée une soirée de très grande qualité, façon Grand Echiquier pour ceux qu’évoque encore cette réunion d’artiste rendant hommage un soir à l’un des leurs.

Deux chansons de Piaf interprétée avec talent et originalité par Vincent Delerm, une de Brel par Nolwenn Leroy, une lecture de Simone de Beauvoir par Dominique Blanc, des extraits de l’autobiographie de Jane Fonda lus par trois actrices qui mirent en valeur le talent d’écrivain et la sensibilité littéraire de l’actrice !  Une aubade à la mesure de la personnalité forte et multiple de cette icône du cinéma américain.

Le florilège de ses principaux films nous rappela sa sublime beauté, sa filmographie et ses combats politiques où elle prit dans les deux domaines d’importants risques qui purent nuire à l’époque à sa popularité voire lui causer une véritable hostilité de l’opinion publique ainsi qu’une brouille historique avec son père.

Ceux qui veulent découvrir la vie de cette femme exceptionnelle iront visionner le documentaire : Jane Fonda in Five acts projeté au Festival mais également diffusé sur OCS Géants.

Sa liberté au cinéma comme dans sa vie privée, ses remises en question permanentes, ses engagements, son talent et son intelligence définissent une femme authentique dans ses succès comme dans ses échecs, une femme moderne avant toutes les autres.

Impossible de ne pas être conquis !

Eric Pelet