Première d’une série qui doit en compter autant que Lyon (en commun) ne compte d’arrondissements, et terminer en octobre prochain. Parallèlement à la construction de la plateforme commune, des ateliers seront ouverts aux experts sur des questions précises avec des compte rendus. NPG, maire du 1er arrondissement, compte aussi reprendre "aux beaux jours", les débats dans l’espace public qu’elle avait expérimentés au temps de sa dernière campagne législative de 2017. Le tout devant former un programme complet en novembre prochain pour un vote des participants et un début de campagne municipale traditionnelle.
Sur le site lyonencommun.fr (à ne pas confondre avec le pluriel lyonencommunS.org), le compte à rebours égrène le nombre de jours avant le 1er tour de ces municipales 2020, tandis que les participants à cette 1ère assemblée citoyenne de samedi se mettent en atelier pour discuter des "10 problématiques" qui ont survécu au tri des 46 premières propositions de débat.
Par petits groupes, il faut proposer des solutions pour "encadrer la pollution visuelle et idéologique des affichages publicitaires", ou "organiser la gratuité des transports en commun". Vaste programme, comme le reconnait à demi-mot la problématique : "comment faire mieux que 40 ans de politique de la ville ?".
Une fois les propositions faites par le premier groupe, un système de gommettes doit permettre de mesurer la popularité de chacune en utilisant le système du jugement majoritaire. Dans une ambiance sérieuse et appliquée les groupes travaillent, les dix sujets à problématiser passant de tables en tables tandis que le duo Nathalie Perrin-Gilbert et Yann Faure, militant France Insoumise et co-responsable de la maison de l’écologie, déambulent entre les militants.
Le défi est toujours le même. "Faire le pari de l’intelligence collective" sur le modèle – revendiqué - du collaboratif wikipedia, n’a jamais été suffisant pour s’affranchir des contraintes institutionnelles et des intérêts opposés des uns et des autres : "Il faudrait prendre le pouvoir au niveau national", reconnait Yann Faure. "Mais pour l’instant faute de la Métropole qui paraît inatteignable, on pense que l’on peut gagner la Mairie de Lyon avec Nathalie Perrin-Gilbert".
La route est encore longue, mais la cible est bien claire.
combien de pseudos différents rien que ce matin ? o:)
Signaler RépondreOui, pour vous, parler de culture, c'est du publireportage.
Sans oublier que l'article que vous citez n'a mystérieusement pas été affiché à l'époque dans la page d'accueil... ;)
Faut pas trop se plaindre des publireportages... o:)
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/84262/joanne-lebster-une-bd-anti-monnaie-tres-lyonnaise
Peut-être faudrait-il se rapprocher de ce que fait Grenoble, afin de montrer que des changements importants sont possibles et réalisables.
Signaler RépondreCe qui fait peur dans les changements, c'est "l'inconnu".
Rien ne vaut alors les exemples concrets,
même si, comme le dit l'article, on part de loin avec les politiques menées depuis 40 ou 60 ans du "tout voiture".
Et ne pas oublié le côté "VRP" obligatoire du ou de la candidate au niveau de la mairie centrale. Car les électeurs jugent principalement sur les apparences.
Oui, comme aussi avec les publireportages... :o)
Signaler Répondreil faudrait distinguer les articles des éditos militants
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