Le bidonville de la rue Paul-Bert va-t-il être évacué ?
C’est mardi que la cour d’appel de Lyon doit rendre sa décision concernant la demande d’expulsion de la centaine de Roms installés derrière la Part-Dieu.
Les lyonnais se mobilisent contre le « racisme d’Etat »
Entre 5000 et 7500 personnes ont manifesté samedi contre la politique sécuritaire du gouvernement.
De nouvelles expulsions de Roms, à Lyon, jeudi
125 personnes regagneront leur pays d'origine depuis l'aéroport Saint-Exupéry. Ils embarqueront dans un avion affrété par l'Etat à une heure tenue secrète par le gouvernement. Il s'agit une nouvelle fois de départs volontaires.
Déjà 61 Roms renvoyés en Roumanie
Ils ont décollé de l’aéroport Lyon Saint-Exupéry en milieu de journée, direction Bucarest.
Un squat évacué cours de la République à Villeurbanne lundi matin
Les familles Roms qui y vivaient depuis un an ont été contraintes de quitter les lieux. La décision a été prise par le Grand Lyon, propriétaire des appartements.
Le département va demander l’expulsion des Roms installés dans le quartier Villette
Le terrain sur lequel sont installés les campements de fortune le long des lignes SNCF derrière la Part-Dieu appartient au département.
Les Roms se rassemblent devant le Grand Lyon
Ils veulent interpeller les élus avant le Conseil communautaire vendredi après-midi sur leurs conditions de vie "précaires et indignes", selon le collectif Roms qui regroupe une dizaine d’associations. Il demande la mise en place "d’une politique d’accueil adaptée et pérenne" en faveur des 600 Roms de la région lyonnaise.
Depuis 6 heures ce matin, les expulsions locatives peuvent reprendre
Ce lundi marque la fin de la trêve hivernale. La Confédération nationale du logement du Rhône organise à 17h30 un rassemblement devant la préfecture pour dénoncer ces expulsions. L’an dernier, ce sont près de 300 personnes qui ont été expulsées de leur logement dans l’agglomération lyonnaise.
Une lettre ouverte des associations de soutien aux populations Roms
Elle est adressée au Préfet du Rhône pour demander l'application d'une trêve hivernale pour les personnes qui squattent des immeubles vacants ou des terrains à l'abandon. Les associations demandent l’arrêt des expulsions sans solutions de relogements ainsi que la tenue d’une réunion avec des représentants de l'État et des Collectivités pour mettre en place "une politique de logement adapté, décent et pérenne pour tous".
Expulsion de Roms à Lyon
Vendredi environ 180 Roms ont été expulsés d'un bidonville de la rue de Surville. Les forces de l’ordre sont venues à 7h du matin pour chasser une quinzaine de familles roumaines. C’est la société EDF qui avait demandé cette expulsion car le terrain lui appartient. Les CRS ont donc procédé à l’application d’une décision de justice et l’opération s’est déroulée dans le calme. 48 personnes ont été relogées provisoirement par la Ddass.
Une quinzaine de Roms ont du être relogés à Vénissieux
Dans la nuit de lundi à mardi, un incendie a détruit deux caravanes installées dans un campement de Roms sur la commune.
Qui sont les Roms ?
Ils n’attirent plus votre attention ou vous font baisser le regard. Vous les croisez souvent dans le transports en commun ou au feu rouge. Les Roms, ces fantômes de la rue, font partie de notre paysage urbain lyonnais. Qu’est-ce qui pousse ces gens de l’est à faire le choix du départ, pour venir s’installer en France dans des conditions souvent indignes et déshumanisées ? Alain Veysset, animateur du collectif Rom des associations de l’agglomération lyonnaise, collectif créé aux alentours de 2004 pour coordonner l’ensemble des associations intervenant sur ces ressortissants, nous éclaire sur le sort de ces personnes méprisées dans leur pays et ignorées en France.
Une nouvelle affaire de "rip deal" à Lyon
Onze Roms originaires de l’Ex-Yougoslavie ont été interpellés fin octobre à Lyon et Paris. L’affaire remonte à fin juillet. A Lyon, deux personnes portent plainte pour escroquerie. En vendant leur bien immobilier sur Internet, elles avaient été contactées par un des escrocs Roms qui se présentait comme un intermédiaire dans la transaction. Résultat : 30 000 et 40 000 euros volés. Cette pratique es§t appelée le “rip deal”, ou transaction pourrie. Le principe : faire croire au vendeur qu’on lui propose une bonne affaire. Le travail de l’escroc consiste alors à amener le vendeur à lui remettre des espèces contre d’autres espèces qui sont en réalité des spécimens. D’après l’Office central de la répression de la grande délinquance financière, ces escrocs sont des professionnels qui opèrent en famille. Ils sont âgés de 17 à 50 ans. Les enquêteurs demandent aux personnes victimes de ces escrocs de prendre contact avec la police judiciaire de Lyon.