Nathalie Perrin rallie Martine Aubry
La maire du 1er arrondissement de Lyon a été nommée au secrétariat national au logement au sein de la nouvelle direction du PS.
L'équipe Royal "veut faire pleinement partie de la direction du PS"
L'équipe de Ségolène Royal veut "faire pleinement partie de la direction du Parti Socialiste", dont Martine Aubry est la nouvelle Première secrétaire, a déclaré vendredi Manuel Valls, un des lieutenants de l'ex-candidate à l'Elysée. En ajoutant : "Nous sommes totalement disponibles pour prendre toute notre place au sein du Parti socialiste. Nous voulons faire pleinement partie de la direction, après le Conseil national du 6 décembre", qui doit entériner une nouvelle direction. Manuel Valls a précisé qu'il s'exprimait "au nom de toute l'équipe" de Ségolène Royal, en citant notamment Vincent Peillon, François Rebsamen et le maire de Lyon Gérard Collomb. "Il faut tourner la page du Congrès de Reims et des étapes difficiles et douloureuses qui ont suivi", a-t-il dit, ajoutant que le PS en était ressorti "incontestablement affaibli".
PS : Queyranne réclame un nouveau vote
Le président de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne, partisan de Ségolène Royal, a affirmé samedi que "tout a été entrepris pour priver Ségolène Royal de la victoire". Voilà pourquoi il a réclamé qu'un "nouveau vote soit organisé" afin d'élire le premier secrétaire du parti socialiste. Sachant que l'écart entre Martine Aubry et Ségolène Royal ne serait que de 18 voix au lieu de 42, car la fédération PS de Moselle a attribué par erreur 12 voix à la maire de Lille.
PS du Rhône : 56,4 % pour Royal
Les militants socialistes du Rhône ont confirmé leur préférence pour Ségolène Royal puisqu'elle a obtenu 56,4 % des voix au second tour contre 43,6% pour sa rivale Martine Aubry. Elle améliore donc son score de 6 % par rapport au premier tour de jeudi où elle avait déjà dépassé les 50% dans le département. Mais un second tour était obligatoire car au niveau national, les trois candidats n'avaient pas pu être départagés. Martine Aubry semblait cependant favorite après le retrait de Benoit Hamon en sa faveur pour lui permettre de succéder à François Hollande au poste de premier secrétaire. Mais Ségolène Royal a démontré au premier tour qu'elle avait noué une relation particulière avec les militants qu'elle pouvait déjouer les consignes de vote de leurs leaders. En effet, Martine Aubry avait fait un score assez décevant à ce premier tour alors qu'elle bénéficiait déjà du soutien de Bertrand Delanoë. Pour ce second tour, les estimations restaient assez contradictoires vendredi soir. Dans un premier temps, certains cadres du PS faisaient état d'une légère avance de Royal. Mais vers 1h du matin, le camp Aubry a au contraire revendiqué la victoire. Alors que le PS n'avait pourtant fait aucune annonce officielle et, que de part et d'autres, commençaient à circuler des rumeurs sur la régularité du scrutin dans certains départements. Finalement, la direction du PS annonçait un score de 50,02 % dans la nuit pour Aubry mais l'écart est si faible qu'il peut permettre au camp Royal de contester les résultats. Et qu'il donne une légitimité très faible à la nouvelle premier secrétaire. La maire de Lille app
Belkacem : "Marre des guerres de personnes"
Ségolène Royal ou Martine Aubry ? Les militants socialistes doivent les départager ce vendredi soir. Réaction de Najat Belkacem, adjointe au maire de Lyon et proche de Royal.
PS : Jacky Darne élu
Soutenu par Gérard Collomb, Jacky Darne succéde à Christiane Demontès à la tête de la fédération PS du Rhône.
PS : deux candidats dans le Rhône !
C'est à partir de 17h que les 5 000 militants PS du Rhône vont élire leur nouveau secrétaire départemental, qui succédera à la sénatrice de Saint-Fons, Christiane Demontès. Mais une surprise est intervenue aujourd'hui : alors que Jacky Darne, le vice-président du Grand Lyon qui représente la motion Royal arrivée largement en tête lors du dernier scrutin, avait trouvé un accord hier soir pour être le seul candidat, il devra finalement faire face à Jules Joassard, qui défend la motion de Benoit Hamon. Mais l'ancien maire de Rillieux devrait quand même être élu sans difficulté. Au niveau national en revanche, ça sera plus dur pour Ségolène Royal, qui est opposée à Benoit Hamon et surtout Martine Aubry, la maire de Lille qui a reçu le soutien de Bertrand Delanoë.
PS : Crombecque réplique à Belkacem
Dans un entretien publié mardi 18 novembre dans le Progrès, Najat Belkacem, adjointe au maire de Lyon et proche de Ségolène Royal, critiquait le comportement des dirigeants du PS qui veulent mener un front anti-Royal. En parlant d'un "congrès dévoyé". La réaction de Yann Crombecque, leader de la motion de Benoit Hamon à Lyon, n'a pas tardé. "Il est de coutume de voir la motion arrivée en tête d'essayer de rassembler autour de ses propositions mais il faut constater que sur certains points les idées défendues par Ségolène Royal et ses proches étaient peu conciliables avec la vision des autres motions. L'expression utilisée par Najat Valaud-Belkacem témoigne donc d'une méconnaissance des règles du PS" affirme Crombecque, avant d'ajouter : "Il ne sert à rien de jouer la victimisation de sa candidate. La politique est et doit rester la confrontation entre des lignes politiques. Benoit Hamon place sa candidature dans une vision politique et non anti quelqu'un au sein du PS. Notre adversaire politique est la droite de Nicolas Sarkozy et celle de François Bayrou qui divergent sur certains points mais se retrouvent sur les analyses économiques."
PS : Darne favori
Le PS du Rhône s’est réuni hier en assemblée générale pour la présentation des candidats à la succession de Christiane Demontès, l’actuelle première fédérale. Et l'ancien maire de Rillieux semble le mieux placé.
Doutes dans le camp Delanoë
Le soutien du maire de Paris à Martine Aubry déroute ses soutiens régionaux, en particulier dans l’Isère. “On ne comprends pas !” C’est la réaction des proches du maire de Grenoble Michel Destot comme de l’entourage d’André Vallini, le président du conseil général de l’Isère, après la publication en fin de matinée d’une lettre de Bertrand Delanoë appelant les militants PS à voter Martine Aubry jeudi prochain. En effet, ces deux élus de l’Isère ont soutenu la motion du maire de Paris, ce qui lui avait permis d’arriver en tête de la consultation des militants socialistes du 6 novembre dans leur département alors que Ségolène Royal arrivait au contraire en tête dans la région Rhône-Alpes. Mais ils auraient préféré en rester à l’engagement pris publiquement hier par Bertrand Delanoë au congrès de Reims du PS de ne donner aucune consigne de vote. En effet, les signataires de sa motion sont divisés entre les partisans d’une ligne dure du PS et les tenants de l’ouverture. Mais le maire de Paris est revenu sur son engagement. “J’appelle à voter massivement pour Martine Aubry”, écrit le maire de Paris en justifiant sa démarche par le fait que “l’identité même du Parti socialiste est en jeu". Sa prise de position devrait libérer la parole. D’autant que les proches de Ségolène Royal pressent Michel Destot et André Vallini de prendre position.
Collomb a "envie de victoire"
Soutien de Ségolène Royal, Gérard Collomb a tenu un discours mobilisateur lors du congrès national du PS qui s'est tenu ce week-end à Reims.
Vers un rapprochement entre Royal et les autres motions ?
Gérard Collomb a estimé jeudi qu'"il existe une véritable convergence de vue" avec les représentants des autres motions déposées pour le congrès de Reims.
PS : Collomb appelle au rassemblement
Invité sur LCI ce matin, le maire de Lyon a soutenu la candidature de Ségolène Royal pour devenir première secrétaire du PS. A une condition...
Royal candidate au poste de premier secrétaire du PS
D'après ses proches, Ségolène Royal sera candidate au poste de premier secrétaire du PS, car sa motion présentée avec Gérard Collomb est arrivée en tête du vote des militants le 6 novembre avec 29% des voix environ. Soit 4 à 5 points de plus que celles de Bertrand Delanoë et de Martine Aubry. Depuis lundi, des proches de Ségolène Royal se sont relayés pour laisser prévoir qu'elle serait candidate. François Rebsamen et Manuel Valls ont ainsi affirmé que l'ex-candidate à la présidentielle avait "toute légitimité pour porter les couleurs de la motion" lors de l'élection du nouveau premier secrétaire. Reste à savoir comment réagiront le maire de Lyon Gérard Collomb, premier signataire de la motion, et Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, qui ont toujours affirmé qu'ils ne voulaient pas d'un présidentiable à la tête du PS.
Motions PS : Collomb majoritaire à Lyon
La motion Collomb-Royal arrive en tête dans le Rhône avec près de 41 % des voix.
Martine Aubry à Lyon : "Nous avons commencé le rassemblement"
Martine Aubry s'est présentée vendredi à Lyon comme une "rassembleuse" face aux critiques de Bertrand Delanoë, lui aussi candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. "Je crois que nous, nous avons commencé le rassemblement. Et nous souhaitons le poursuivre. Autour d'une ligne de gauche qui doit être forte face au système libéral qui s'effondre", a-t-elle déclaré à l'AFP en marge d'une rencontre avec des habitants de Décines. Alors que deux jours plus tôt, le maire de Paris l'avait accusée de ne "pas servir une dynamique de rassemblement" au congrès du PS à Reims, prévu en novembre. "Moi, je suis là pour défendre ce en quoi je crois. Nous avons un projet qui est cohérent. Je ne suis pas là pour combattre des amis. Je suis là pour expliquer la cohérence de notre projet", a répliqué Martine Aubry. Interrogée sur le soutien de Gérard Collomb à la motion de Ségolène Royal, elle a assuré "très bien s'entendre" avec lui. "Et alors, il a le droit de soutenir madame Royal ! Je ne vais pas ne pas parler à Gérard Collomb, qui est un ami, parce que'il ne soutient pas la même motion que moi", a affirmé la maire de Lille.
PS : Hollande interpelle Collomb
Deux semaines avant le congrès de Reims, qui déterminera le nouveau premier secrétaire du Parti Socialiste, les représentants du parti se succèdent à Lyon. Ce mercredi, c’est François Hollande qui s’est rendu à Lyon pour rassembler les militants socialistes autour de la motion Delanoë. Au cours d’un point presse, juste avant l’assemblée générale des militants du Rhône qui s’est déroulée à la salle de la Ficelle à la Croix-Rousse, l’actuel premier secrétaire du PS s’est exprimé sur la crise financière et les propositions “trop rapides de Nicolas Sarkozy”, ainsi que sur le chèque transport, pour lequel il souhaite une loi qui le rende obligatoire. Mais Hollande était surtout là pour défendre la motion Delanoë. “Le premier secrétaire doit être le chef de l’opposition” a expliqué Hollande, pour qui seul Delanoë a les qualités pour jouer ce rôle. De plus, François Hollande, accompagné notamment par le député de la Croix-Rousse Pierre-Alain Muet, s’est dit “éprouvé des relâchements de la discipline collective au sein du parti”. Une allusion à Manuel Valls, député-maire d’Evry, qui avait déclaré qu’il n’y avait “pas d’hommes d’Etat dans le parti” et qui sera ce vendredi soir à Lyon pour défendre la motion de Ségolène Royal. François Hollande s’est alors directement adressé à Gérard Collomb, lui aussi partisan de la motion Royal, espérant qu’il allait “rappeler à l’ordre l’un de ses signataires parce qu’il est un homme d’Etat (...), e
Collomb : "Nous ne gagnerons pas en courant derrière Besancenot"
Interviewé sur le site internet de LCI, le maire de Lyon met en garde le PS contre un retour à "un discours d'avant 1981 qui ne prenne pas en compte les dimensions économiques dans la crise". "Le PS ne gagnera pas en courant après les thèses d'Olivier Besancenot mais en présentant une alternative crédible par rapport à Nicolas Sarkozy. Sur la question de la crise, beaucoup de dirigeants de PME ou de salariés sont prêts à entendre un discours du PS sur une condamnation d'une économie court-termiste guidée par la finance" explique le maire de Lyon, qui a présenté une motion avec Ségolène Royal pour le congrès du PS à Reims en novembre. Et il ajoute : "Si les socialistes tiennent cette ligne là, ils seront audibles. En revanche, s'ils reprenaient des thèses inspirées de l'extrême-gauche, alors ils cesseraient d'être crédibles dans l'opinion publique, à la fois dans les milieux économiques mais également chez beaucoup de salariés qui ont à l'esprit la réalité de notre monde économique."
Royal promet qu'avec elle "le PS sera un parti populaire"
Candidate au poste de premire secrétaire du parti socialiste, Ségolène Royal a affirmé samedi à Saint-Etienne que, si elle l'emportait, "le PS sera un parti populaire". Et elle a estimé que le prix plancher des adhésions au PS ne devrait pas "dans l'avenir, dépasser 10 à 20 euros". Jugeant "trop élevé" le montant actuel des cotisations, elle a aussi dénoncé "l'obligation de payer deux années de retard pour ceux qui ne l'ont pas renouvelé, s'ils veulent voter au prochain congrès". "On doit s'interroger", a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle, "car actuellement, on enregistre une déperdition de 80.000 adhérents", après le système de l'adhésion à 20 euros qui avait été créé ponctuellement avant la présidentielle de 2007. "J'ai envie d'un parti socialiste de plusieurs centaines de milliers d'adhérents représentant la France dans sa diversité", a souligné la candidate qui soutient la motion de la ligne claire présentée par Gérard Collomb.
PS : la fédération du Rhône divisée
La 1ère secrétaire fédérale du Parti Socialiste dans le Rhône Christiane Demontès a annoncé son soutien à la motion “clarté, courage, créativité” de Bertrand Delanoë, pour le congrès du PS en novembre à Reims. Autres soutiens du maire de Paris : le maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret, mais aussi le député Pierre-Alain Muet et Jean-Pierre Flaconnèche, maire du 7e arrondissement de Lyon. Ce qui confirme les clivages au sein du PS dans le Rhône. Car contrairement à Gérard Collomb ou Jean-Jack Queyranne qui soutiennent Ségolène Royal, les partisans de Delanoë estiment qu'il est le seul capable de bâtir un “parti de militants et pas de supporters” en vue de l'élection présidentielle de 2012.