Pascal Mailhos, nommé il y deux semaines, est entré en fonctions ce mardi. Et conviait la presse ce mercredi après-midi pour évoquer les sujets qui lui tiendront à coeur durant sa mission à Lyon, et en Auvergne-Rhône-Alpes.
"Je veux un Etat proche, modeste, réactif", a promis l'ancien préfet d'Occitanie. "J'irai dans les prochains jours à la rencontre des élus, des associations, des forces économiques et des citoyens pour évaluer les réalités concrètes et les besoins", a-t-il rajouté.
Et d'embrayer : "Le déplacement sur le terrain, c'est l'essence de notre métier. Je fais ce métier parce que j'aime mon métier et les gens". Comme quoi, on peut être l'ancien patron des Renseignements Généraux et aimer les gens...
Pascal Mailhos se veut conciliant. D'une voix calme et posée, avec un discours concis, à mille lieux de certains de ses prédécesseurs qui adoraient s'écouter parler, il a souhaité débuter du bon pied sa relation avec les médias : "Je veillerai à ce que l'Etat soit disponible et réactif pour les journalistes, mais également exigeant et rigoureux".
Pas encore au fait de tous les dossiers qu'il découvre depuis mardi, Pascal Mailhos a notamment fait appel à Guy Levi, secrétaire général aux affaires régionales de la préfecture pour répondre à certaines questions. Mais le haut-fonctionnaire n'a pas manqué de dévoiler les dossiers qui se trouvent en haut de la pile de son bureau : les solutions à trouver pour améliorer la liaison entre Lyon et Saint-Etienne après l'abandon de l'A45, le déclassement de l'A6/A7, la sécurité et l'hébergement d'urgence de cet hiver durant lequel 1200 places seront débloquées dans le Rhône.
Autres sujets un poil plus brûlant : le derby OL/ASSE et le mouvement du 17 novembre. Sur le premier dossier, Pascal Mailhos n'exclut rien. "Il faut une situation acceptable en termes de sécurité" selon lui pour valider le déplacement des supporters stéphanois.
Quant au 17 novembre, le préfet du Rhône annonce qu'aucune manifestation n'a encore été déposée. "On essaye d'avoir des contacts avec les organisateurs, ce n'est pas facile", reconnaît-il.
A lui désormais d'imposer sa marque dans une préfecture habituée ces dernières années aux courtes missions de ses hauts-fonctionnaires. Pascal Mailhos sera-t-il celui par qui reviendra la stabilité rue Servient ?
Comme si les lyonnais étaient concernés par ce mouvement...
Signaler RépondreOuvrez les yeux, et vous constaterez qu'à Lyon les usagers des transports en communs et des modes actifs (marche, vélo) sont bien plus nombreux que les automobilistes.
A l'intérieur du périphérique, la hausse du prix du carburant est un non sujet.
Le 17 novembre, j'irai tranquillement au marché puis sans doute faire quelques achats de noël sans être le moins du monde inquiété par vos menaces, qui ne reflètent qu'un mode de pensée passéiste.
Le bidonville de la Feyssine est toujours là. Malgré la décision de l'ancien préfet.
Signaler Répondre"Je veux un Etat proche, modeste, réactif"...
Signaler Répondreet qui ne "perd pas des dizaines de milliers de circulaires aux élections législatives" ?
:D
Si tu sais pas quoi faire va a Fourvière faire brûlé un cierge et adresser une prière car ton macron car tu en parles ne repassera sûrement pas quand au nouveau préfet il est nommé par macron justement et si tu comprends ce que je veux dire tu va vite te rendre compte de quoi je parle
Signaler RépondreVivement 2022 que macron soit réélu! ... bien sûr, il fait des erreurs mais quand on voit les guignols en face ...
Signaler Répondre“Je veux un Etat proche, modeste, réactif”
Signaler RépondreUn préfet, nécessairement de passage, ne veut rien, il obéit ou il saute !
Vouloir être proche des gens, est une chose en avoir la capacité en est une autre !! ptdr
Signaler RépondreUn seul exemple.
Le samedi 17 novembre.
Il n'a pas compris que les personnes qui en on ras le bol des augmentations de carburant, vont tout simplement prendre leur voitures et s'organiser sur le moment et en tous lieux, pour bloquer des routes !!
Il est encore dans les vieux schémas, avec ses amis syndicalistes ou politicards, qui canalisaient la grogne pour mieux l'éteindre !!!
D'ailleurs au sujet du samedi 17 novembre, plusieurs syndicats de policiers ont annoncer qu'il feraient la grève des PV !!!
L'absence d'encadrement de ce mouvement populaire inquiète la macronie.
Tant mieux !!
Première étape, le 17 novembre.
Puis le dimanche 26 mai 2019, lors des élections Européennes.
Puis 2020 les municipales.
Et enfin 2022 la quille pour macron et ses guignols !!!
http://www.jeanmarcmorandini.com/article-387289-le-syndicat-unite-sgp-police-fo-annonce-une-journee-sans-pv-le-17-novembre-prochain-jour-de-mobilisation-sur-la-hausse-des-carburants.html