Juin 2008
“Heureux les simples d’esprit”, c’est le premier roman de la Lyonnaise Cara Zina, une amie de l’écrivain Virginie Despentes. Dans ce livre en partie autobiographique, elle raconte les aventures d’une jeune fille punk et rebelle dans les années 1980, qui a fait partie d’un groupe de musique très féministe et antiraciste... Mais cette ado survoltée va finir par se ranger en devenant fonctionnaire et mère de famille. Un vie plan-plan qui va se compliquer avec la révélation de la schizophrénie de son fils. Une épreuve qui va la renvoyer dans la marginalité. Un roman engagé et parfois violent qui met en scène une vie et ses contradictions. “Je voulais montrer que même aujourd’hui, c’est toujours dur d’être une fille quand on refuse d’être une victime”, raconte Cara Zina sur la vidéo de promo de son livre diffusée sur Dailymotion. Mais cette jeune écrivain ne se prend pas au sérieux : “J’écris pour montrer que le tragique peut faire sourire, que le handicap peut être glamour, que le quotidien d’une instit de province peut être palpitant si on le voit à travers des lunettes funky !”