Théâtre : Jacques Gamblin et François Morel dans Les diablogues aux Célestins
Un dialogue s’engage entre deux hommes. Un dialogue de sourd en fait. Car “Les diablogues” de Roland Dubillard sont une série de petites scènes complètement loufoques où chaque comédien rebondit sur la dernière phrase de l’autre. Très drôle. Avec un duo d’acteurs hors norme : Jacques Gamblin et François Morel, un ancien Deschiens. Du 7 au 18 janvier aux Célestins Tarifs : de 7,50 à 32 euros. Renseignements : 04 72 77 40 00 ou www.celestins-lyon.org. Une pièce qui sera également présentée les 23 et 24 mars au Radiant.
Le Quatuor aux Célestins
Humour et musique classique, c’est le pari un peu fou que réussit depuis plus de 25 ans le Quatuor. Deux violons, un alto, et un violoncelle : quatre musiciens en nœud pap’ et queue-de-pie dont la maîtrise technique est parfaite. Mais qui ne se prennent pas au sérieux. Capables de passer de Vivaldi à Mick Jagger, de Schubert aux Beatles, ou de jouer des musiques de film, mais aussi du karaoké, ils proposent un spectacle qui met de bonne humeur. Mimes, chant, danse... Fous rires et triomphe assuré pour ce quatuor qui est un habitué des théâtres lyonnais. Le Quatuor, du 9 au 31 décembre au théâtre des Célestins. Tarifs : de 7,5 à 32 euros. Renseignements : 04 72 77 40 40 ou www.celestins-lyon.org
Interview : Micha Lescot aux Célestins
Le théâtre des Célestins ouvre sa saison avec La seconde surprise de l’amour, un Marivaux mis en scène par Luc Bondy. Une pièce nominés cinq fois aux Molières 2008. Interview de l’acteur Micha Lescot.
Célestins : une saison de stars
Belle saison en perspective aux Célestins. Avec plusieurs stars à l’affiche. Près d’une trentaine de spectacles sont au programme de la saison 2008-2009 du théâtre des Célestins. Avec sept créations mais aussi des classiques comme Hamlet de Shakespeare fin mars avec Patrick Catalifo dans le premier rôle. Mais aussi Antigone de Sophocle début mai. Mais un des événements majeurs de la saison c’est la création de “Oncle Vania” d’Anton Tchekhov fin mai. Avec une mise en scène de la directrice des Célestins Claudia Stavisky. Et surtout des grands noms à l’affiche : Jean-Pierre Bacri et Philippe Torreton. Une super coproduction dont le budget avoisine les 500 000 euros. Autres stars à l’affiche : Jacques Gamblin et François Morel en janvier dans Les diaboliques de Roland Dubillard. Une histoire loufoque avec une mise en scène d’Anne Bourgeois. Alors que Léa Drucker et Maurice Benichou reviendront avec Blackbird, la pièce qui vient de cartonner aux Célestins. Mais comme elle était programmée dans la petite salle, beaucoup de Lyonnais n’ont pas pu la voir. Elle sera donc à nouveau à l’affiche, dans la grande salle cette fois, en mars 2009. Enfin, parmi les autres incontournables de la saison, il faut citer le quatuor Corps à cordes avec un spectacle d’humour musical, l’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et l’Opéra de Pékin avec 35 artistes sur scène. Renseignements : 04 72 77 40 00 ou www.celestins-lyon.org
Théâtre : une Connerie agitée aux Célestins
“La Estupidez” est jouée jusqu’au 31 mai aux Célestins. Avec cinq acteurs exceptionnels, dont Karin Viard, pour une pièce qui donne le tournis. Puis provoque l’ennui.
Le blog spectacles
Iron Man et Deux jours à tuer au cinéma, Bérénice aux Célestins et La Cantatrice chauve à la Croix-Rousse, le festival BD de Lyon et Maxxo ou Micky Green en concert. Le programme sorties de cette semaine du mercredi 30 avril.
Marie-Sophie Ferdane de retour à Lyon
Cette jeune et belle actrice lyonnaise, formée à l’Ensatt, qui est aujourd’hui pensionnaire à la prestigieuse troupe de la Comédie-Française, tient le premier rôle de “Bérénice” de Racine début mai aux Célestins. Une tragédie qui raconte l’amour impossible entre le nouvel empereur romain Titus et Bérénice, la reine de Palestine. Un grand classique mis en scène par le Lyonnais Jean-Louis Martinelli, l’actuel directeur du Théâtre des Amandiers à Nanterre qui a également dirigé le Théâtre national de Strasbourg. Du 3 au 16 mai aux Célestins. Tarifs de 15 à 32 euros. Renseignements au 04 72 77 40 40 ou www.celestins-lyon.org
Léa Drucker aux Célestins
Léa Drucker est à l’affiche de “Blackbird” aux Célestins. Une pièce sur fond d’amour impossible. Interview.
Théâtre : American Buffalo aux Célestins
Une table, trois chaises, un petit ventilateur... Le décor est minimaliste pour la dernière création d’Emmanuel Meirieu, présentée dans la petite salle du théâtre des Célestins. Un huis clos assez surréaliste, qui réunit Don et Prof, deux malfrats ratés qui veulent se refaire après avoir perdu beaucoup d’argent au poker. Et ils font appel à un complice, le jeune Bobby, un paumé toxico... Une pièce écrite par l’auteur américain Denis Mamet, qui a écrit notamment “Les Incorruptibles”, “Des hommes d’influence” ou “Hoffa”. Mais ces trois pieds-nickelés vont complètement foirer leur coup. Si le scénario n’est pas génial, la pièce vaut surtout pour les dialogues bien ficelés, en particulier les répliques de Prof, superbement interprétés par Yann Collette. Dans le rôle de Don, Jean-Marc Avocat, 61 ans, incarne parfaitement le parrain loser. Alors que Loïc Varraut, qui joue le rôle de Vénec dans la série Kaamelott sur M6, interprète avec finesse le jeune toxico. Et après un début un peu lent, on se laisse prendre par l’ambiance glauque de ce polar. Jusqu’à éprouver une certaine tendresse pour ces trois paumés, surtout que leur affaire se termine mal. Bref, une tragi-comédie à découvrir.
Le blog spectacles
Paris et Redacted au cinéma, rétrospective Keith Haring au musée d’Art contemporain, Rain au théâtre des Célestins ou Vale Poher et Christophe Willem en concert. Le programme de cette semaine du mercredi 20 février.
Le blog spectacles
“No country for old men” et “Sweeney Todd” au cinéma, Le Misanthrope aux Célestins, La Dame de pique à l’Opéra et the Dynamics ou Enon en concert, la sélection culturelle de cette semaine.
Subventions en baisse aux Célestins
Géré en régie directe par la Ville de Lyon, le théâtre devrait voir ses subventions baisser au cours des prochaines saisons : 4, 39 millions d’euros en 2007, 4,24 millions en 2008 et 4,15 millions en 2009. Soit une baisse de 250 000 euros, pour un budget qui devrait tourner autour de 7 millions d’euros. Du coup, les Célestins cherchent à développer des partenariats et viennent de monter un club de mécènes. Mais les coûts vont également être réduits, moins de pièces étant proposées. L’année dernière, cette institution lyonnaise dirigée par Claudia Stavisky et Patrick Penot depuis 2000 a attiré près de 100 000 spectateurs.