Ce vendredi matin, le gratin des képis lyonnais étaient réunis au coeur la cour d’honneur de l’Hôtel de Police Montluc, dans le 3e arrondissement de Lyon.
Un rassemblement, dans le froid mais sous le soleil, pour l’arrivée de l’inspecteur général de la police nationale, Patrick Chaudet, désormais nouveau directeur départemental de la Sécurité publique du Rhône. Il prend la place de Lucien Pourailly, installé depuis 2015 à la tête de l’état-major lyonnais.
Le nouveau chef de la police lyonnaise a parcouru du pays avant d’être nommé dans la capitale des Gaules. Il arrive tout droit de Rennes, où il était directeur départemental de la sécurité publique d’Ille-et-Vilaine. Auparavant il est passé par Nice, mais aussi par la capitale puisque c’est là-bas que le fonctionnaire a travaillé durant près de la moitié de son temps dans la police.
Après une cérémonie, très solennelle avec Marseillaise et dépôt de gerbe aux policiers morts pour la France, Patrick Chaudet a été questionné par les journalistes lyonnais :
- Quelles sont les problématiques repérées sur Lyon ?
"Je vais les découvrir, mais ce qui m’a sauté aux yeux, ce sont les dernières manifestations. Certains manifestants ne veulent pas se disperser. Autrement, la délinquance dans le centre-ville de Lyon est plutôt la même que dans les autres grandes villes françaises, par exemple avec les vols à la tire. On retrouve aussi ici, comme à Rennes, des problématiques concernant des mineurs étrangers isolés".
- L’utilisation du flash-ball est décriée depuis quelques jours, notamment depuis la remise en cause de son utilisation par Jacques Tourbon, le Défenseur des droits, quelle est votre position ?
"Je suis favorable au maintien de ces dispositifs, utilisés dans des situations extrêmes. Il faut en faire bonne pratique, l’utiliser de manière juste et efficace. Et si les règles ne sont pas respectées, les auteurs devront être condamnés. Je note qu’il n’y pas eu de blessé grave signalé ici à Lyon, et que les lanceurs de balles de défense font également l’objet de manipulations de la part de certains manifestants".
- Des drame de la route, souvent liés à l’alcool, ont déjà endeuillés Lyon depuis le début de l’année, que faire pour endiguer le phénomène ?
"Le problème de l’alcoolémie au volant n’est pas seulement situé ici, c’est l’une des grandes causes nationales. Le taux de mortalité est très fort dans l’agglomération, il l’était aussi à Rennes comme dans toute la France. Ces drames résultent, souvent, de comportements plutôt inadaptés".
Le premier test pour Patrick Chaudet sera dès ce samedi, lors de l’acte X de la mobilisation de Gilets Jaunes alors que depuis quelques semaines, entre Rhône et Saône, des violences émaillent des manifestations parfois sauvages. Ainsi, le week-end dernier, neuf membres des forces de l’ordre avaient été blessés dont huit hommes de la BAC.
Du niveau ce responsable de la police, pas plus de délinquance qu'ailleurs, et si je répondais à un contrôle de police je ne bois pas plus que mon voisin , ou je ne roule pas plus vite que lui.
Signaler RépondreComparaisons idiotes, s'il boit comme un trou ou roule comme un abruti
Il y a des chiffres et des statistiques de délinquance , et ceux de Lyon et sa périphérie ne sont pas bons , sauf si on évite d'inscrire les plaintes
En classe il devait être moins bon que le premier , et meilleur que le dernier
Je préfère le gratin de pâtrs avec beaucoup de gruyère
Signaler Répondrele gratin des képis... quel langage...
Signaler RépondreJ’espere Qu’un jour la violence sera éradiquée pour une paix durable dans cet enfer qui est terrestre.
Signaler RépondreLes memes causes, les memes effets
Signaler RépondreDonc ca ne changera pas.... C est tout ce qu il fat retenir