Grippe A : cas suspects à la prison de Corbas
Trois détenus de la maison d'arrêt de Corbas présentent des symptômes douteux qui font penser à la grippe H1N1. En août déjà, un membre de l’administration de la prison avait été infecté. Depuis jeudi, trois prisonniers pourraient avoir contracté le virus. Le Progrès, qui révèle cette information cite une source syndicale qui affirme que les trois hommes ne sont pas en quarantaine mais portent des masques pour éviter toute contagion. L’administration n’a pas souhaité s’exprimer, affirmant toutefois que tout est fait pour parer la pandémie.
Lyon 1 organise une AG sur la Grippe A
L’université lyonnaise va tenir une assemblée générale à propos de la pandémie de Grippe A H1N1. Cette AG sera destinée aux personnels de l’université ainsi qu’aux étudiants. Le président Lionel Collet y évoquera le plan d’organisation et de continuité des activités de son établissement en cas d’épidémie. L’assemblée aura lieu lundi de 12h30 à 14h dans l’amphi 13 du bâtiment Astrée à Villeurbanne. Une vidéo de cette AG sera ensuite mise à la disposition de chacun en podcast.
La grippe A coûte cher à la ville de Lyon
Un million d'euros seront investis pour lutter contre le virus. Gérard Collomb, le sénateur maire de Lyon, a confirmé jeudi lors de la rentrée scolaire que les équipements d’hygiène dans les écoles allaient être changés dans les prochains jours. Les torchons et la savonnette jaune de notre enfance seront remplacés par des serviettes jetables et du savon liquide. Coût de l’opération : 30 000 euros par mois. Un million de masques ont également été commandé et seront mis à la disposition du personnel municipal.
Une maternité de l’agglomération lyonnaise interdit les visites aux enfants en raison de la Grippe A
Cette mesure a été prise à la maternité du Val d’Ouest, même s’il n’existe aucune consigne des autorités. Les enfants étant les principaux vecteurs du virus, l’établissement a choisi de leur interdire les visites à la maternité.
Un cas de grippe A à la prison Lyon-Corbas
Un membre du personnel du centre pénitencier a contracté le virus mi-août. Il s'agit d'une femme appartenant au personnel administratif, qui n'est pas en contact avec les prisonniers. Elle a depuis repris le travail. Le personnel a été averti par une note de service jeudi dernier. Les syndicats dénoncent "un manque d’information très inquiétant" et regrettent "qu'aucune mesure générale n'ait été mise en place à la prison".
La société Deltalyo & Valmy augmente encore sa production de masques
Cette entreprise basée à Roanne dans la Loire portera sa production de masques individuels de protection à un demi-million d'exemplaires par jour à compter de la semaine prochaine en raison de l'épidémie de grippe H1N1. L'entreprise fabriquait 300 000 masques par jour depuis le mois de mai et en produira 500 000 quotidiennement à partir de la semaine prochaine, puis 600 000 à compter du mois de décembre, pour "faire face à une demande qui explose", selon l’entreprise qui emploie 100 personnes.
Le risque d’allergie à l’ambroisie est très élevé dans la région
Selon le réseau national de surveillance aérobiologique, la région Rhône-Alpes, le Dauphiné et les vallées du Rhône et de la Saône sont des zones à risque élevé voire très élevé. Le pic d’allergie est prévu pour ces prochains jours et les personnes allergiques aux pollens d’ambroisie doivent impérativement suivre leur traitement.
Les torchons vont peut-être disparaitre des établissements scolaires lyonnais
La ville de Lyon envisage de remplacer les torchons, dans les toilettes des écoles, par des serviettes en papier jetables pour lutter contre la propagation de la grippe A. Mais le dispositif se révèle coûteux, plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les distributeurs plus le prix des serviettes. Autre mesure envisagée : remplacer les savonnettes par du savon liquide.
Le centre de radiothérapie de Roanne (Loire) rouvre ses portes
Il était suspendu depuis le mois de février par l'Autorité de sûreté nucléaire. Deux radiophysiciens ont été recrutés. Les patients qui devaient se rendre à Lyon ou Saint-Etienne pour des traitements de cancers seront de nouveau accueillis à Roanne à partir de demain.
La Grippe A pourrait toucher 200 000 personnes dans le Rhône
Une étude des Hospices civiles de Lyon estime qu'une éventuelle épidémie toucherait 200 000 rhodaniens. Bien qu'il reste de grandes incertitudes dans les calculs et les hypothèses, cette étude montre l'ampleur que pourrait prendre une épidémie de Grippe A dans le Rhône. Si le virus a un taux d'attaque moyen, il contaminerait 14% de la population du Rhône, soit 231 432 personnes sur 1 600 000 habitants. Ainsi, pas moins de 12 500 personnes devraient être hospitalisées, et d'après les estimations, 93 devraient mourir. Les jeunes âgés de 20 à 29 ans seraient les plus touchés par l'épidémie. Afin d'être au point et faire face, la préfecture du Rhône met en place la plus grande campagne de vaccination de son histoire en cas d'ordre de vaccination générale.
Vigilance contre la canicule
Mercredi et jeudi devraient être les jours les plus chauds de l'année à Lyon. On est loin du record absolu de 2003 avec 40,5 degrés, mais on en attend tout de même entre 38 et 39. Cette situation place Lyon en état de canicule depuis 3 jours, nécessitant un rappel de certaines règles. Ainsi, il est conseillé de surtout beaucoup boire pour ne pas se déshydrater. Pour les personnes âgées, la secrétaire d'Etat aux Aînés Nora Berra qui visitait mardi une maison de retraite lyonnaise a rappelé qu'il fallait boire 1,5 litre d'eau par jour, se rafraîchir le corps, éviter l'alcool, ne pas sortir aux heures les plus chaudes, appeler le 15 en cas de malaise. Une nette baisse de températures est prévue pour vendredi.
Premier cas de Grippe A dans l’Ain
Une infirmière de 22 ans originaire de Buellas a été contaminée par le virus H1N1. Vinciane revenait des Fêtes de Bayonne quand elle a ressenti les premiers symptômes : quintes de toux, accès de fièvre, difficultés respiratoires. Son médecin généraliste diagnostique un état grippal et la renvoie vers les urgences de Fleyriat, ou le virus est identifié. La jeune femme estime avoir été contaminée à l’aéroport, où elle avait du patienter plus de 5 heures samedi dernier. La jeune femme est aujourd’hui en arrêt maladie mais se sent déjà mieux.
Pic de pollution à l’ozone
Depuis une semaine, les concentrations d’ozone ont été particulièrement fortes à Lyon. Avec les fortes températures, souvent supérieures à 30 degrés ces derniers jours, la production d’ozone a été favorisée dans la région. Le niveau d’information et de recommandation a même failli être dépassé jeudi après-midi. Les zones les plus touchées sont celles des coteaux et du bassin lyonnais. Avec les dépressions orageuses prévues ce vendredi, les taux devraient toutefois revenir à la normale.
Epidémie de gale dans la Loire
Une maison de retraite de la Pacaudière est victime de la gale depuis deux semaines. Sur les 86 pensionnaires de la fondation Grimaud, environ une vingtaine aurait été contaminée par la maladie. Les services de santé de l’établissement ont confiné tout le monde dans les chambres pour éviter toute propagation. Chacun des résidents a consulté son médecin traitant. Aucun nouveau cas n’a été détecté depuis le 31 juillet (le temps d’incubation de la maladie est de 15 jours).
Pollens : les allergies arrivent
Les pollens d’ambroisie, responsables de nombreuses allergies, arrivent dans la Région Rhône-Alpes. Il n’y a pas que les vacanciers qui font le chassé-croisé entre juillet et août. Les pollens aussi. Ceux de graminées, d’urticacées et de châtaigniers disparaissent en août, et laissent la place aux pollens d’ambroisie et d’armoise. Pour le moment le risque d’allergie n’est pas extrêmement fort, mais il est conseillé aux personnes sensibles de commencer à prendre leur traitement ou de consulter leur médecin. Dans la région, 10% de la population est allergique à ces types de pollens.
Villeurbanne accueille un super-spectromètre
Livré jeudi matin, cet appareil est le plus puissant du monde. Le Centre européen de résonance magnétique nucléaire l’attendait depuis 6 ans. Ce spectromètre a coûté 12 millions d’euros. Il permet de décomposer une quantité observée en ses éléments simples qui constituent son spectre. Les scientifiques villeurbannais vont l’utiliser pour tester l’utilité des médicaments.
Les universités lyonnaises se préparent à la grippe A
Le retour des vacances approche et les présidences des facultés annoncent être préparées au scénario d’une infection au H1N1. Car les sites universitaires, dont la densité de population jeune est importante, pourrait être parmi les principaux lieux de propagation de l’épidémie. Les universités Lyon I, Lyon II et Lyon III envisagent donc d’éventuelles fermetures, et la mise en ligne de certains cours pour ne pas pénaliser les étudiants. La décision de fermer les sites dépendra des ministères de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur ou encore de la Santé.
Le dossier Loïc Rémy toujours ouvert, Güiza dans le viseur
Les clubs lyonnais et niçois sont toujours en contact. Pourtant, Nice avait refusé catégoriquement la proposition lyonnaise de 15 millions d'euros plus Anthony Mounier pour récupérer son ancien attaquant. Mais l’OL serait prêt à verser les 18 millions d'euros demandés par le club azuréen, toujours en plus de Mounier. Si ces discussions n’aboutissaient pas l’OL pourrait se replier sur l'attaquant international espagnol de Fenerbahçe, Daniel Güiza. Lyon proposerait 12 millions d'euros pour ce joueur de 28 ans, désigné meilleur buteur de la Liga en 2008.
L’Etat va débourser 2 millions d’euros d’urgence pour appuyer la recherche sur le H1N1
Annonce faite jeudi matin à Lyon par Valérie Pécresse. La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche visitait le laboratoire P4 à Gerland. Elle a précisé que la France investit chaque année 40 millions d’euros dans la recherche sur la grippe.
Les premiers cas de grippe A en voie de guérison en Haute-Savoie
27 cas ont été détectés ce week-end dans une colonie de vacances à Megève. Les patients sont 24 enfants et 3 accompagnateurs, venus de la région parisienne. Leur état n’inspire pas d’inquiétude et certains enfants ont pu sortir du chalet ce week-end mais un cordon de sécurité reste en place. Il s’agit du foyer du virus le plus important en France depuis le début de l’épidémie.