À partir d'une application, il s'amusait à appeler ses victimes, qui croyaient recevoir l'appel d'un proche. Une enquête pour harcèlement sexuel, menée à Lyon, a permis d'interpeller l'auteur des faits le 17 septembre dernier. L'homme de 30 ans était jugé ce jeudi au tribunal correctionnel de Lyon.
Des insultes et des gémissements
Pour les victimes, neuf femmes vivant à Lyon, Paris et Montpellier, le cauchemar aura duré des années. Elles recevaient parfois plusieurs dizaines d'appels dans la journée. Au bout du fil, une voix modifiée qui les insultait et les dénigrait. Le tout accompagné parfois de gémissement faisant penser à des scènes de masturbation.
Une longue investigation a été menée par la police de Lyon. Aidés par les victimes, les enquêteurs ont remonté la piste, pas après pas, pour retrouver le propriétaire de la carte SIM émettrice des appels. Ils ont finalement réussi à interpeller l'individu, qui réside dans le 7e arrondissement.
"Besoin de savoir qui c'était"
Lors de l'audience de jeudi, une des victimes présentes indique s'être sentie humiliée. Elle commençait à suspecter des amis. Elle ne voulait pas changer de numéro pour une raison professionnelle, mais également par "besoin de savoir qui c'était", rapporte le Progrès.
Selon l'avocat de la défense, la garde à vue a été "une libération" pour l'agresseur. Ces actes seraient la conséquence d'un vide sexuel mais également un passe-temps pour le harceleur.
Un divertissement malsain qui ne passe pas auprès de la justice. Le tribunal a condamné l'homme au-delà des réquisitions. Le prévenu pourra toutefois aménager sa peine de prison. Il a toutefois l'interdiction de rentrer en contact, par téléphone ou physiquement, avec ses victimes.
Et 8 ans poyr meutre alors ????
Signaler RépondreAvec un tel pseudo, "l'avocat", vous êtes l'image même de la société décadente à la française !
Signaler RépondreVous êtes l’image même. de la société procédurière a l’américaine.
Signaler Répondrepas cher payé pour le harceleur. Il pourra aménager sa peine de prison.
Signaler RépondreJe ne crois pas que ce genre d'individu soit conscient du traumatisme à long terme qu'il fait subir à ses victimes