La CGT présente ses propositions pour les Etats Généraux de l’Industrie
Les apports de la CGT font suite aux discussions entre le patronat et les syndicats. Un dossier a été rendu public jeudi. Le but est de déterminer les forces et faiblesses de l'Industrie en France puis de définir un plan d'actions détaillées en faveur d'une nouvelle politique industrielle en France. Les Etats Généraux, initiés par le gouvernement, se tiennent dans la région Rhône Alpes jusqu’au mois de février.
Inquiétude autour de l’usine Bosch de Vénissieux
Plusieurs dizaines de salariés ont débrayé, lundi, pendant une heure à l’appel de la CGT.
Prud'hommes : deux salariés de la SNCF attaquent la CGT
“Ça s’appelle du placard !” Ambiance tendue hier au conseil des prud’hommes de Lyon où Me Thierry Braillard défendait deux salariés du Comité d’entreprise régional de la SNCF. Willy Pasche et Christian Plantin, qui sont par ailleurs syndiqués chez Sud Rail, accusent la CGT, qui gère le comité d’entreprise, de les avoir privé de leur emploi alors qu’ils ont dirigé la salle de musculation du CE pendant plusieurs années. En 2007, la CGT a en effet décidé de confier la gestion de cet équipement à deux associations de cheminots. Motif invoqué : faire des économies. Il faut dire qu’en 2006, les charges de personnel s’élevaient à 3,1 millions d’euros alors que le budget du CE était de 3,8 millions d’euros ! Depuis, Willy Pasche et Christian Plantin sont dans un bureau sans rien faire. Mais pour eux, la CGT les a mis au placard parce qu’ils ont critiqué publiquement la gestion du CE. En dénonçant l’existence d’emplois de complaisance. Mais aussi le fait que la signature de Willy Pasche, qui était responsable des achats pour les activités sociales du CE, a été imitée à plusieurs reprises pour signer des chèques à l’ordre de salariés de la SNCF. Bref, pour leur avocat Me Braillard, Willy Pasche et Christian Plantin seraient victimes d’une discrimination syndicale. Ce que dément l’avocat du CE, Me Tourné : “il n’y a eu aucune rupture de contrat car les deux personnes se sont vues proposer des postes aux œuvres sociales.” Quant aux soupçons de mauvaises gestions qui pèsent sur la CGT, la brigade financière a été saisi de l’enquête. Em
Bernard Thibault demande que l'argent de l'UIMM revienne aux salariés
En visite au 38ème congrès CGT de la métallurgie hier à Lyon, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a demandé que “l’argent détourné” des caisses de l’UIMM revienne “aux métallurgistes eux-mêmes”. Et il a nié le fait que, comme le soupçonne les enquêteurs, de l’argent ait été reversé aux syndicats. Alors que les seuls cotisations des adhérents ne suffisent pas à financer l’activité des syndicats. “Le président en exercice de l’UIMM laisse entendre que tous les syndicats français ont été achetés”, a déclaré Bernard Thibault en ajoutant : “cet argent a d’abord servi à toutes les turpitudes du patronat.”
Bernard Thibault en visite à Lyon
Le secrétaire général de la CGT assistera cet après-midi au 38ème congrès CGT de la métallurgie qui s’est ouvert hier au Palais des congrès de Lyon. Bernard Thibault devrait en profiter pour montrer du doigt l’IUMM, la fédération patronale de la métallurgie au coeur d’un scandale depuis la révélation de l’existence d’une caisse noire. Le leader de la CGT devrait notamment demander que toute la lumière soit faite quant à l’utilisation de cette caisse noire qui aurait peut-être servi à financer des syndicats et des partis politiques.
Comité d'entreprise des TCL : la CGT contre-attaque
“Une volonté de nuire à nos organisations”, “une divulgation de ragots”, “des mensonges”... Dans un communiqué daté du 4 mars, la CGT des TCL dément les informations publiées dans le numéro de février de Lyon Mag’. Bruno Serpaggi, du syndicat CFTC, dénonçait dans une interview le manque de transparence dans la gestion du CE par la CGT, mais aussi l’existence d’une trésorerie de 832 000 euros alors que les salariés des TCL ont peu d’avantages : pas de chèque-restaurant ni de chèque-vacances... Avant de soupçonner le comité d’entreprise d’être "une pompe à fric" de la CGT. Dans son communiqué, la CGT rejette ses accusations et annonce qu’elle va demander un audit de ses comptes : “Mr Serpaggi déclare au journaliste que le comité d’entreprise est la pompe à fric de la CGT. Accusations fausses et totalement gratuites de sa part ! L’examen approfondi des comptes, qui a été voté lors de la plénière du CE, le prouvera et lavera la CGT de toute accusation.” La CGT s’en prend aussi à la CFTC : “C’est la première fois dans notre entreprise que les responsables d’une organisation syndicale vont aussi loin dans l’expression de leur haine, de leur rancœur et de leur malveillance afin de diffamer des militants.” Du coup, la CGT annonce qu’elle va “entamer une action au pénal pour diffamation.” Lire l’interview de Bruno Serpaggi publiée dans le numéro de février
"Une pompe à fric de la CGT !"
Une plainte vient d’être déposée contre le secrétaire CGT du comité d’entreprise des TCL. Interview de Bruno Serpaggi, du syndicat CFTC à l’origine de cette procédure. Pourquoi vous avez porté plainte contre le secrétaire du comité d’entreprise ? Bruno Serpaggi : Parce que l’élu CFTC qui siège au comité d’entreprise a été écarté de toutes les commissions par Jean-Raphaël Diaz, le secrétaire du CE. Ce qui était totalement illégal. C’est une vengeance ? Pas du tout. Mais cette décision nous a confirmé que la gestion du CE manquait totalement de transparence. D’ailleurs, on avait déjà des soupçons sur l’attribution d’un marché qui portait sur la rénovation d’appartements du comité d’entreprise situés à Port-Barcarès. D’après nos informations, ce marché aurait été accordé à une entreprise appartenant au beau-frère de Jean-Raphaël Diaz et nous avons demandé les devis pour vérifier. On voulait aussi s’assurer que l’entreprise qui a décroché le contrat proposait vraiment des prix plus intéressants que ses concurrents. Mais on n’a jamais eu de réponse. Pourquoi ce manque de transparence ? Parce que Jean-Raphaël Diaz se sent intouchable. D’autant plus que le comité d’entreprise des TCL est géré depuis 1946 par la CGT qui a toujours été la principale organisation syndicale. Du coup personne n’a jamais osé lui demander des comptes. L’élu CFTC n’a pas accès aux comptes ?