Fraîchement élu président de la CRCC Rhône-Ain-Loire, Sylvain Boccon-Gibod est vent debout contre la loi PACTE. Et pour cause, cette dernière permettra aux sociétés aux chiffres d’affaire de moins de 8 millions d’euros et de moins de 50 salariés de ne pas être obligées de faire appel à un commissaire aux comptes.
"Notre enjeu, c’est de démontrer notre utilité et l’apport qu’il peut y avoir aux entreprises et à l’environnement économique. Faire comprendre que même avec une obligation facultative, les entreprises ont intérêt à continuer à faire appel à un commissaire aux comptes", note Sylvain Boccon-Gibod.
"Dès qu’une société se développe, fait appel à des investisseurs, même si elle est en dessous des seuils, ses financeurs demandent la présence d’un commissaire aux comptes pour des raisons évidentes de sécurité", conclut le président de la CRCC.
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Quand on se remémore tous les scandales financiers des Grands Groupes de ce pays - scandales non-déclarés en temps et en heures, on est en droit de se poser de légitimes questions sur l'opportunité des CAC au sein des petites S.A
Signaler RépondreLes CAC ont suffisamment à faire de ce côté là : Les Grands Groupes. Les petites S.A ont déjà leur Experts-Comptables qui ont pour Administrations de tutelle : Le Ministère des Fiances et celui de la Justice. Alors les doublons - les petites S.A peuvent fort bien s'en passer : financièrement parlant.