Mars 2008
Assis sur un ballon dégonflé, Jojo attend qu'on s'intéresse à lui. Les parents de cet ado sont partis en voyage et il se retrouve seul. Tout d'un coup, la fée Anita surgit. Elle est accompagnée de sa mère, Jilette qui est en fauteuil-roulant et qui perd un peu la tête. Jojo propose alors de garder la vieille fée. Mais elle va disparaître. Du coup, il décide de partir à sa recherche. Ce qui va être l'occasion d'un véritable voyage initiatique où il va rencontrer une série de personnages loufoques : le Petit-Poucet adulte, Blanche-Neige obèse, les Dupont et Dupond... Une pièce drôle et poétique mais avec aussi des réflexions profondes sur la peur de grandir, la peur de mourir. Ce qui en fait vraiment une pièce pour toutes les générations. La mise en scène de Nino D'Introna, qui est aussi le patron du TNG, associe jeu des acteurs, images vidéos mais aussi danse. Et c'est Mourad Merzouki, le patron de la compagnie hip-hop Käfig, qui signe la chorégraphie.
Nino D'Introna souhaitait que cette histoire puisse se passer à New York, en Afrique ou en Inde pour qu'elle ait une dimension “universelle”. Du coup il a choisi un comédien noir pour le rôle de Jojo : le Lyonnais Jean Erns Marie Louise. Un acteur qui a déjà travaillé pour des pièces jeune public comme “Eloges de l'analphabétisme” de Thierry Bédard mais aussi pour le metteur en scène lyonnais Emmanuel Meirieu avec “Baby King” et “Othelo” où il tenait aussi le premier rôle.
“Jojo au bord du monde”, de Stéphane Jaubertie, mise en scène de Nino D'Introna. Du 4 au 19 mars au TNG. Tarifs : de 10 à 16 euros. Renseignements : www.t