Gérard Collomb, candidat, mais où ?
Le maire de Lyon ne laisse rien transparaitre. Et semble se délecter de voir les médias locaux tirer des plans sur la comète. Une chose est sûre (ou presque), Gérard Collomb n’en a pas fini avec la politique et sera candidat en 2020, sans l'étiquette LREM. Mais où ? A la mairie de Lyon ou à la Métropole ? Il faudra choisir en 2020, le cumul des deux fonctions deviendra alors proscrit.
Certaines sources évoquent de plus en plus un court mandat pour Gérard Collomb en cas de victoire, il pourrait laisser son siège à une personne de confiance. Qui pourrait être un inconnu, son ami déjà intérimaire en 2018 Georges Képénékian ou même sa femme Caroline Collomb, dont les velléités politiques ne font plus recette dans la presse.
David Kimelfeld, ami ou ennemi ?
Il était le dauphin, adoubé dans le Progrès par Gérard Collomb. Celui qui devait lui succéder à la mairie en 2020. Depuis, David Kimelfeld a pris du galon en devenant président de la Métropole de Lyon. Et on sait combien Gérard Collomb déteste voir ses anciens protégés s’épanouir sans lui.
Selon nos informations, David Kimelfeld aurait pu officialiser sa candidature en fin d’année 2018, poussé notamment par le Parti Socialiste qu’il dirigea localement avant de rejoindre la République en Marche.
Mais il connaît le système Collomb sur le bout des doigts et sait qu’au moindre faux pas, il peut tout perdre. D’où la possibilité de le voir encore revenir dans le camp de l’ancien ministre de l’Intérieur, si ce dernier est prêt à faire des concessions.
Nathalie Perrin-Gilbert, fédératrice jusqu’au bout ?
Portée par une partie des médias enthousiastes à l’idée de voir une liste de (vraie) gauche forte aux municipales lyonnaises, Nathalie Perrin-Gilbert apparaît comme une adversaire capable de suivre Gérard Collomb au second tour en 2020. La maire du 1er arrondissement, qui souhaite quitter son mandat et migrer dans le 4e, pourrait former une large coalition avec la France Insoumise et le terreau associatif de la ville.
Mais son caractère volcanique et sa propension à se mettre constamment en avant lui ont déjà valu l’abandon de la quasi-totalité de ses adjoints en mairie. Et le seul resté fidèle, Elliott Aubin, a finalement renoncé à porter la liste dans le 1er arrondissement. NPG réussira-t-elle à tenir ses troupes jusqu’au bout ?
Etienne Blanc, déjà décevant ?
En coulisses, certains regrettent déjà d’avoir misé sur Etienne Blanc. La campagne n’a pourtant pas encore commencé, mais le candidat des Républicains (pas officialisé par la commission d’investiture) porté par Laurent Wauquiez a bien du mal à se faire connaître des Lyonnais. C’est davantage auprès du tissu économique et des grands décideurs qu’il évolue aisément.
Le 1er vice-président de la Région arrivera-t-il à percer sa carapace pour se faire aimer des électeurs d’ici 2020 ?
Le Rassemblement National déjà résigné ?
Comme avec Gérard Collomb, difficile aujourd’hui de dire qui portera la liste RN aux municipales lyonnaises. Sauf que le maire sortant a l’embarras du choix, tandis que le parti de Marine le Pen voit ses options se réduire à vue d’oeil. Il paraîtrait que la secrétaire départementale Muriel Coativy se verrait bien être candidate, avec l’assurance de voir une partie des militants faire campagne a minima. Ces derniers rêvent de Marion Maréchal, mais la directrice de l’ISSEP a visiblement d’autres chats à fouetter. Avec Christophe Boudot lorgnant davantage sur Limonest et Antoine Mellies fidèle à Givors, le Rassemblement National, rarement plébiscité à Lyon, pourrait se rabattre sur un parachuté ou un membre de la société civile.
Et les autres ?
Les autres partis comme l’UDI, le MoDem ou Debout la France attendent encore de voir à quel type d’alliance ils peuvent prétendre.
D’autres figures comme Denis Broliquier, maire du 2e arrondissement, rêvent d’y aller sur leur propre nom. Encore une fois, les prochains mois seront déterminants.
Vous citez beaucoup de noms mais oubliez P.Blache. Simple oubli ou parti pris de l'article?
Signaler RépondreOui pas franc du collier pour vouloir nous imposer madame en lui cédant le trône une fois les élections faites... non au népotisme et à la baronnie collomb
Signaler Répondre"Gérard Collomb n’en a pas fini avec la politique et sera candidat en 2020, sans l'étiquette LREM."
Signaler RépondrePlus franc du collier, tu meurs.
toujours la combinazione...ils ne cherchent qu'à retoruver leurs indemnités d'élus, le reste ils s'en foutent royalement;
Signaler RépondreEn effet, son profil est bien fragile pour prétendre diriger une liste sur toute la ville de Lyon… Et puis que faut-il comprendre, elle serait prête ensuite à faire alliance avec Collomb au 2ème tour? Au secours!
Signaler RépondreSi vous lisez les Potins d'Angèle du moment (numéro de fin décembre), la candidature de NPG parait très compromise...
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