L’autopsie du restaurateur congelé repoussée
A la demande de la famille, l’analyse du corps de la victime de 71 ans a été ajournée. Initialement prévue vendredi, elle se déroulera plutôt la semaine prochaine, histoire de ne pas abîmer le corps, explique ses proches. Pour rappel, le septuagénaire a été retrouvé mort, dans son congélateur, mardi. Sa concubine de 52 ans a avoué l’avoir tué par accident, au cours d’une scène de violence conjugale. Elle avait alors introduit le corps sans vie de son compagnon dans un sarcophage réfrigéré. Le cadavre a été découvert un an et demi plus tard seulement. La thèse du meurtre a été retenue et la suspecte a été mise en examen pour « homicide volontaire avec circonstances aggravantes ».
La femme du restaurateur congelé mise en examen pour « homicide volontaire avec circonstances aggravantes »
Après 48h de garde à vue, la suspecte de 51 ans a finalement été écrouée jeudi. Pour rappel, elle est accusée d’avoir tué son concubin de 71 ans, suite à un mauvais coup, lors d’une scène de violence conjugale, il y a un an et demi. Elle l'avait ensuite enveloppé dans un tapis avant de l'introduire dans un congélateur, acheté pour l'occasion. Les circonstances du drame restent floues. Les enquêteurs devront mettre en lumière le rôle de chacun dans cette histoire. L’accusée évoque des antécédents dans son couple. Elle dit avoir été battue à plusieurs reprises par son ex-concubin. Si la légitime défense n’est pas encore d’actualité, son avocate dément toute intention de donner la mort et donc, toute préméditation de la part de sa cliente. L’autopsie de vendredi devrait permettre d'en apprendre davantage.
La femme du restaurateur congelé passe aux aveux, dans le 6e
Selon elle, une scène de violence conjugale aurait mal tourné, il y a un an et demi. Plusieurs fois déjà, les voisins avaient noté des échymozes sur le visage de la victime. Mais cette fois, un coup trop fort au plexus aurait entraîné la mort de cet homme de 71 ans. Paniquée, sa concubine l’aurait laissé trois jours dans la salle de bain avant d’acheter un congélateur, de l’installer près de son lit, dans le salon et d’y introduire le corps sans vie de son compagnon. Durant tout ce temps, la suspecte continuait de toucher l’allocation retraite de son concubin. Mais selon le procureur de la République, le motif financier est très peu probable. Retenue jusqu'à l'autopsie du corps, elle a été mise en examen pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». La famille du défunt a été informée du drame. Celui-ci avait un fils unique, installé en Floride depuis septembre 2007. D’après lui, la relation de son père avec sa nouvelle compagne l’aurait éloigné de ses proches. Il refusait de donner de ses nouvelles à son entourage. Une explication peut-être que personne ne se soit jamais interrogé de sa disparition, durant près de dix-huit mois.
Cinq suspects relâchés après la vaste opération de police à Grenoble, mardi
Selon le procureur de la République de Grenoble, les enquêteurs manquaient d'éléments matériels pour prolonger la garde à vue des individus. Un seul des six interpellés est encore interrogé. Il est suspecté d'être à l'origine de plusieurs feux de voiture le soir des émeutes, la nuit du 16 au 17 juillet. L'enquête a donc du mal à avancer mais elle se poursuit dans le quartier populaire de la Villeneuve. Et d'autres interventions pourraient survenir dans les prochains jours.
Macabre découverte mardi matin, à Lyon 6e
Un septuagénaire a été retrouvé mort, dans son congélateur. D’après les premiers éléments de l’enquête, son décès pourrait remonter à 2008. Ce sont les policiers qui ont effectué la sombre trouvaille, au 5e étage d’un immeuble cossu des quartiers chics de la ville. Le corps gisait, en position fœtale, au fond du congélateur de la cuisine. A l’intérieur de l’appartement, la compagne de cet ancien restaurateur lyonnais a été cueillie au réveil. Âgée de 51 ans, c’est d’ailleurs elle qui a éveillé les soupçons de la fille de la victime. Lors d’une soirée un peu trop arrosée, celle-ci avait tenu des propos inquiétants laissant entendre une fin tragique à son compagnon. Des sinistres confidences qui ont conduit la fille du défunt à témoigner auprès de la police judiciaire de Lyon. Selon les voisins, le couple se disputait souvent. Certains croyaient alors à un divorce. Un divorce qui se serait produit il y a deux ans, époque à laquelle ils avaient perdu la trace de cet homme de 71 ans. Mardi, la concubine de la victime a été entendue toute la journée par la PJ livrant une version très embrouillée de l’affaire. Assassinat, crime passionnel ou recel de cadavre… L’enquête est en cours et toutes les hypothèses restent ouvertes.
Une nouvelle opération de police dans le quartier de la Villeneuve mardi
L’intervention s’est déroulée vers 7h du matin. Selon les premières informations, sept personnes ont été interpellées. Sept cars de CRS ont été mobilisés. L’opération fait toujours suite aux violentes émeutes qui ont secoué le quartier grenoblois après la mort d’un des braqueurs du casino d’Uriage, mi-juillet. Il s’agit de la deuxième intervention des forces de l’ordre dans ce quartier sensible en une semaine. Mercredi dernier, les quatre suspects interpellés avaient été relâchés.
Deux incendiaires arrêtés lundi à Décines
Ils ont été pris en flagrant délit la nuit précédente alors qu’ils mettaient le feu à des poubelles et des containers. Ils ont été interpellés sur l’esplanade de Décines. Agés de 17 et 25 ans, les deux individus ont été placés en garde à vue.
Victime d’un accident de scooter, elle porte plainte
Une jeune femme de 27 ans est sortie dimanche de l’hôpital Edouard Herriot, à Lyon. Elle avait été admise deux jours plus tôt, souffrant d’un traumatisme crânien et de blessures au visage suite à un chute en scooter. Banal et courant dans la région sauf que selon la victime, l’accident aurait été provoqué volontairement. Celle-ci affirme qu’un véhicule utilitaire l’a percutée consciemment alors qu’elle rentrait chez elle, à Lagnieu, vendredi vers 20h30. L’automobiliste l’aurait dépassée une première fois avant de l’attendre un peu plus loin. Garé sur le bas-côté, le véhicule aurait redémarré pour venir se coller à la roue du scooter puis de provoquer la chute de sa conductrice. Lundi, en fin d’après-midi, la jeune femme a été reconnue « victime » de la collision. Une enquête est en cours et a été confiée à la brigade de Lagnieu.
Un sexagénaire meurt étouffé sous sa propre voiture
Dimanche, alors qu’il lavait son 4x4, un Lyonnais de 66 ans s’est retrouvé coincé sous son véhicule. Pour une raison encore inconnue, le frein à mein de la voiture aurait lâché. Les 2,5 tonnes du 4x4 n’ont laissé aucune chance à la victime dont le thorax été écrasé et comprimé de façon irréversible. Malgré l’intervention rapide des pompiers et du SAMU, l’homme n’a pas survécu. Une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer pourquoi le frein à mein automatique de ce véhicule allemand, n’a pas rempli son rôle.
Un blessé grave dans un accident d’aéronef samedi midi
Un Lyonnais de 35 s’est crashé dans un champ de maïs, en Isère, alors qu’il passait son brevet de pilote de paramoteur. Selon son instructeur, l’élève n’aurait pas suivi ses conseils et aurait perdu le contrôle de son engin suite à une manœuvre trop brutale. L’accident s’est produit pendant la phase d’atterrissage. La victime, qui effectuait là son 5e,vol souffre d’une fracture du fémur. Il a été héliporté vers l’hôpital Lyon-Sud, mais ses jours ne seraient pas en danger. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.
Une violente sortie de route fait quatre blessés dont un grave, samedi, sur l’A43
L’accident s’est produit vers 13h30, à proximité de Bourgoing-Jallieu. Le véhicule, conduit par le père est monté sur la glissière de sécurité avant de percuter un panneau de signalisation puis de faire plusieurs tonneaux sur l’autoroute. La voiture s’est ensuite immobilisée sur le flanc. Très vite, les secours sont arrivés sur les lieux et ont sorti les enfants de 6 et 8 ans ainsi que la mère de famille. Ils ne souffrent que de blessures légères et superficielles. En revanche, les pompiers sont réservés sur l’état du père dont les plais au visage semblaient plus préoccupantes. Selon les premiers éléments de l’enquête, un assoupissement du conducteur pourrait être à l’origine de l’accident.
On en sait un peu plus sur le déroulement du braquage d'un Casino de Lyon 8e
D'après les premiers témoignages, les malfaiteurs étaient bien trois lorsqu'ils ont pénétré à l'intérieur du supermarché. Il était à peu près 6h. Les individus, encagoulés et armés, ont pris à partie un employé et sont entrés avec lui dans le magasin par une voie de service. Ils l'ont ensuite forcé à les mener jusqu'au coffre-fort de l'établissement mais l'employé n'avait pas les clés. Agacés et visiblement très nerveux, les braqueurs ont alors décidé de ne pas repartir bredouille. Ils ont donc attendu le reste des salariés pour les fouiller les uns après les autres. Ils ne récolteront finalement que 70€ en liquide, rackettés ici et là. Au fur et à mesure du hold-up, l'agressivité des malfaiteurs a augmenté. Certains otages ont violemment été frappés avec la crosse d'un revolver. Trois d'entre eux ont dû être hospitalisés et subiront douze jours d'ITT. Finalement, les trois hommes, des jeunes de 16, 17 et 19 ans ont pris la fuite avant d'être rattrapés par la police. Ils sont actuellement en garde à vue et devraient être déférés dimanche matin, au parquet de Lyon.
Le pompier porté disparu, jeudi, dans la Chartreuse, est mort
Le corps de ce caporal de 29 ans, employé à la caserne Rochat dans le 7e arrondissement a été retrouvé, vendredi matin, à 1750 m d’altitude, au niveau de la Dent de Crolle. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait percuté la paroi rocheuse avant de s’écraser au sol. Pour l’heure, les circonstances exactes de l’accident restent floues. Bourrasques violentes, erreur humaine… Aucune hypothèse n’est écartée. La disparition du pompier avait été signalée dans la nuit de mercredi à jeudi par ses collègues et sa famille. Ce dernier s’était volatilisé dans la nature alors qu’il exerçait le base-jump. Un sport qu’il pratiquait depuis deux ans mais où il était encore considéré comme un débutant à cause de la difficulté de la discipline.
Plus de peur que de mal pour les habitants du 56 cours de la Liberté
Leur immeuble, situé dans le 3e arrondissement s’est embrasé vendredi vers 15H. Très vite, une quarantaine de pompiers a été dépêchée sur place. Ils sont intervenus rapidement pour maîtriser le sinistre. Les flammes ont tout de même ravagé 150 m² de surface répartie sur six appartements. Les habitants ont été évacués et aucun blessé n’est à déplorer.
Quatre blessés dans un vol à main armée, vendredi matin
Deux hommes encagoulés ont fait irruption dans un supermarché Casino du 8e arrondissement vers 6h. Le magasin n'était pas encore ouvert mais des employés travaillaient déjà à l'intérieur. Deux d'entre eux ont été blessés légèrement. Deux autres sont plus sérieusement atteints. On évoque des traumatismes graves mais d'après les secours, leurs jours ne seraient pas en danger. Sans que l'on sache encore quel était leur butin, les malfaiteurs ont pris la fuite mais ils ont été interpellés vingt minutes après les faits, explique la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Un troisième complice présumé a également été placé en garde à vue.
Un pompier lyonnais porté disparu en Isère
D’importants moyens de recherches ont été déployés dès mercredi soir pour tenter de retrouver cet homme de 29 ans dans le massif de la Chartreuse. Il pratiquait le base-jump dans le secteur de la Dent de Crolles mercredi lorsqu’on a perdu sa trace. Le base-jump est une discipline extrêmement dangereuse qui consiste à sauter d’une falaise avant d’ouvrir son parachute le plus tard possible. Jeudi matin, neuf secouristes balayaient encore la zone. Un hélicoptère a même été dépêché sur place mais seul le casque du base-jumper a été retrouvé. Le pompier, lui, n'a pas été localisé. Employé à la caserne Rochat à Lyon 7e, il aurait visiblement sauté seul à un moment où la météo était particulièrement mauvaise.
Le domicile d’un policier lyonnais cible d’un coup de feu à Villefontaine
Les faits se sont déroulés dans la nuit de mercredi à jeudi en Isère. Selon les premières informations, la balle aurait taper contre le rideau en plastique et la fenêtre de la cuisine du gardien de la paix sans pour autant réveiller sa famille. Le projectile, bien réel, n’a en effet été retrouvé qu’au petit matin. Pour le moment, aucun élément ne permet d’affirmer avec certitude que le logement de l’agent était bien la cible de ce coup de feu ou s’il s’agit d’un tir hasardeux. Aucune piste n’est écartée. Le parquet a ouvert une enquête pour « violences aggravées sur fonctionnaire de police et usage d’arme à feu ».
Quatre mois de prison avec sursis pour les agresseurs d’une octogénaire
La sentence est tombée jeudi pour ces deux jeunes de 20 et 22 ans. La peine est assortie de 210 heures de travaux d’intérêt général. Mercredi, les individus, dont l’un est un réformé de l’armée se sont attaqués à une veille dame de 82 ans alors qu’elle faisait son marché à Lyon 5e. Ils lui ont arraché son sac, volé les 20€ qui se trouvaient dans son portefeuille avant jeter le tout dans un camion-poubelle. Mais la cavale n’aura pas duré très longtemps puisque quelques minutes plus tard, les policiers ont procédé à leur interpellation. Ils s’apprêtaient à dépenser la somme dérobée dans une superette.
Un délinquant de 16 ans gravement brûlé à Limas, mercredi soir
L’adolescent était en train d’incendier une voiture avec un ami quand un retour de flamme l’a atteint au visage. Gravement touché, il a été admis à l’hôpital Saint-Luc de Lyon, au service des grands brûlés. Son complice, indemne, a pris la fuite sans porter secours à la victime. Une enquête a été ouverte.
Une agression au dénouement assez insolite à Corbas mercredi soir
Une jeune femme de 19 ans a été aspergée d’un gaz domestique alors qu’elle retirait de l’argent à un guichet automatique. Un homme l’a observée, noter le code de sa carte avant de la subtiliser pour retirer le montant le plus élevé possible au même guichet. Il a ensuite pris la fuite mais avant cela, il a rendu sa carte bleue à la victime. Groggy par l’attaque, celle-ci n’a pas su réagir. L’enquête a été confiée à la gendarmerie de Corbas.