"Lyon est une ville exemplaire" selon Pécresse
La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse était jeudi à Lyon au Salon de l'entrepreneur pour défendre sa réforme qui consiste notamment à rapprocher les universités et les entreprises. Une politique contestée par les chercheurs qui ont manifesté devant le palais des Congrès. Elle a rencontré les cadres et les élus de l'UMP devant lesquels elle a qualifié "Lyon de ville exemplaire dans le mouvement vers la réforme des universités". En revanche, Valérie Pécresse, qui s'est également entretenue avec le maire Gérard Collomb, a regretté que Lyon 2 soit "une des dernières universités de France" à ne pas avoir élu son nouveau conseil d'administration. Car son président, Claude Journès, est critiqué depuis plusieurs mois.
Deux campus lyonnais sélectionnés par Valérie Pécresse
Le campus Charles Mérieux à Gerland consacré aux sciences de la vie, notamment autour de l’ENS, et La Doua spécialisé dans les sciences sont les deux sites lyonnais sélectionnés par Valérie Précresse, la ministre de l’Enseignement, dans le cadre du plan “Campus”. Un projet qui leur permettra d’obtenir des fonds supplémentaires pour la rénovation de leur immobilier et le développement de leur visibilité internationale. Seuls six villes ont été retenues par la ministre de l'Enseignement au niveau national. Alors que 46 dossiers avaient été déposés. Et au total, 10 campus devraient bénéficier de ces aides évaluées à 5 milliards d’euros. A noter que Grenoble a également été choisie. La Région Rhône-Alpes qui se satisfait de cette sélection a tenu à rappeler que de nombreux établissements ne sont pas concernés alors que leur patrimoine nécessite de lourdes réhabilitations. Comme Saint Etienne, les Savoies et même certaines universités lyonnaises.
200 étudiants et chercheurs manifestent contre la loi Pécresse
Environ 200 étudiants, chercheurs et enseignants, ont manifesté mardi à Lyon contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités. Une lettre géante scotchée sur le torse, les manifestants ont formé place Bellecour la phrase "une autre réforme est nécessaire et possible". "On ne peut pas réformer l'université sans un plan pour l'emploi, soit 5 000 postes par an pendant 10 ans", explique Olivier Grandillon, chercheur au CNRS et membre du collectif Sauvons la recherche (SLR). En s'inquiétant également de la préférence donnée, selon lui, à la recherche appliquée au détriment de la recherche fondamentale. Les manifestants ont également scandé "l'université n'est pas un commerce".
Lyon 2 : les bloqueurs évacués
Les étudiants qui bloquaient l'entrée de l’université Lyon 2, située quai Claude Bernard, ont été délogés jeudi matin, vers 8h30, par les CRS. Les policiers avaient été envoyés à la demande du président de l’université, Claude Journes, suite au vote organisé à Lyon 2 lundi 3 décembre où une majorité d'étudiants s'étaient prononcés pour la reprise des cours. Le syndicat Sud dénonce la violence de l’intervention. En s'appuyant sur un autre vote organisé par les étudiants eux-mêmes, où une majorité avait cette fois reconduit la grève. Depuis début novembre, certains étudiants de Lyon 2, notamment les syndicalistes de Sud, se mobilisent contre la loi Pécresse sur l’autonomie des universités. Le campus de Bron avait d’ailleurs dû être fermé pendant plusieurs semaines.
Loi Pécresse : la mobilisation faiblit
Près de 1 500 étudiants et lycéens ont manifesté mardi après-midi dans les rues de Lyon pour protester contre la loi Pécresse sur l’autonomie des universités. Mais la mobilisation semble s'essouffler, d'autant plus que l’UNEF, le syndicat majoritaire chez les étudiants, a appelé à stopper les blocages.
Lyon 2 bloquée jusqu'à lundi prochain
Lundi après-midi, plus de 1 200 étudiants ont voté, à mains levées, la poursuite du blocage du campus de Bron pendant encore une semaine.
Loi Pécresse : les lycéens rejoignent le mouvement
Alors que lycéens et étudiants ont manifesté jeudi matin, l’université Lyon 2 est à nouveau bloquée malgré le résultat du vote électronique de mercredi. Entre 700 et 1 500 étudiants et lycéens ont manifesté jeudi matin dans la Presqu’île. "Lois anti-sociales = riposte générale", proclamait la banderole en tête du cortège, qui a défilé sous la pluie de la place Bellecour jusqu'au rectorat. Les étudiants, rejoints par des lycéens à l’appel de la FIDL, ne manifestaient pas seulement contre la loi Pécresse sur l’autonomie des universités, mais aussi contre “les projets sociaux du gouvernement sur les retraites, la santé, le contrat de travail unique". Un lycéen aurait été interpellé en fin de cortège par la police. A l'université Lyon 2, des étudiants grévistes ont mis en place jeudi matin de nouvelles barricades et des barrages filtrants à l'entrée des deux campus. L’accès au campus de Bron était totalement bloqué, seule la bibliothèque était accessible. Sur les quais, seuls les étudiants en master 2 et ceux qui préparent des concours pouvaient passer. Mercredi, lors d’un vote électronique organisé par la présidence de l’université, 59% des étudiants avaient pourtant voté pour la reprise des cours, avec un taux de participation de 35%. Un vote dénoncé par les syndicats étudiants et certains enseignants.
Lyon 2 : les étudiants votent la reprise
Consultés par internet mercredi, les étudiants de l'université Lyon 2 ont voté à 59% en faveur de la reprise des cours à partir d'aujourd'hui. Alors que 31% ont voté contre et 10% se sont abstenus. Au total, près de 9 000 étudiants sur les 25 600 inscrits à Lyon 2 ont pris part au vote. Pas sûr cependant que les cours reprennent aujourd'hui. D'abord parce que les étudiants favorables au blocage veulent poursuivre leur mouvement. Un rassemblement est d'ailleurs prévu à 10h place Bellecour. Mais aussi parce que la direction de Lyon 2 a décidé la fermeture administrative des deux campus jusqu'à lundi 12h.
Lyon 2 : les syndicats contre le vote en ligne
Alors que les cours n'ont toujours pas repris à l'université Lyon 2, Ies syndicats appellent à boycotter le vote électronique prévu mercredi par la présidence de Lyon II pour sortir de la crise. Le syndicat étudiant Unef, mais aussi les syndicats de personnels enseignants comme le SNESUP et la CGT, contestent l'organisation, mercredi, d’un vote électronique par la présidence de l’université Lyon 2, l’assimilant à “une tentative de destabilisation de la mobilisation”. “Une assemblée générale des personnels de l'Université Lyon 2 s'est tenue aujourd’hui, elle s’est exprimée très clairement contre le recours au vote électronique organisé par la présidence de l’université qui, sous-couvert de consultation vise à se substituer au vote des assemblées générales étudiantes” ont déclaré les syndicats dans un communiqué Pour eux, les conditions de ce vote n’apportent aucune garantie démocratique. “Nous craignons que le seul objectif poursuivi par ce vote soit de légitimer une nouvelle intervention des forces de l’ordre.” “Ce vote a pour objectif de permettre l'expression la plus large de la communauté étudiante dans sa diversité d'opinions. Il répond par conséquent à une véritable forme de démocratie” rétorque l’université. “Mais on ne connait même pas la question soumise au vote” répliquent les organisations syndicales qui envisagent des recours juridiques devant le tribunal administratif. En fait, il s’agit bien de voter pour ou contre la reprise des cours, interrompus à Lyon 2 depuis bientôt 10 jours.
Le campus de Bron bloqué pendant une semaine
Les étudiants grévistes qui occupent l'université Lyon 2 à Bron depuis ce matin, ont voté le blocus de la fac jusqu'à lundi prochain, après une assemblée générale assez mouvementée.