Judiciaire
Septembre 2008
Un patient de la Clinique de médecine capillaire, située 44 rue de la République dans le 2e arrondissement de Lyon, a été victime d’une septicémie, une infection du sang, en mars dernier, suite à une greffe capillaire. Une information révélée mercredi par la Préfecture du Rhône qui avait, à l’époque, demandé une enquête plus approfondie. Des dysfonctionnements concernant l’hygiène et la stérilisation avaient alors été relevés dans cet établissement. Le préfet avait ensuite saisi le procureur de la République qui a, depuis, ouvert une enquête préliminaire pour “mise en danger de la vie d’autrui”.
Le 27 juin dernier, la préfecture avait également demandé au gérant et aux médecins ayant réalisé ces actes d’informer leurs patients des risques. Une procédure qui n’a pas été suivie. Résultat, la préfecture du Rhône vient de mettre en place un numéro vert, le 0 800 880 700, accessible de 9 heures à 19 heures pour informer les patients concernés, soit plus de 2 000, qui auraient subi une micro greffe capillaire entre l’ouverture du cabinet en 1997 et 2008 à Lyon. Les services sanitaires précisent que les risques d’infection demeurent très faibles.
Une troisième inspection des locaux en septembre a d’ailleurs constaté de nettes améliorations, qui ne sont toutefois pas suffisantes pour la reprise de l’activité. Un quatrième contrôle devrait donc avoir lieu dans les mois qui viennent.
Le patient victime de la sépticémie est aujourd’hui hors de danger.