Un employé d'une station essence grièvement brûlé
L’employé d’une station essence Total de Givors a été hospitalisé mardi après-midi à l'hôpital Edouard Heriot pour des brûlures. Cet homme de 55 ans a été victime d’une projection de forane en ouvrant une vanne. Il a été brûlé au visage et au thorax par cet additif de carburants spéciaux. Ses jours ne sont pas en danger.
Givors investit
La ville va dépenser 6 800 000 euros dans un nouveau centre technique municipal. Il s’agit de remplacer l’actuelle construction qui ne répond plus aux normes de sécurité. Un nouveau bâtiment va donc voir le jour à Bans. D’une superficie de 2 200 mètres carrés il accueillera 45 employés ainsi que des bureaux, des garages et des ateliers.
Législatives : Raymond Durand en tête
Le Nouveau Centre Raymond Durand arrive largement en tête du premier tour de la législative partielle dans la circonscription de Givors avec environ 40 % des voix selon les premières estimations.
Le braqueur de Givors condamné à cinq ans de prison
Abdelrazak Chebbah, qui avait braqué une banque à Givors en 1998, a été condamné mercredi par la cour d’Assises de Lyon à cinq ans de prison dont quatre ans et demi avec sursis pour vol à main armé en bande organisée et violences avec armes. Le 30 juillet 1998 vers 9 heures, les services de police arrivent dans les bureaux de la Société Générale de Givors où un braquage vient d’être commis. L’auteur des faits : Abdelrazak Chebbah, un jeune algérien de 19 ans. Cagoulé, il a pénétré dans la banque après avoir brisé une vitre. Il a alors menacé les employés de l’agence pour obtenir de l’argent et a même frappé un des salariés qui n’allait pas assez vite avec une masse. Ce dernier, qui a été blessé à l’omoplate, devra être placé en arrêt de travail pendant dix jours. Après avoir récupéré à peine 15 000 francs, Abdelrazak Chebbah s’enfuit en passant par la fenêtre. Cet homme, issu d’une famille de neuf enfants, rejoint alors son complice qui l’attend dans une BMW volée, immatriculée dans l’Isère. Retrouvé six ans après les faits, Abdelrazak Chebbah n’a jamais donné l’identité de son complice, par crainte des représailles.
Législatives : six candidats à Givors
Suite à l'invalidation de l'élection de l'UMP Georges Fenech, les électeurs de la XIe circonscription doivent élire un nouveau député le 25 mai. Six candidats devraient se présenter : le maire de Chaponnay Raymond Durand (Nouveau Centre), Blandine Martin (MoDem), Christian Castro (LCR), mais aussi le maire PC de Givors Martial Passi. Le Verts Roger Fréty devrait également être candidat. Et pour le PS, le duel se joue entre Jean-François Gagneur, adjoint à Givors qui avait perdu contre Fenech l'année dernière, et Guy Palluy, l'ancien maire de Mornant.
Fermeture des Prud'hommes de Givors : le maire interpelle Rachida Dati
Avec moins de 200 affaires jugées en 2006, le tribunal des Prud’hommes de Givors est dans la ligne de mire de la refonte de la carte judiciaire. Dans un courrier daté du 17 octobre, le maire communiste Martial Passi interpelle la ministre de la Justice Rachida Dati. Dans toute la France, 87 conseils de Prud’hommes sont menacés de fermeture avec la mise en place de la nouvelle carte judiciaire voulue par la ministre de la justice, Rachida Dati. Dont le tribunal de Givors, qui a traité moins de 200 affaires en 2006. Pour Martial Passi, “les performances du conseil givordin parlent d’elles-mêmes : 7,5 mois de traitement (contre 14 mois à Lyon), un taux d’appel de 13 % (contre 45% à Lyon), un taux d’infirmation de seulement 4 %.” Mais dans sa lettre, le maire communiste de Givors fait également référence au fort développement démographique et économique de la ville, “rendu possible notamment par la présence de nombreux services publics de qualité dont le conseil des prud’hommes fait partie.” Et de conclure : “La fermeture du conseil des prud’hommes entraînera à coup sûr une justice locale moins efficace, plus lente et beaucoup plus contraignante, compte tenu des distances que salariés et employeurs du sud du département rhodanien devront effectuer pour se rendre à Lyon.” La réforme de la carte judiciaire doit se faire, d’après Rachida Dati, “de manière progressive à partir du 1er janvier 2008".