Désir d'art : une nouvelle exposition au musée des Confluences

Désir d'art : une nouvelle exposition au musée des Confluences
Exposition Désir d'Art au musée des Confluences - LyonMag

Du 8 février au 12 mai 2019, une nouvelle exposition temporaire prendra place au musée des Confluences.

La nouvelle exposition temporaire Désir d'art a été créée à partir d'une collection privée, celle d'Ewa et Yves Develon. Cette collection de 300 pièces (débutée en 1965) est entièrement composée d'objets d'art africain, principalement du Nigéria.  Ils ont donné 40 de ces objets au musée, et pour "mieux comprendre leur histoire", 20 pièces supplémentaires ont été ajoutées à l'exposition.

Un art qui "choque"

Pour Yves Develon, la découverte de cet art nigérian est un "vrai choc", comme l'explique Carole Million, chargée de l'exposition. Pourquoi ? Car cet art est "très différent de l'art africain" qu'il connaissait. Il va alors commencer à collectionner des objets "qui n'ont jamais été vus auparavant" et va développer un "goût pour des objets curieux […], atypiques."

Ewa et Yves Develon "fonctionnent beaucoup au coup de cœur". En effet, Yves Develon parle de "coup de foudre" : "Cette sculpture m'a sidéré, je ne voyais rien d'autre. […] C'est une panne du système perceptif. Vous pouvez me demander ce qu'il y avait d'autre dans la galerie ce jour-là, je n'ai rien vu !"

Exposition Désir d'Art au musée des Confluences - LyonMag
Exposition Désir d'Art au musée des Confluences - LyonMag
Un "travail de documentation"

Tous deux impressionnés par la finesse et la dextérité de certains sculpteurs, les époux ne "s'arrêtaient pas à l'esthétique", ils faisaient de véritables "recherches sur leurs objets", selon Marie Perrier, chargée des collections africaines. Ewa regardait le détail, Yves la globalité de l'objet, mais il restait toujours important de "savoir comment ces objets étaient utilisés." Ils ont donc énormément voyagé, non seulement en Afrique mais aussi aux États-Unis, pour "un petit peu mieux comprendre leurs pièces", indique Carole Million.

Ce travail de documentation a particulièrement aidé le musée, qui continue de chercher l'histoire de certains objets, souvent rares, voire les seuls exemplaires de leur genre.

"On a voulu inviter le visiteur à regarder plus attentivement"

Carole Million explique que l'exposition est inédite, car c'est la "première fois que la collection est complète" dans un musée. En pensant l'exposition, les organisateurs ont voulu "inciter le visiteur à s'approcher, […] pour découvrir la seconde peau de l'objet" : sa patine. "[Elle] montre l'authenticité de l'objet", elle peut être due à la pluie, à l'adoration de ces statuettes (qui étaient alors caressées), etc. Découvrir la seconde peau de l'objet, mais aussi -et surtout- cette fameuse finesse du sculpteur.

La chargée de l'exposition explique : "On s'est inspiré de leur appartement […] où ils vivent avec ces objets". "Cette collection c'est un peu leur enfant", et le musée est ravi de la confiance qui leur a été accordé.

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6 commentaires
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Jean Rachid le 08/02/2019 à 04:29

J'aimerais bien savoir si ce photographe donne une partie de l'argent qu'il ramasse aux enfants qu'il prend en photo ou au personne car sortir sur le dos des pauvres qui n'ont sûrement rien à manger serait vraiment très très dégueulasse

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Rasle bol 69 le 06/02/2019 à 21:23
Ala tienne. a écrit le 06/02/2019 à 19h42

Le musée des flatulences pour la Bobocratie lyonnaise.mdr.

Un million de visiteurs la première année, presque autant la seconde. Il semble que ce que vous appelez le bobocratie représente beaucoup de monde.

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Ala tienne. le 06/02/2019 à 19:42

Le musée des flatulences pour la Bobocratie lyonnaise.mdr.

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HIHI le 06/02/2019 à 16:18

JE CRAINS QUE CE NE SOIT OBSESSIONNEL.

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Belle expo ! le 06/02/2019 à 15:12
Alain 2 a écrit le 06/02/2019 à 12h55

Encore un truc de bobos.
Une fois de plus, ils seront ravis.

Etant donné que vous êtes haineux et inculte (pas de beuglement fachiste aujourd'hui Alain ? Vous baissez...), votre critique négative de cette expo m'en donne plutôt une bonne image !

Heureux de ne pas vous y croiser !

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Alain 2 le 06/02/2019 à 12:55

Encore un truc de bobos.
Une fois de plus, ils seront ravis.

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