En effet, le musée réunit 300 marionnettes dans 10 salles différentes pour une visite d’environ 1 heure.
La réflexion autour des marionnettes a l’air elle aussi d’avoir évolué, toute l’exposition tourne autour d’une définition précise de la marionnette qui serait "un objet inanimé qui s’anime avec le marionnettiste sous le regard du spectateur". Une définition en trois actes donc avec la place de l’objet, de l’artiste, mais aussi du spectateur.
Les changements ne sont pas que métaphysiques, mais aussi concrets puisque ce ne sont plus des vitres, mais des fils qui se posent entre nous et les marionnettes ce qui rend un visuel bien plus agréable. De plus, le musée devient beaucoup plus interactif puisqu’il est possible d’expérimenter, de manipuler plusieurs sortes de marionnettes, et de jouer son propre spectacle grâce à un castelet.
C’est un vrai travail collaboratif qui a été fait avec des institutions qui ont prêté des œuvres telles que le Musée du Quai Branly, ou en encore plus local le Musée des Confluences. Au-delà des musées un travail a été fait avec de nombreux artistes marionnettistes, le directeur Xavier de la Selle l’explique "c’est un musée pas comme les autres qui parle d’un art vivant, pour nous c’était important de travailler avec les artistes pour essayer de faire ressentir l’aspect vivant".
Évidemment, Guignol la mascotte lyonnaise a toujours une place centrale dans l’exposition !
Pour célébrer l’ouverture, le musée ouvrira ses portes, avec pour l’occasion différents marionnettistes ce week-end gratuitement de 10h30 à 18h30.