Cette année encore, les relations n’ont pas toujours été faciles entre d’un côté l’adjoint en charge de la Sécurité Jean-Yves Sécheresse, de l’autre le grand ordonnateur de la fête Jean-François Zurawik.
À défaut de sabres laser, nos deux responsables ont bataillé dur ces dernières semaines. Chacun est dans son rôle.
En tant que responsable de la sécurité, Jean-Yves Sécheresse plaide naturellement pour que l’on prenne le moins de risques possibles. De son côté, Jean-François Zurawik veut bien évidemment que la fête soit le plus spectaculaire et réussie possible. D’où certains désaccords qui peuvent les opposer.
Cette année, les deux intéressés ont bataillé autour de deux sites : la place des Terreaux et les théâtres romains de Fourvière.
Comme chacun a pu le remarquer, la place des Terreaux est actuellement en travaux. Voilà qui ne permet donc pas que le site accueille comme c’est le cas tous les ans un grand spectacle où défilent chaque soir des dizaines de milliers de spectateurs. La place des Terreaux est pourtant l’un des spots les plus prisés de la Fête des Lumières, les façades de la mairie et du musée des Beaux-Arts permettant de projeter des spectacles toujours cités dans les illuminations préférées des Lyonnais.
Soucieux de ne pas prendre le moindre risque sur une place entourée de palissades de chantier, Jean-Yves Sécheresse avait plaidé pour que la ville renonce à toute illumination. Conscient que les Terreaux restent un lieu emblématique de la fête, Jean-François Zurawik avait obtenu qu’on y maintienne une installation lumineuse. Il avait donc été prévu d’installer l’oeuvre Pavillon de Sébastien Lefèvre.
Finalement, c’est l’adjoint au maire qui a obtenu gain de cause. La ville a renoncé à cette animation et décidé de baisser... Pavillon. Seule la fontaine Bartholdi a été mise à l’honneur avec Retour aux sources, une mise en lumière plus basique mettant en scène "les flots d’une source invisible dévalant la colline de la Croix-Rousse".
Battu aux Terreaux, Jean-François Zurawik a cependant pris sa revanche de l’autre côté de la Saône, sur la colline de Fourvière où des travaux sont en cours sur le site des théâtres de Fourvière. Là encore, pour des raisons de sécurité, Jean-Yves Sécheresse souhaitait que l’on renonce au projet initialement prévu avec une œuvre chinoise. Il s’agit de Yu Da Ba Jiao, symbole de la ville de Canton qui représente un bassin de lotus. Plus de 4000 fleurs de cotonnier lumineuses parsèment la pelouse à l’entrée des théâtres, matérialisées par des sculptures lumineuses stylisées et bercées par les notes de Yu Da Ba Jiao, par l’air de Cai Yun Zhui Yue (Les Nuages colorés suivent la Lune) et par les paroles du poème He Tang Yue Se (Clair de Lune sur le bassin de lotus).
Finalement, l’installation artistique offerte par la ville de Canton a été maintenue. Pourtant, elle a bien failli ne jamais être visible à Lyon, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la sécurité si chère à Jean-Yves Sécheresse.
Il y a deux semaines, le matériel n’était pas encore arrivé à Lyon. En cause, ce qu’on pourrait qualifier d’étranges tribulations d’un conteneur en Chine. Après avoir bizarrement été déchargé sur le port de Singapour, le conteneur a transité par Gênes avant, enfin, de parvenir à destination entre Rhône et Saône.
Las ! Sur place, on s’est rendu compte qu’il manquait une partie du matériel qu’il a fallu trouver en catastrophe en appelant à la rescousse les partenaires historiques de la Fête des Lumières. Plus de peur que de mal. Jean-François Zurawik a pu sauver son installation et égaliser face à son "ami" Jean-Yves Sécheresse.
Au final, tout cela est anecdotique. Il n’en demeure pas moins qu’en cette période ô combien troublée, la sécurité des quatre soirées, de jeudi à dimanche, de fête constitue un véritable casse-tête pour les autorités, qu’il s’agisse de la Mairie de Lyon ou de la Préfecture.
Ramassis de mensonges.
Signaler RépondreIl n'y a que des vendeurs illégaux de sandwiches et du vin chaud qui gagne, toutes les boutiques pâtissent à cause de cet événement aussi déplorable qu'une crise d'urticaire.
l'argent public dépensé est infime par rapport au retour sur investissement apporté par lesdépenses des centaines de milliers de visiteurs qui viennent profiter du spectacles. tous les commerces fixes ou de rue en profites, la ville accroit sa notoriété. Les métropolitains et tout les visiteurs des départements voisins quite leurs télés et leurs programations 100%GJ pour s'enrichir l'esprit. Vous auriez dû je pense en faire de même.
Signaler RépondreQuelle bande de bras cassés. Je bois cette histoire comme du petit lait-- une raison qui justifie l'annulation pure et simple de cette 'fête' aux dessous mesquins, inefficaces, et ignobles. Pensez tout ce qu'on aurait pu faire avec cet argent du PEUPLE gaspillé sur des folies de quelques mégalomanes du coin !
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