Diminué, maltraité depuis le début de l'affaire Preynat, il est aujourd'hui en passe de changer de tête. Car Philippe Barbarin a annoncé, après sa condamnation par la justice à 6 mois de prison avec sursis pour non-dénonciation de mauvais traitements sur mineurs, vouloir remettre sa démission au pape François.
Si le souverain pontife accepte de libérer l'archevêque de Lyon de sa mission, il faudra trouver un remplaçant à celui qui est Primat des Gaules depuis 2002. Et la tâche reviendra directement au pape François.
Avant cela, tout le travail sera effectué par ses équipes. L'ambassadeur du Saint-Siège en France doit enquêter pour remettre une liste de trois noms au Vatican. Cette liste, la terna, est ensuite vérifiée par la Congrégation pour les évêques, avant d'arriver enfin sur le bureau du pape.
Il est intéressant de noter que l'évêque choisi pour devenir archevêque est ensuite consulté. Tout comme le gouvernement français qui peut tout à fait refuser un profil.
Au diocèse de Lyon, il y a un homme qui n'en finit pas de marquer des points depuis quelques temps. Arrivé en septembre 2016, Mgr Emmanuel Gobilliard épaule Mgr Philippe Barbarin comme évêque auxiliaire. Son franc-parler fait mouche auprès des médias et des fidèles, il est aussi très ouvert sur des sujets comme la sexualité, au point de co-signer le livre "Aime et ce que tu veux, fais-le - Regards croisés sur l'Eglise et la sexualité".
Il est enfin à l'origine du moment fort du procès Barbarin, lorsqu'il est allé à la rencontre de François Devaux pour le remercier d'avoir "secoué l'Eglise, parce qu'il y a des dysfonctionnements, des difficultés. Et il faut qu'on change". Avant de prendre le président de la Parole Libérée dans ses bras pour une accolade inattendue.
Emmanuel Gobilliard était d'ailleurs aux côtés du Primat des Gaules ce jeudi lors de l'annonce de la démission de ce dernier. Il est ensuite le seul à être revenu devant les journalistes pour échanger très brièvement avec eux. Signe de la confiance que lui octroie le cardinal déchu.
Il apparaît donc comme un candidat idéal pour reprendre le flambeau au diocèse de Lyon, proposant un profil plus progressiste que Philippe Barbarin tout en assurant une continuité qui ne choquera pas les nombreux fidèles de la capitale des Gaules. Toutefois, il est coutume de n'accorder du crédit qu'aux candidats ayant déjà expérimenté la charge épiscopale dans un autre diocèse. Or, Emmanuel Gobilliard n'a jamais occupé une fonction plus élevée que celle d'évêque auxiliaire à Lyon.
trop jeune
Signaler RépondreA moins qu'un Administrateur soit chargé de gérer les affaires pour un temps peut être très long. Ou qu'on fasse venir un evêque francophone d'Afrique, d'Asie, ou d'Océanie… Qui sait?
Signaler RépondreCe genre de personnage ne m’intéresse pas
Signaler RépondreJuste le titre "Mgr" en dit long sur la mentalité au sein de ce système
Signaler RépondreLes religions sont vraiment des cours de pouvoir et de domination dont il faudrait parvenir à se débarrasser
Mais bon, c'est pas pour tout de suite on dirait
Le diocèse de Lyon ne doit pas être vu comme en souffrance, mais comme en libération.
Signaler RépondreLa porte est toujours ouverte. Prenez votre passeport et choisir un autre pays, il y a autour de 190 possibilités, ma pauvre.
Signaler Répondreil y a 2 jours la même justice aux ordres dont on se doute de qui déboutait des centaines de personnes victimes d'un laboratoire des plis capitalistes sans compter celle qui sont décédées à cause de lui et aujourd'hui condamne une personne sans que le supposé protagoniste ait été jugé, on marche sur la tête . Tout est bon pour décrier l' église catholique au profit du paganisme . Dans d'autres affaire de moeurs les supérieurs s hiérarchique n'ont jamais été inquiétés .
Signaler Répondretriste pays
Même pas parti,déjà remplacé !!! Tout a été prémédité ....
Signaler Répondreon s'en tape des gourous
Signaler RépondreNon merci.
Signaler RépondreUn libéral, sectaire comme Barbarin, aux principes aussi décadents que ceux de celui qu'il pourrait remplacer...