Un vrai challenge sportif pour le pivot de 30 ans, qui n'a pas joué depuis un an en raison d'une blessure au genou : "Je connais bien la Jeep Elite, le défi, c'est de revenir au plus haut niveau", a expliqué l'ancien international.
Ce dernier, qui vit à Charlotte, a rencontré Tony Parker et Nicolas Batum qui lui ont exposé leur projet : "Ils ont compris que j'avais besoin de revenir à mon rythme après une saison blanche. Le retour se fera progressivement. C'est important d'être sur la même longueur d'onde que mes coéquipiers, de retrouver du physique", a précisé le pivot de 2,16 mètres.
Le joueur pourrait faire ses débuts sous le maillot villeurbannais samedi à Nanterre. Et c'est le numéro 42 qu'il portera sur les épaules. Du jamais-vu à l'Astroballe : "J'ai ce numéro depuis 8 ans maintenant, depuis que j'ai pu l'avoir en NBA. Je voulais le garder, pour représenter ma ville, ma région, et je ne vais pas changer parce que j'arrive en terre lyonnaise. Ce n'est pas une pique que j'envoie aux supporters de l'OL, ou autre", a tenu à répondre le natif de St Etienne, qui dit aimer les nouvelles couleurs de l'ASVEL, malgré l'abandon du vert.
Pas de quoi polémiquer pour Gaëtan Muller, le président délégué de l'ASVEL. Alexis Ajinça est "la pièce importante du puzzle qui pouvait nous manquer" : "Si on veut être compétitif sur l'ensemble des compétitions, on a besoin d'un effectif fort. On a eu l'opportunité d'avoir un joueur estampillé NBA, français et régional, c'était important".
Alexis Ajinça s'est engagé jusqu'à la fin de la saison, avec l'espoir de retourner en NBA l'année prochaine, tout en gardant dans un coin de la tête que l'ASVEL jouera l'Euroligue en 2019/2020.
Honteux, qu'il aille joue à Roanne
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