Le 31 décembre verra le terme d’une période de 31 ans pendant lesquelles la Métropole de Lyon (à la suite de la Communauté urbaine) s’est occupé des berges du Rhône et de la Saône. Le divorce sera acté ce lundi, lors de la réunion du Conseil métropolitain. En tant que conseiller délégué aux fleuves, c’est Roland Bernard qui va présenter le projet de délibération qui va le priver à l’avenir de l’essentiel de ses responsabilités.
Historiquement, par arrêté du 8 juillet 1987, la Communauté urbaine de Lyon avait obtenu une concession pour l’aménagement, la mise en valeur et l’utilisation des berges du Rhône et de la Saône pour une durée de 30 ans. La convention avait été prorogée d’un an en 2017 afin de poursuivre les négociations pour aboutir à un accord avec VNF (Voies Navigables de France) et mettre en place un nouveau dispositif contractuel.
La convention a permis à la collectivité d’équiper les quais pour l’accueil et le stationnement des bateaux, d’aménager les espaces publics au bord de l’eau, d’assurer le nettoiement et l’entretien des ouvrages, de délivrer des autorisations d’amarrage et de percevoir des redevances de la part des occupants.
Tout cela appartiendra bientôt au passé. Ainsi, à partir du 1er janvier 2019, la concession s’éteint et l’ensemble des espaces fluviaux concernés reviennent sous la responsabilité et la gestion de VNF. En revanche, la gestion des bas-ports réaménagés par la Métropole (berges du Rhône, rives de Saône, Anneau bleu, etc.), reste de sa responsabilité au travers de conventions de superposition d’affectation.
Une nouvelle convention va néanmoins être signée qui prévoit que, VNF investisse 250 000 euros supplémentaires minimum par an sur le territoire métropolitain à partir de l’année 2019. Cet investissement vient en complément de celui de la charte de partenariat d’un montant de 700 000 euros par an jusqu’en 2021. VNF consacrera un maximum de 100 000 euros pour améliorer ses interventions en matière d’entretien des berges et des quais. Ces interventions concernent essentiellement les bas-ports de la rive droite de la Saône à Lyon.
Le reste va permettre de mettre en oeuvre un plan d’actions partagé portant le programme de la charte de partenariat de 5,1 à 5,55 millions d’euros. Les investissements concerneront, notamment :
-l’amélioration des principales haltes fluviales pour les bateaux promenades et le Vaporetto et la création d’une halte à proximité du Grand Hôtel-Dieu ;
-la création de nouveaux appontements pour des bateaux stationnaires destinés au logement, en rive droite de la Saône, sur la commune de La Mulatière et de Lyon 5e, face au quai Rambaud et au quartier des docks ;
-une subvention à la Métropole pour l’aménagement de la halte quai Leclerc, à Lyon 7e pour les paquebots de croisière fluviale ;
-des études de programme et d’aménagement du port de l’Occident, quartier de Perrache à Lyon 2e.
quelles sont les garanties de mixité sociale pour les bareaux logement qui n'ont pas les moyens des riches pour payer des redevances multipliées par 10 quand par ailleurs les taxes d'habitation des logements sont supprimées
Signaler RépondreIntéressant comme question ! Voir les réponses ;)
Signaler RépondreCombien a coûté l'appontement pour bateaux de croisière étrangers au musée des Confluences, qui l'a payé, et quelle est sa fréquentation s'il vous plaît ?
Signaler RépondreEt pas de langue de bois, hein.
J'attends.