Mais il ne risque pas d’y avoir beaucoup de représentants de médias locaux à la soirée d’inauguration de BFM, dont la date de prise d’antenne à Lyon n’est pas encore connue. Et pour cause, la chaîne d’informations en continue fait peur, le mastodonte pourrait bien rafler de nombreuses parts sur un marché de la publicité déjà très compliqué.
C’est pour cela qu’un recours a été déposé par Espace Group* (Radio Espace, Jazz Radio, M Radio...), au tribunal administratif. Il attaque la décision du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) qui a autorisé le rachat de TLM par BFM. En cause, l’abus de position dominante sur le marché publicitaire dans laquelle pourrait bien se retrouver le groupe que contrôle Patrick Drahi. L’homme est connu pour entretenir des relations que l’on qualifiera par euphémisme de musclées tant avec ses concurrents qu’avec ses fournisseurs.
Plusieurs patrons de médias lyonnais ont déjà pu constater que BFM a déjà lancé les grandes offensives qui risquent fort d’impacter de façon très importante leurs sociétés. Dans cette affaire, il existe en effet un risque réel que la reprise de TLM par BFM aboutisse à une méchante déstabilisation du marché publicitaire local. Les radios locales sont bien évidemment les premières concernées. Mais ce ne sont pas les seules. La presse écrite risque également à terme d’être la victime de l’arrivée en force de ce mastodonte de l’audiovisuel.
Le CSA qui a autorisé la reprise était pourtant informé en amont de ce péril. À la fin de l’année dernière, le président du SIRTI Alain Liberty s’était fendu d’un courrier dans lequel il demandait au CSA de faire procéder à une étude d’impact économique avant de donner son autorisation à Patrick Drahi de faire main basse sur la chaîne de télévision lyonnaise.
Le très parisien CSA n’a rien voulu savoir. Il a balayé d’un revers d’ondes méprisant la requête du SERTI et donné sa bénédiction au loup BFM pour qu’il vienne s’en donner à coeur joie dans la bergerie lyonnaise.
Preuve de l’importance qu’il accorde à cette opération, Patrick Drahi est discrètement venu à Lyon il y a quelques jours histoire de caresser dans le sens du poil quelques décideurs locaux sur lesquels il compte pour alimenter généreusement BFM Lyon.
Dans le même temps, les grandes manœuvres ont débuté. Selon nos informations, les trois principales radios locales (Espace Group, Radio Scoop et Tonic Radio) sont déjà la cible du groupe parisien qui n’a pas attendu pour débaucher plusieurs de leurs meilleurs responsables commerciaux.
Et ce n’est probablement pas terminé. BFM Lyon n’hésite pas à faire de la surenchère financière pour séduire ceux qui connaissent le mieux le marché publicitaire local. Et pas seulement. Pour préparer son offensive lyonnaise, BFM avait déjà embauché en novembre un Lyonnais au poste de directeur délégué de BFM Régions. Il s’agissait d’Emmanuel Roye, ancien dirigeant des régies NRJ Global et Lagardère Métropoles.
Mais là encore, les grandes manoeuvres se poursuivent en coulisses. On pourrait apprendre très prochainement l’arrivée d’un super patron, à charge pour lui d’inventer une grille qui permette rapidement à BFM Lyon de séduire les téléspectateurs.
*LyonMag.com appartient à Espace Group
Un parachutage de la TV d'état qui en dit long sur les intentions du gvt!
Signaler RépondreBFM des journalistes qui ne savent rien mais qui te disent tout avec toute une flopée d'experts, illustres inconnus, qui ont, comme par hasard, un livre à vendre. Et notre Gégé 1er qu'est-ce qu'il en pense? Encore un outil à sa botte?
Signaler RépondreOui, le canard enchainé n'a pas de pub,
Signaler Répondrele journal "la décroissance", "Fakir" non plus.
Ainsi que d'autres.
Mais où est le rapport dans le fait que "pour que l'un ait les budgets publicitaires, il faut que les autres "crèvent" économiquement ?"
Hum ?
Les théories économiques postmonétaires qui disent :
"pour que l'un gagne du CA il faut que l'autre en perde" sont-elles fausses ?
:)
"................Si ces subventions n existaient pas, cela ferait lôgetmps que les modeles de management des journaux aurait evolué pour devenir solide..............."
complètement illusoire.
Les milliardaires n'ont souvent que faire de la rentabilité économique de leurs journaux : c'est leur "danseuse", un outil pour manipuler les masses et ainsi rester au pouvoir ou soutenir les copains.
Et n'oubliez pas que "les journaux sans pub" sont corrompus par l'achat du lecteur :
si le lecteur ne lit pas ce qui plait à ses idées, il n'achète plus.
D'où certains modèles "sans pub" qui sont obligés de dire ce que leur lecteur a envie d'entendre, de "soulever des scandales" artificiels, etc.
La corruption par le fric dans les médias, reste totale.
:)
Toi tu trouves normal que la soirce de financement d un journal soit la pub.... Et l independance dans tout ca?
Signaler RépondreLe canard enchainé n en n a pas!!!!
Tous les medias francais vivent sous perfusions de l Etat, ... Ils ne sont pas vraiment totalement independant
Si ces subventions n existaient pas, cela ferait lôgetmps que les modeles de management des journaux aurait evolué pour devenir solide. Les journaux non rentable auraient disparus, mais pas les journalistes
Je pense honnetement que l Etat a une part de responsabilité dans cette chute du media d information, notamment en n ayant pas proteger les journaux francais des google news et autres yahoo, qui ne remunerent pas les articles qu ils proposent
C’est très triste à dire mais Cela fait déjà quelque temps que TLM ne proposait plus rien. Et certainement pas l’information lyonnaise.... Donc...
Signaler RépondreCes parasites mondialisés se sont accaparés de notre petite télé lyonnaise enracinée. Ces gens deracinent le monde entier ça fait vraiment de la peine. Et personne pour résister, pour réagir et se révolter.
Signaler Répondrependant que tu racontes des conneries, ils on fait passer des lois qui interdisent les RIC, et interdisent même d'en discuter à l'assemblée
Signaler RépondreMacron et sa clique sont des dictateurs il va falloir bientôt leur demander l autorisation pour aller pisser !
Signaler RépondreExact !
Signaler RépondreLe loup est entré dans la bergerie ce qui n'étonne personne.
Signaler RépondreLe patron de BFM fait ce qu'il veut, le CSA lui donne toujours raison.
Il a déjà fait pression sur le CSA pour que France Info ne migre pas sur le canal 14 de la TNT en lieu et place de France 4 qui va disparaître.
Vu le nombre important de soutien de Jupiter dans la métropole lyonnaise, il peut espérer un bon taux d'écoute.
Drahi dont le seul modèle économique est d'etrangler ses fournisseurs et affamer ses collaborateurs pour offrir une qualité de service déplorable #SFR
Signaler RépondreHé ho ?
Signaler RépondreL'économiste de Lyon Mag ?!
il est parti ?
Il a été embauché par BFM Lyon ?
Quel dommage, j'aurai bien aimé qu'il m'explique comment le cas présent est possible... des médias qui vont crever parce que d'autres leur prennent toutes les pubs nourricières...
Quand l'un gagne, les autres perdent ?
Mais alors, les théories de "postmonétaires" ne sont pas si débiles ?
La monnaie serait donc bien aussi et obligatoirement un outil qui exclu et qui génère la misère ? :)
Vu le niveau abyssal de TLM pour traiter l’info locale BFM ne pourra faire pire!
Signaler RépondrePatrick DRAHI souvenez vous bien de ce monsieur ???
Signaler RépondreUn jour viendra où ce personnage fera parler de lui car je le soupçonne de pas être très très clair car dans le monde des affaires l honnêteté ne compte pas et donc
Vous en trouverez pas et les supporters de ce monsieur vont se retrouver dans une sacré mélasse mais malgré tout j espère me tromper .....
Cordialement
BFM étant à la solde de Macron, ce n'est pas une bonne nouvelle.
Signaler RépondrePourtant ce papier décrit une situation bien réelle.
Signaler RépondreEncore un édito, rien a voir avec du journalisme.
Signaler RépondreLyonmag aurait-il peur ?
Depuis des années je ne regarde plus tlm, puisqu'il n'y a rien a regarder !!!
Signaler RépondreProgrammes décousus, mièvre et cirage de pompes des personnes incarnant le pouvoir lyonnais !
BFM ne pourra faire que mieux !! ptdr !!
J'invite ceux qui ne connaissent pas BFM Paris et regarder cette chaine.
C'est même mieux que sa grande sœur BFM !
Il n'aura échapper à personne, que la seule préoccupation des médias locaux, c'est la réduction ou perte de marchés pub...
L'impartialité et diversité d'information, les cireurs de pompes locaux, ne savent pas ce que cela veut dire !
Bienvenu a BFM Lyon et dépêchez-vous d’émettre !!!
Le CSA qui fait partie des organismes ou l’on case tous les copains que l’on a pas pus placer ailleurs et BFM bien connu pour ses prises de positions pro pouvoir belle doublette qui nous privent de TLM Perso je boycotte tout ceux qui feront de la pub sur BFM LYON
Signaler RépondrePorte paroles et porte voix de macron que voilà une belle indépendance des médias,localement gros"bourrage"médiatique pour Le G.Collomb..elle est belle la radio-tv-presse!!!
Signaler RépondreBFMerde ne pourra pas lobotomiser les lyonnais
Signaler Répondrealors que les parisiens aiment ça, et sans lubrifiant
Ben zut alors, quand l'argent de la pub va à un média, il ne va pas aux autres ????
Signaler RépondreEt quand l'un gagne, les autres perdent et crèvent ?
Oh ?
Mais alors et "la croissance éternelle du PIB" ? Mais alors, tout ce que racontent les trolls pro-frics qui interviennent sur ce forum, ce serait juste une vile propagande ?
:D
Courage à tous dans cette guerre qui de toute manière, n'est jamais "juste". Ce sera toujours à celui qui trouvera les meilleures "astuces" pour torpiller l'autre.
Vivement la suite. #postmonétaire ;)