Une expulsion de Roms mardi matin à Villeurbanne
Environ 80 Roms, dont la moitié sont des enfants, ont été expulsés d’un terrain vague de Villeurbanne, situé 211 Rue Roger Salengro. Selon des militants associatifs présents sur place, une quarantaine de policiers en uniforme mais aussi en civil, des policiers de l’air et des frontières ainsi qu’un agent des forces de l’ordre roumaines et un traducteur sont arrivés vers 7h20 pour leur notifier leur expulsion, décision de justice à la main. La majorité de ces Roms s’était installée sur ce terrain, après être partis dans la nuit de lundi à mardi de leur squat de l’Avenue Grandclément à Vaulx-en-Velin. Ils étaient partis avec quelques bâches et palettes pour se reconstituer un bidonville. Toujours selon les militants, la police qui a pratiqué des contrôles d’identité, n’a recensé personne en situation irrégulière.
Vaulx-en-Velin : 150 Roms quittent leur squat avant l'arrivée de la police
150 Roms, dont plus de la moitié sont de très jeunes enfants, ont quitté leur squat de l'avenue Grandclément, lundi matin à Vaulx-en-Velin. Selon nos informations, ils se seraient installés à seulement quelques kilomètres, dans un autre abri à Villeurbanne, de l'autre côté du canal de Jonage. Ils occupaient depuis février dernier un garage désaffecté dans le quartier de la Rize, après avoir été une première fois délogés de leur camp de Saint-Fons. La justice avait décidé de les expulser au 6 août, à la demande du propriétaire des lieux, Grand Lyon Habitat, qui doit y construire des HLM. Il y a quelques jours, Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur, avait déclaré que "les préfets ont pour mission de démanteler les squats dès qu'il y a une décision de justice." On recense 15 à 20.000 Roms sur le territoire français.
Une solution d'hébergement trouvée pour les demandeurs d'asile de Perrache
Dès mercredi soir, une quinzaine de ces migrants originaires d'Europe de l'Est dormiront à l'hôtel. Une quarantaine d'entre eux devraient être également relogée à l'hôtel d'ici à vendredi. Selon le préfet du Rhône, des solutions seront proposées à tous les autres, au cas par cas, dans les prochains jours. "Le préfet se renseigne auprès des centres d'accueil de la Drôme et de l'Ardèche", expliquait mardi Nathalie Perrin-Gilbert, la maire du 1er arrondissement, qui a pris à bras le corps ce dossier. Les centres lyonnais sont en effet surchargés. Des places seront également libérées, au niveau national, dans les centres d'accueil de demandeurs d'asile.
La ville de Vénissieux alerte le préfet du Rhône concernant un camp de Roms
Le squat est installé près de la place Grandclément.
Attaque contre des Roms dans le Rhône: la LDH dénonce leur stigmatisation et accuse Sarkozy
Ce week-end à Vaulx-en-Velin, une soixantaine de Roms ont été victimes de violences. D’après l’association de la Ligue des Droits de l’Homme, elles sont les conséquences d’une diabolisation de cette communauté.
Roms : du gymnase à la rue
80 personnes de cette communauté, relogés dans un gymnase de Vaulx-en-Velin après l'incendie de leur squat il y a une quinzaine de jours, ont retrouvé la rue.Ils ont quitté les lieux hier matin, en prévision d'une probable évacuation policière pour les déloger. Selon 20 Minutes, les familles avec enfants avaient été relogées par la préfecture du Rhône mais rien n'est prévu pour les 80 autres personnes qui n'ont plus de toit.
50 Roms dans le gymnase de Bron
Selon le Progrès, le préfet Jean-François Carenco a annoncé jeudi qu'ils pourront encore y demeurer quelques temps.Les 50 Roms, dont le campement a été détruit par un incendie le week-end dernier à Bron, restent donc dans le gymnase Felix Charron.
Des Roms relogés dans un gymnase à Bron
Ce n'est pas le froid qui est en cause, mais un incendie qui a ravagé samedi soir un camp de gens du voyage situé près du périphérique.Des bouteilles de gaz ont aussi explosé, nécessitant l'intervention d'une quarantaine de pompiers. Aucun blessé n'est à déplorer. Les occupants ont pu revenir dimanche sur les lieux pour tenter de récupérer quelques affaires. Il ne reste toutefois quasiment rien du camp. L'enquête se poursuit pour déterminer les causes du sinistre.
La Cimade dénonce les conditions d’expulsions des Roms
L’association de défense des droits des étrangers a envoyé une lettre au préfet et aux élus locaux pour faire part de son émoi. Selon le Progrès, l’association affirme que la préfecture "prend des décisions illégales". En effet, le juge administratif de Lyon a prononcé l’illégalité de 40 obligations de quitter le territoire sur 64. L’association s’appuie également sur le comité européen des droits sociaux. Ce dernier affirme que la France a violé à deux reprises le statut des ressortissants européens, en ne respectant pas le droit au logement ou les droits de l’Homme lors des retours à la frontière. La Cimade réclame que le droit de séjour des citoyens roumains en France soit pensé autrement.
Une famille roumaine logée dans l'école Painlevé lundi soir
Ce sont les parents d'élèves de l'établissement du 3e arrondissement de Lyon, réunis dans un comité de soutien, qui ont pris cette décision. Vendredi une collecte solidaire avait permis de payer deux nuits d'hôtel ce week-end, mais aujourd'hui la famille est de nouveau sans solution, faute de place d'hébergement d'urgence.
Le prêtre de l'église St Antoine de Gerland se démène pour aider les Roms
Depuis deux mois, il héberge une soixantaine de personnes dans un garage inutilisé sous l'édifice. Après avoir remarqué de bons musiciens et danseurs parmi eux, le prêtre a décidé d'organiser un concert qui a eu lieu dimanche soir, et qui a réuni plus de 800 spectateurs. L'objectif est de faire changer le regard de la population sur les Roms. Ils seraient un millier dans l'agglomération lyonnaise.
Social : le coup de gueule du Préfet Carenco
Jean-François Carenco, remonté comme jamais, s’est énervé mercredi soir contre la presse et les associations, au sujet des Roms et des squats.
Nouvelle expulsion de Roms dans l'agglomération
Une cinquantaine de Roms a été évacuée du camp de Surville, dans le 7e arrondissement. Les policiers sont intervenus vers 10h jeudi matin, mais les familles avaient déjà quitté les lieux pour s'installer sur un terrain avenue Jules Guesde, à Vénissieux.
Nouvelle expulsion de Roms lundi dans l'agglomération
Ils sont une douzaine à avoir été évacués vers 17h30 d'une maison située à Villeurbanne. Une vingtaine de militants pour le droit au logement étaient présents pour les soutenir. Les deux familles de Roms avaient trouvé refuge dans cette maison après avoir été expulsés d'un squat de Vaulx-en-Velin la semaine dernière. C'est le propriétaire de la maison qui aurait prévenu les forces de l'ordre après avoir constaté le squat.
21 Roms ont été évacuées d’un camp situé sous le Pont de Lattre de Tassigny
La police est intervenue vendredi matin, peu après 8h30 à hauteur du Cours d’Herbouville.
Manifestation contre la traque des Roms samedi à Lyon
900 personnes selon la police ont défilé dans les rues de Lyon pour apporter un soutien aux populations Roms. Depuis la mi-septembre, 650 Roms auraient été expulsés de leurs camps dans Lyon et son agglomération selon Gilberte Renard, membre du Collectif lyonnais pour l'accès à la scolarisation et au soutien des enfants des squats (Classes). Des chiffres que la préfecture n'a pas souhaité évoquer. Une délégation a été reçue par le préfet délégué à l'égalité des chances, Alain Marc, pour "écouter les revendications portées par le mouvement", a indiqué la préfecture.
Des Roms installés chez une octogénaire en vacances
Six personnes avaient profité de l'absence d'une Lyonnaise pour habiter dans son appartement de la Part-Dieu. La surprise a été de taille pour cette femme de 83 ans qui s'est heurté tout d'abord à une nouvelle serrure. Les policiers sont alors intervenus et ont découvert ces hommes et femmes confortablement installés, peut-être depuis près d'un mois. Les Roms avaient utilisé le linge de maison, les produits trouvés sur place et les couverts de l'octogénaire. Placées en garde à vue pour violation de domicile et vol aggravé, les six personnes comparaîtront devant un tribunal au mois de janvier.
43 Roms logés dans une église de Gerland
Ils ont été expulsés de leur campement il y a deux semaines et ont trouvé refuge dans un parking souterrain réservé aux prêtres de la paroisse. Le diocèse soutient cette action de la paroisse de Saint-Antoine, à Gerland (7e arrondissement), et d'après l'AFP il a autorisé les Roms a installer 7 tentes dans le parking indisponible pour les voitures en raison de travaux. Les familles ainsi abritées mendient en journée et sont soutenues par le Secours Catholique. Mercredi dernier les femmes et les enfants ont été installés provisoirement dans l'église Saint-Antoine avant que la solution du garage ne soit évoquer. Ces Roms ne devraient pas y rester plus d'un mois.
La Ligue des droits de l'homme monte au créneau contre les expulsions de Roms dans l'agglomération lyonnaise
Plusieurs opérations d'évacuation ont en effet été menées la semaine dernière. La Ligue appelle à plus de solidarité, et souhaite l'organisation d'une réunion pour aborder les problématiques liées aux Roms : du logement à l'emploi en passant par la scolarisation des enfants.
Opération d'évacuation rue Marcel Mérieux
Les services de la Préfecture ont procédé mardi à l'évacuation d'un camp illégal dans le 7e arrondissement. Initialement, en application d'une décision de justice du 14 juin 2011, il était prévu d'évacuer d'un terrain situé rue Baldassini (Lyon 7e), mais mardi matin, de peur d'être expulsées, les familles qui s'y étaient installées ont évacué le secteur d'elles mêmes pour s'installer dans une usine désaffectée de la rue Marcel Mérieux en y pénétrant par effraction.La police est alors intervenue pour les déloger et au cours de cette opération, les personnes sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français exécutoire ont été conduites au centre de rétention administrative de Saint-Exupéry pour mise en oeuvre d'une mesure d'éloignement. Une proposition d'aide au retour a été faite aux personnes souhaitant bénéficier de ce dispositif (300 euros par adulte et 100 euros par enfant).